Fall To Pieces
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 time goes. feelings stay. ▬ edward

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Meredith B. Hemingway
    COEUR DE PIRATE • i can't be your princess, i've no cinderella's shoe...

Meredith B. Hemingway

▬ Messages : 263
▬ Date d'inscription : 08/12/2009
▬ Ville où j'habite, où j'habitais : ▬ londres.

♥♥ My life in London ▬
Rêve: ▬ prendre le large sur un bateau, avec lui qui sait ?
Mon groupe: ▬ les bourgeois ~ l'argent ne peut pas tout acheter, à commencer par les sentiments.
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time goes. feelings stay. ▬ edward Vide
MessageSujet: time goes. feelings stay. ▬ edward   time goes. feelings stay. ▬ edward EmptySam 2 Jan - 17:25

    time goes. feelings stay. ▬ edward 10zp9wg time goes. feelings stay. ▬ edward 10ek22u
    » cause we are only human...

    Elle n’arrêtait pas de faire les cent pas dans le vaste salon, si bien que sa domestique - Dorota - n’en pouvait probablement plus de voir sa maitresse s’agiter autant. Il faut dire que la situation était pour le moins particulière et cela faisait près de trois ans qu’elle attendait cela. Au début, elle aurait voulu aller le chercher à la prison mais ses parents l’en avaient empêchées, la surveillant du coin de l’œil, si bien qu’elle avait préféré s’abstenir pour ne pas qu’ils découvrent qu’elle prenait assez souvent la poudre d’escampette une fois que la nuit était tombée pour aller rejoindre Victoria au palais. Il faut dire qu’elle ne voulait pas que l’on connaisse leurs rapports. Non pas parce qu’elle en avait honte, mais parce qu’elle ne voulait pas que l’on se serve d’elle pour atteindre la princesse et lui faire du mal. Elles cachaient donc leur relation aux yeux de tous et toutes et même de leurs propres amis ou famille mais qu’importe : c’était la sincérité des sentiments qui comptaient. Comme ceux qu’elle éprouvait pour Edward. Non, ce n’était pas quelque chose du domaine de l’amoureux comme ce qu’elle ressentait pour un certain prince plus qu’inaccessible, mais c’était tout de même fort. Très fort. Il n’était pas la chair de sa chair, il ne possédait pas le même sang qu’elle mais c’était tout comme. Elle aurait pu verser le sien pour qu’il reste en vie et à l’abri du danger et c’était surement pourquoi, elle avait si mal vécu son enfermement. Attention, cela ne voulait pas dire qu’elle s’était mise à pleurer et à geindre tous les jours - c’était totalement à l’inverse de sa personnalité - mais elle avait ressenti un immense vide que son absence avait laissé derrière elle. Et de la colère. Beaucoup de colère. Contre ceux qui lui interdisaient de le voir mais aussi ceux qui médisaient sur son dos. Elle n’avait jamais été aussi méprisante que l’année de ses 14 ans. Même ses parents s’étaient demandées ce qu’ils allaient bien pouvoir faire de cette fille qui refusait les mondanités et les mains tendues dans sa direction. Ses parents. La bonne blague. Entre monsieur qui ne pensait qu’à son argent et madame à ses fesses, voilà de bons exemples. Inutile de vous dire qu’ils ne s’entendaient pas et que la seule autre Hemingway qui ne lui faisait pas honte, c’était sa petite sœur Délinda. Enfin bref. Pour l’heure, elle était dans un des salons de la vaste demeure de sa riche famille, vêtue d’une de ses plus belles - mais également simples - toilettes alors qu’elle attendait patiemment l’arrivée de son « frère » à qui elle avait fait parvenir une lettre - à défaut de pouvoir le voir - pour qu’il s’empresse de venir la rejoindre ici. Trois longues années qu’ils ne s’étaient pas vu. Reconnaitrait-il l’impétueuse mais coquette gamine qu’il avait toujours connue dans la jeune femme qu’elle était devenue ? Serait-il heureux de la revoir ou ne la considérerait-il plus que comme une inconnue ? Allait-il tout simplement venir jusqu’à elle ? Elle ne cessait de faire tourner dans ses mains une petite boite dans laquelle se trouvait une montre-gousset. Elle n’avait pas pu s’empêcher de la lui acheter. Comme ça, s’en réfléchir. Elle était belle, faite d’argent dans laquelle des arabesques à vous en donner le vertige étaient gravées avec finesse et élégante. Un cadeau pour fêter leurs retrouvailles. Ce petit paquet lui en faisait penser à un autre qui était bien caché dans sa chambre et dans lequel se trouvaient toutes ces lettres qu’elle lui avait écrites pendant ses années de séparation. Lui donnerait-elle un jour ? Peut-être, peut-être pas. Il contenait tout ce que son cœur de jeune fille pouvait ressentir pour lui. On aurait pu se méprendre sur la nature de ses sentiments à son égard mais eux deux n’étaient pas dupes et savaient qu’il n’y avait aucune ambigüité entre eux. C’était juste qu’ils ne faisaient pas les choses à moitié que ce soit dans leurs amours comme dans leurs haines respectives.

    Elle sursauta soudainement - sortant de ses pensées - quand elle entendit sonner à la porte d’entrée, à l’étage du dessous. Elle voulut se précipiter à la fenêtre pour le voir mais le regard perçant de Dorota, sa domestique attirée, l’en empêcha. Elle pouvait se montrer telle qu’elle l’était devant Edward ou Victoria mais elle avait plus du mal avec les autres. Toujours cette distance, cette réserve. Ce manque de confiance. Mais pas avec eux, avec lui. Alors elle fit signe à sa servante d’aller ouvrir et alors qu’elle reposait la boite sur une des tables basses, elle se releva du fauteuil dans lequel elle s’était assise pour finalement s’approcher de la fenêtre mais le temps qu’il y arrive, il était déjà parti. Quel sentiment de frustration ! Elle sentait son cœur battre plus vite alors qu’elle entendait du bruit plus bas, du bruit qui se rapprochait de plus en plus. Ca y est. This is it, le moment de vérité. Alors quand la porte s’ouvrit, elle resta complètement pétrifiée en le voyant. Elle ne bougeait plus. Elle ne respirait plus. Elle le regardait juste dans les yeux. C’était bien lui. Son Edward, son frère. Il était enfin de retour à la maison. Elle restait silencieuse, complètement sous le choc de cette rencontre qu’elle avait pourtant elle-même orchestrée et il fallut que sa domestique l’appelle pour qu’elle se reprenne et qu’elle retrouve cette expression de neutralité sur son visage alors qu’elle lui demandait de quitter la pièce. Celle-ci regarda d’un œil hésitant sa maitresse puis Edward, comme si elle évaluait les risques qu’il lui fasse du mal, car après tout, il ne fallait pas oublier qu’il avait tenté de tuer la reine ! Mais un regard noir de la brunette pour le moins appuyé suffi à la faire prendre la poudre d’escampette et ce fut quand elle eut disparu de son champ de vision qu’elle commença à s’approcher du conspirateur. D’apport un pas lent puis un deuxième plus rapide et ainsi de suite si bien qu’elle finit presque par se jeter dans ses bras pour le serrer contre elle. Mais où étaient passées toutes ses bonnes manières ? Avait-elle envoyé toutes les convenances à la poubelle ? Une jeune fille ne devait pas se comporter de la sorte avec un jeune homme ! Mais ce n’était pas un jeune homme : c’était Edward et elle n’était pas plus une fille : elle était Méredith. Et ça, croyez-moi, ça changeait tout.

    M E R E D I T H - « Oh Edward, tu m’as tant manquée, si tu savais ! »

    Tant de sincérité dans un monde si hypocrite, c’était à peine croyable mais c’était pourtant bien vrai et elle était bien heureuse de son retour auprès d’elle. Et inutile de vous dire qu’elle comptait bien en profiter : ils en avaient des choses à rattraper tous les deux !

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MessageSujet: Re: time goes. feelings stay. ▬ edward   time goes. feelings stay. ▬ edward EmptySam 2 Jan - 21:29

    time goes. feelings stay. ▬ edward Zv01 time goes. feelings stay. ▬ edward VD02Damonkillyoutextless

    L'excitation était à son comble pour le jeune homme. Celle ci était telle que le jeune tournait en rond dans la maigre pièce qui lui servait de salon et salle à manger. Il se sentait ridicule a tourné ainsi en rond et à faire les cents pas, mais il n'allait pas le cacher il était pressé, excité, apeuré, impatient. Mais impatient de quoi ? Et bien de revoir pour la première fois la fille qu'il sur-protège, la fille pour qui il serai prêt à tous même à faire don de sa vie contre la sienne, la fille a qui il tient énormément et qui sans elle ne serait, cette fille c'est Meredith B. Hemingway. On pourrait croire, vu comment il la considère, que c'est la femme qu'il l'aime. Hors ce n'est strictement pas le cas. Se sont juste deux êtres s'adorant tant qu'ils seraient prêt à n'importe quoi l'un pour l'autre, une amitié qui va au delà de la basique mais s'arrête avant l'amour. Une amitié si forte que même après 3 ans sans se voire, elle est restée intacte. En tous cas pour Edward, Meredith sera toujours la même à ses yeux. Voilà pourquoi il avait une telle hâte de la revoir et qu'il avait presque sauté de joie en recevant son invitation. Je dis bien presque, car ce n'est guère le genre de Edward de s'enthousiasmer pour quelque chose, même si là ça concerne une personne particulière. Il c'était même levé à l'aube pour se préparer à ses retrouvailles. Son colocataire, qui n'est d'autre que John, ne comprenait pas la réaction de Edward face à l'invitation d'une demoiselle qu'il qualifiait de gamine et bourge. Mais le jeune homme était passé outre des paroles du jeune conspirateur. Il s'en foutait des pensées et du point de vue des gens face à cette relation bien particulière. Pour lui tous ce qui comptait était de revoir enfin la belle brunette qui lui avait tant manqué. Il appréhendait malgré tous ses retrouvailles, comment allait-réagir ? Allait-elle lui sauter dans les bras ? Le gifler car il a fait de la prison ? Et oui même des choses aussi futiles arrivaient à inquiété le jeune garçon. Mais quand il s'agit de Meredith les choses prennent une autre ampleur et l'homme qui est habituellement disparaît pour laisser place à un grand frère protecteur, barbant et maman poule U_U.

    Aujourd'hui Edward avait enfilé un de ses plus beaux habiles qui lui restait de son ancienne vie d'aristocrate. Il avait réussit à garder certaines affaires dont des vêtements, des bijoux et quelques bricoles d'une certaine valeur. Parmi ce bordel se trouvait un collier avec une chaîne en or et à son bout un cœur en or orner en son centre d'une petite pierre précieuse. Il appartenait à sa grand-mère qui elle même lui avait offert le jour où il rencontrerait une personne spécial et cher à son cœur. Elle pensait sûrement à la femme de sa vie, mais Edward ayant perdu espoir en l'amour, ne risquait pas de l'offrir à cette personne. Voilà pourquoi en le voyant il pensa à Meredith, car ce collier était aussi splendide qu'elle, et qu'a son cou il lui irait à merveille. Il le posa délicatement dans une petite boite de velours bleu qui traînait là mais qui était encore en bonne état. Il rangea la boite dans sa poche et sortit de sa amble demeure. Il marcha tous sourire dans les rues de Londres. Certains passants le regardaient même d'un air gauche, mais lui s'en fichait d'eux tellement la journée s'annonçait merveilleuse. Cela était rare que des journée s'annonçaient aussi bonne, toujours plongé dans ses plans machiavéliques, le jeune homme avait presque oublier ce qu'était le plaisir de retrouver un être cher. Il allait enfin pouvoir re-goûter à ce bonheur qu'est l'amitié pure et simple. Une fois arriver devant la somptueuse maison de la belle, le jeune homme sentit son cœur se serrer. Il allait enfin pouvoir a revoir après trois longues et interminables années. Elle a du grandir, mûrir, devenir une femme, et cela Edward l'appréhendait. Et si ce n'était plus la même fille qu'il connaissait ? Et si elle était devenue une parfaite petite fille de bourge ? Et si …, tellement de questions dont les réponses se trouvaient derrière cette porte. Il resta devant celle ci, qui était immense, pendant un moment. Comme un moment de répit histoire de se préparer. Prenant son courage à deux mains le jeune homme sonna. Rapidement une petite femme potelée vint lui ouvrir. Dorotha, la femme de chambre. Toujours la même. Poliment Edward en la voyant lui adressa un grand sourire et prit la parole.

    EDWARD
    •• « Bonjour à vous, heureux de vous revoir chère Dorotha ! »

    Celle ci resta muette et lui lança un sale regard. La politesse chez les domestiques est affligeante. Edward suivit la direction que lui indiquait la jeune femme et espérait avoir un accueil, disons, différent avec Meredith. Les retrouvailles étaient proche, Edward entra dans un petit salon et vit une tous autre femme de ce qu'il connaissait de son amie. Cela lui arracha un sourire, car qu'est ce qu'elle était belle. Par les années elle c'est embellit et est devenue un bon brin de femme. Au début timide, le jeune homme oublia toutes formes de politesse qu'on doit tenir devant une si belle femme. Il ne bougea pas d'un poil et laissa la demoiselle venir vers lui. N'en croyant pas ses yeux d'être enfin devant elle, Edward afficha un sourire béa mais heureux. Quand celle ci prit la parole, une joie intense l'envahit.

    MEREDITH •• « Oh Edward, tu m’as tant manquée, si tu savais ! »

    Ne pouvant s'en empêcher, le jeune garçon avança d'un pas et pris la jeune femme dans ses bras. Dorotha qui s'en était aller, regardait discrètement par l'ouverture de la porte et fut choquée par la façon dont Edward traiter Meredith. Mais entre eux cela ne pouvait qu'être normal. Avant de réalisé son geste, le jeune homme prit un énorme plaisir à la serrer enfin dans ses bras. La seconde qui suivit il se décala d'elle et baissa la tête.

    EDWARD •• « Pardonne-moi mon enthousiasme ! »
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Meredith B. Hemingway
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MessageSujet: Re: time goes. feelings stay. ▬ edward   time goes. feelings stay. ▬ edward EmptyDim 3 Jan - 1:08

    Des années qui lui avaient paru être des siècles s’étaient écoulées depuis leur dernière rencontre dont elle se souvenait encore par cœur. Elle avait bien vu que quelque chose était différent dans les yeux de celui qu’elle considérait comme son frère de cœur. Elle avait tenté de lui en parler mais il n’avait eu cesse d’esquiver le sujet et du fait qu’il avait du rompre avec Tessa, elle n’avait pas osé insister pour ne pas lui faire encore plus de peine. Se taire pour ne pas aggraver la situation. Et aujourd’hui, elle s’en voulait. Quelque part, elle considérait que c’était de sa faute ce qu’il lui était arrivé. Si elle avait été une meilleure amie que cela, elle ne l’aurait pas laissé s’enfoncer comme cela dans les ténèbres. Elle aurait été plus présente pour lui et elle aurait pu l’empêcher de faire cela. Et elle vivait avec ce remord qui la rongeait de l’intérieur depuis des années, si bien qu’elle ne passait pas une journée sans y penser. Et chaque fois qu’elle passait devant cette horrible prison, l’envie que des ailes lui poussent pour qu’elle puisse voler jusqu’à lui et le libérer se faisait sentir. Ce n’était pas ainsi que les choses devaient être. Il avait tout comme elle, ce besoin de liberté et elle savait qu’être enfermé comme un animal en cage, ce devait être un supplice pour lui. Mais elle espérait qu’en pensant à lui si fort que ses sentiments traverseraient la pierre, il irait mieux, qu’il sentirait le soutien qu’elle lui apportait. Pas un jour sans penser à lui. Certains ne comprenaient pas sa fidélité et la pensait folle. Elle ne se voyait pas ainsi et considéré juste que ces individus ne connaissaient pas la véritable force de l’amitié ou du moins, celle qui liait les deux jeunes gens. Elle avait à peine quatre ans quand elle l’avait rencontré et lui le double. Vêtue dans sa petite robe digne d’une princesse, elle jouait pourtant au pirate, rêvant de combats épiques et d’épopées dignes de celles d’Homère. A croire qu’elle avait un grain à la place du cerveau : quelle jeune fille n’aurait pas été heureuse de vivre dans une famille où l’argent coulait à flot si bien qu’elle pouvait obtenir tout ce qu’elle désirait en un claquement de doigts ? Et bien elle. Parce qu’en un claquement de doigt, elle n’avait pas pu obtenir la libération d’Edward et son retour auprès d’elle. Mais aujourd’hui, tous les tourments étaient passés et le plus beau restait à venir, du moins c’Est-ce qu’elle croyait du fait qu’elle ignorait tout des sombres projets de son ami. Une fois de plus, elle allait se retrouver dans une position délicate et elle aurait surement le pire choix à faire de toute sa vie mais pour l’heure, seule la joie était à l’honneur alors qu’elle regardait avec une tendresse infinie celui dont on l’avait bien trop longtemps privée. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle ne s’offusqua pas le moins du monde de son geste et au contraire, elle en fut plus qu’heureuse. Elle se fichait des convenances et de ce qu’on pouvait penser d’eux. Juste ce moment comptait. Et il leur appartenait. Elle eut d’ailleurs un petit rire malicieux en l’entendant s’excuser et plaçant deux doigts sous son menton, elle remonta son visage pour qu’il la regarde alors qu’elle penchait la tête en lui offrant un sourire complice.

    M E R E D I T H - « Mon cher Edward, c’est si tu m’avais accueilli avec moins d’enthousiasme que cela que tu aurais dû te faire pardonner ! » Elle prit alors une grande inspiration, irradiant d’un bonheur absolu quand soudainement, son visage se fit plus grave et sérieux alors qu’elle lui prenait tout doucement les mains dans les siennes en se rapprochant de lui « Je ne t’ai pas oublié Edward, je te le promets ! J’ai plusieurs fois essayé de venir te voir mais on m’a interdit à chaque fois l’entrée ! J’ai voulu t’écrire et ces… ces… ces malotrus m’ont renvoyé mes lettres ! J’ai pensé à toi chaque jour, je te le promets ! Je ne voulais pas de ce silence pendant trois longues années et jamais, tu m‘entends, jamais je n‘aurais pu t‘abandonner ! »

    Elle voulait que les choses soient claires entre eux deux et que s’il avait le moindre doute concernant la sincérité de la jeune femme dans son affection pour lui, ce dernier soit immédiatement effacé de son esprit. Elle le fixait droit dans le regard, pour lui montrer toute la sincérité de son discours et qu’elle ne lui permettait pas d’en douter une seule seconde. Comment aurait-elle seulement pu tirer un trait sur cette amitié qui lui apportait tant et à laquelle elle tenait plus que sa propre vie ? Elle les avait haïs, ces gardes et leurs manières de rustres. Quel mal y avait-il à la laisser le voir, ne serait-ce que quelques minutes, le temps qu’ils échangent des mots réconfortants ! Ne pouvaient-ils pas comprendre qu’ils en avaient besoin, n’avaient-il pas eux aussi des proches et ne pouvaient-ils pas essayer de comprendre ce que cela faisait de se retrouver dans une situation comme la leur ? Elle qui était si rancunière, elle en était même venue à leur faire quelques crasses dans leurs dos - rien de bien méchant, juste des petites blagues ici et là - pour passer toute sa frustration mais si cela la faisait bien rire, cela ne pouvait en rie n combler cette absence à ses cotés. Repenser à cela la rendait triste si bien qu’elle serra une nouvelle fois Edward dans ses bras en reposant sa tête sur son torse et en fermant les yeux, ce qui faillit faire mourir étouffer cette pauvre Dorotha qui espionnait toujours les deux amis. ( time goes. feelings stay. ▬ edward 909597 ) Pendant un long moment, elle resta ainsi, ne bougeant plus et ne disant plus rien. Elle profitait juste de sa présence auprès d’elle comme elle n’en avait pas eu l’occasion toutes ces années. Méredith était une femme forte et indépendante, un peu comme un de ces chats sauvages que l’on ne peut pas domestiquer mais parfois, avec certaines personnes dont Edward, elle laissait cette partie de sa personnalité se réveiller et s’exprimer. Et ce ne fut qu’au bout d’un long moment qu’elle finit par se retirer légèrement, levant une de ses mains pour lui caresser la joue du bout des doigts, lui disant avec toute la tendresse et la gentillesse du monde les quelques mots suivants.

    M E R E D I T H - «  Bon retour à la maison, Edward… »

    Oui, la maison, ce n’était pas un lieu au sens propre du terme pour la jeune femme mais l’endroit où les gens qui nous aimaient se trouvaient. Elle aimait sincèrement Edward et auprès d’elle, il avait ainsi sa place et il l’aurait probablement toujours, quoi qu’il puisse se passer entre eux. Parce qu’il y a des choses, des sentiments qui se passent d’explications et de logiques. Ils existent, un point c’est tout.
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MessageSujet: Re: time goes. feelings stay. ▬ edward   time goes. feelings stay. ▬ edward EmptyDim 3 Jan - 17:19

    En prison la majorité des pensées de Edward allaient envers Meredith. Car quand il fut arrêté, la première personne à qui il pensa ce fut elle. Il allait la laisser seule et prude dans une société de corruption. À l'époque encore jeune, il avait peur pour elle, peur qu'il lui arrive quelque chose. C'est limite si la situation dans laquelle il c'était mise, n'était rien à côté de ça. Et dans la tête de Edward ce fut le cas. La seule chose qui l'importait c'était la protection de la jeune fille. Dans sa cellule il n'a pas arrêter de s'inquiéter pour elle, de peur qu'il lui arrive quoi se soit. Cela l'a rongé pendant trois ans. Pendant trois longues années il n'a pas cessé de s'inquiéter pour elle. Il s'en voulut même d'avoir commit ce geste car à cause de cela il l'a abandonné seule sans protection. Il s'en voulut énormément pour cela. Voilà pourquoi avant de venir il était inquiet de retrouver la pauvre petite déchirer par un drame qui se serait déroulé pendant son absence. Un drame qui aurait détruit la jeune femme et qui n'a paseut l'épaule d'Edward pour se reposer. Heureusement pour lui rien de cela ne c'était passé. Quoi que il n'en était pas sûr. Mine de rien la présence de la demoiselle à ses côtés fut bien la chose qui lui manqua le plus. Ce fut comme un déchirement. Mais le montrer aux yeux des gardes qui étaient postés devant sa cellule 24/24H aurait été signe de faiblesse. Alors pendant ses trois années il souffrit en silence laissant transparaître la façade d'un homme solide, rigide et fort. Cela peut paraître débile comme façon de penser, mais Edward ne prit conscience de ses actes en prison, chose que normalement font les condamnés en se morfondant sur leur sort et en regrettant leurs gestes. Edward, lui, ne regretta en rien sa tentative d'assassinat, il a encore, aujourd'hui les mêmes convictions. La seule chose à laquelle il pensa fut la sécurité de la belle Meredith. Contrairement à ses compères de cellule qui eux étaient hantés par le regret. Et à la vue de la belle brune, Edward ne put retenir son engouement et son enthousiasme face à ses retrouvailles et serra dans ses bras la jeune femme. Dorotha, bien sûr, fut outrée, elle qui espionnait derrière le bâillement de la porte. Après s'être ouvertement excuser pour son geste abusé, Meredith reprit,

    MEREDITH •• « Mon cher Edward, c’est si tu m’avais accueilli avec moins d’enthousiasme que cela que tu aurais dû te faire pardonner !  »
    & elle reprit sérieusement et sincèrement en plongeant son regard dans celui du jeune homme,
    MEREDITH •• « Je ne t’ai pas oublié Edward, je te le promets ! J’ai plusieurs fois essayé de venir te voir mais on m’a interdit à chaque fois l’entrée ! J’ai voulu t’écrire et ces… ces… ces malotrus m’ont renvoyé mes lettres ! J’ai pensé à toi chaque jour, je te le promets ! Je ne voulais pas de ce silence pendant trois longues années et jamais, tu m‘entends, jamais je n‘aurais pu t‘abandonner ! »

    Edward ne pouvait qu'être touché et ému, sauf qu'il ne le montra pas. Non ce n'était pas un signe de rejet, par contre le sourire qu'il arborait voulait tous dire. Les paroles de Meredith furent belles et touchantes. Le jeune homme ne pouvait que répliquer tous aussi sincèrement. Il serra les douces mains de la belle dans les siennes et ajouta.

    EDWARD •• « Ne t'inquiète pas, je ne t'en veux pas, et je te crois car ton regard et ta sincérité en dise long et cela … cela me touche de le lire dans tes yeux, rien que ça. Pour ma part pardonne moi de t'avoir abandonné seule et sans protection, je suis partie sans te dire en revoir, à cause de mon geste je t'ai privé de mon soutien. Hors ce n'était pas mon intention, alors pardonne moi mon indulgence envers ta personne. Qui plus ais, tu m'as … tu m'as beaucoup manqué.  »

    Cela était rare que Edward s'ouvrait ainsi à une personne, mais en présence de Meredith tous pouvait arriver, ainsi le jeune homme dévoila haut et fort son ressentiment face à cette longue absence. Lui aussi était plus que sincère, et il n'y a qu'avec elle qu'il est ainsi, elle arrive par son regard à le changer, par son sourire à le rendre heureux, cette fille là à bel et bien une grande influence sur Edward, et lui même ne peut le nier. Elle reprit ensuite la parole.

    MEREDITH •• «  Bon retour à la maison, Edward…  »

    Son sourire tripla de volume, atteignant même ses oreilles. La joie qui l'envahissait était à son comble, si bien qu'il en oublia la présence de Dorotha toujours planté derrière la porte, et qu'il serra de nouveau la jeune femme dans ses bras en la faisant tourner. Sur ce geste d'affection et d'amitié pure, il reprit la parole tous sourire.

    EDWARD •• «  Nous avons tant de chose à rattraper, ne perdons pas une seconde ! … faisons quelques chose de fou, d'irréel ! Rattrapons ses trois longues années sans plus attendre !  »

    Le jeune homme riait aux éclat tellement le bonheur était intense, il reposa la jeune femme à terre en la tenant toujours par la taille. Il ne pouvait pas rêver mieux comme retrouvailles. Mais Dorotha qui avait vu la scène fut encore plus choqué par la petite ronde que venait d'effectuer Edward à la douce Meredith. Elle s'en alla rapidement, comme pour prévenir quelqu'un. Envahit par la joie, le jeune homme n'avait remarqué qu'elle s'en était allée.
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MessageSujet: Re: time goes. feelings stay. ▬ edward   time goes. feelings stay. ▬ edward EmptyMer 6 Jan - 17:59

    Trouver du soutien durant toutes ces années, cela n’était pas envisageable. Les gens ne pouvaient pas comprendre qu’on puisse à ce point souffrir du manque d’un conspirateur contre la couronne et c’était limite si on ne lui affirmait pas qu’elle aurait dû avoir honte de lui. Comment cela aurait-il pu être le cas ? C’était son Edward après tout et elle ne pourrait jamais renier tout ce qu’il y avait entre eux. Cela lui serait impossible, cela faisait partie d’elle. Elle avait grandi avec lui, elle avait ri avec lui, pleuré avec lui. Ils avaient vécu des périodes de leur vie ensembles qu’ils n’auraient pas pu traverser avec une autre personne. Après, on ouvrait trouver que la notion de fidélité de la jeune femme frôlait la stupidité, lui affirmer qu’Edward ne faisait que la manipuler et n’avait en réalité aucune attache pour elle qu’elle ne le croirait pas. Et qu’en bien même cela s’avèrerait vrai, ce qu’elle ressentait pour lui resterait réel et elle ne pourrait pas tout rejeter au loin, pas après tant d’années à nourrir son souvenir dans son cœur. Elle ne voulait pas tenter d’expliquer pourquoi cet attachement était si fort, pour elle cela n’avait pas la moindre importance : était-ce réellement intéressant de savoir pourquoi on aimait une personne ? La profondeur des sentiments, n’était-ce pas ce qui primait sur le reste ? Pour elle oui, et elle savait qu’il en allait de même pour ce frère qu’elle s’était trouvée. Après tout, des petites bourgeoises comme Mérédith, ca courrait les rues et il suffisait d’ouvrir la première porte d’un magasin de belles robes pour en trouver une. Pourtant, c’était elle au port, ce jour là qu’il avait choisi comme compagne face aux aléas et aux coups bas de la vie. C’était à cet aristocrate fauché et revanchard qu’elle s’était irrémédiablement attachée plutôt qu’à un autre, peut-être plus riche et plus conciliant. Deux fortes têtes qui ne se prenaient pourtant pas le chou, bien au contraire. Et leurs retrouvailles démontraient à quel point ils pouvaient être importants l’un pour l’autre, que peu importe ce que l’avenir leur réservait, ils seraient toujours là l’un pour l’autre. Bien sûr, même s’ils l’ignoraient tous les deux pour le moment, des sombres nuages planaient encore sur leurs têtes et ne faisaient que s’amonceler : Mérédith risquait de se retrouver coincer entre les deux parties dominantes de son cœur qui était séparé entre ce conspirateur pour qui elle aurait tout fait et ces membres de la famille royale qu’elle aimait plus que tout. Mais peut-être que le destin trancherait pour elle. Ou alors ce roi qui voyait en elle une menace à éliminer, quitte à la rayer définitivement du paysage sans qu’elle ne s’en doute le moins du monde pour le moment, à profiter de ce moment privilégié que la vie avait bien voulu lui réserver.
    Elle connaissait Edward mieux que quiconque pour savoir qu’il n’avait pas besoin de mots ou d’hurlements pour manifester son bonheur et à son sourire et à ce pétillement si particulier dans son regard, elle savait qu’il était dans le même état qu’elle. Leurs mains jointes, c’étai comme s’ils ne voulaient plus se quitter de nouveau. Ils étaient tout l’un pour l’autre. La famille, cela ne prenait une certaine dimension sacrée que quand l’autre était présent. Et les mots qu’il lui offrit la toucha et elle manifesta cela par un baiser sur les mains du jeune homme alors qu’elle finissait par le regarder avec une petite moue malicieuse, un air mutin sur son joli petit visage de chipie.

    M E R E D I T H - « Ne t’en fais donc pas tant pour ma protection… Crois-moi, ce sont plus les autres qui sont à plaindre que moi quand on sait quel sort j’ai pu leur réserver pour manifester les divers degrés de mon mécontentement quand il le fallait… »

    Et le marquis de Mansfield, ce goujat qui avait tenté de faire d’elle une fille d’un soir l’avait bien senti passé quand il s’était heurté à un non catégorique de la part de la brunette, qui n’avait pas fait dans la dentelle pour le repousser. Il faut dire qu’elle n’était pas habituée à ce que l’on contraigne à faire quelque chose et plus on tentait de la forcer, plus elle se braquait. Cependant, elle n’en était pas pour autant une sauvage qui manquait de douceur et de tendresse et ces deux dernières s’étaient manifestées alors qu’elle avait finalement souhaité un bon retour à Edward auprès des siens. Chose qu’il apprécia visiblement à sa réaction qui ne put que plaire à la jeune femme, contrairement à sa femme de chambre et alors qu’il la faisait tourner dans les airs, elle n’avait cesse de rire. Elle était si joyeuse à ce moment même qu’elle aurait pu le crier au monde entier ! Malgré le temps qu’ils avaient passé loin l’un de l’autre, c’était comme si rien n’avait changé entre eux et qu’ils s’étaient à peine quitté la veille. Elle était rassurée de voir que leur lien était si fort que rien ne semblait pouvoir l’altérer. Ainsi, s’il avait placé machinalement ses mains sur ses hanches, elle avait placé les siennes sur ses avant-bras alors qu’elle penchait la tête sur le coté, visiblement aussi passionnée par la conversation et emballée par cette dernière qu’il donnait lui aussi l’impression d’être.

    M E R E D I T H - « Oui, nous avons bien des choses à rattraper ! Prenons le bateau de mon oncle et partons faire un séjour en mer ou alors… prenons plutôt les chevaux et partons dans les terres au-delà de Londres ! On pourrait même rester quelques jours dans la maison de campagne de mes parents. Il y a si longtemps que nous n’avons pas pu être que tous les deux, mon cher Edward ! »

    Mais visiblement, il y avait bien une personne qui ne semblait pas emballée par ce projet et c’était cette petite Dorotha qui telle une fouine était partie prévenir Mrs Hemingway qui n’était pas partie finalement rejoindre son amant du moment et qui se trouvait à l’heure actuelle dans sa chambre, à se contempler une fois de plus dans son miroir pour voir si elle était toujours la plus belle et quand sa domestique lui annonça la présence de cet aristocrate déchu, elle n’attendit ni une ni deux pour venir à sa rencontre, ses pas résonnant alors dans le long couloir menant au salon où se trouvaient actuellement les deux jeunes gens, encor inconscients de ce qui arrivait…
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