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▬• Identity card •▬

Ça c'est moi ! © SHINEDOWN. photo

Commençons par le commencement ▬ ~~ •• ~~ ▬ Je suis une petite aristocrate ! NOM : WITCHARD, fille de Stephan Witchard, duc de Surrey. PRENOM : Elizabeth AUTRES PRENOMS : Camilla, Leonor, Eileen. ▬ ~~ •• ~~ ▬ AGE : 25 ans. NE(E) LE : 02/01/1834 (année inférieure à 1859) A :Brighton. ORIGINAIRE DE : Londres depuis la nuit des temps, enfin, longtemps. Mais tout le monde sait bien que les beaux yeux bleus, la peau pâle et les cheveux blonds de Lizzie viennent d'une arrière-grand-mère suédoise. HABITE : Primrose Hill. ▬ ~~ •• ~~ ▬ GROUPE : aristocrates. CELEBRITE CHOISIE : Emilie de Ravin Pictures or music

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▬• My Story •▬

Quelle est mon histoire ?
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Once upon a time...

..2) • UN GRAND BAL MASQUE DIGNE DES PLUS BEAUX CONTES DE FEE EST ORGANISE A BUCKINGHAM PALACE ET TOUTE LA COUR AINSI QUE LA FAMILLE ROYALE DE LONDRES EST PRESENTE. MAIS QUI SE CAHE DERRIERE LES MASQUES ? C'EST UNE QUESTION QUE VOUS VOUS POSEZ DEPUIS LE DEBUT DE LA SOIREE QUAND ON VOUS INVITE A DANSER. VOUS DANSEZ, RIEZ, DISCUTEZ ET COMMENCEZ A APPRECIER CETTE PERSONNE. MAIS QUI EST-ELLE ? CAR CE QUE VOUS NE SAVEZ PAS ET ALLEZ DECOUVRIR,EST QUE CETTE PERSONNE EST SOIT UN MEMBRE DE LA FAMILLE ROYALE, SOIT UN VILLAGEOIS (OU PAYSAN) DEGUISE EN ARISTOCRATE (C'EST A VOUS DE CHOISIR). COMMENT ALLEZ-VOUS REAGIR ?
Ce soir, la famille royale donnait un bal. Trouver une épouse pour le charmant, magnifique, galant et noble prince en était la raison d'être. Javotte et Anastasie paillaient, hurlaient et frétillaient, véritables pies jacassantes, essayant frénétiquement diverses parures plus engoncées, bouffantes et ridicules les unes que les autres. Leur mère, majestueusement serrée dans une robe carmin, maltraitait les pauvres chambellans chargés de commander divers tissus, rubans et étoffes. Sitôt qu'ils en amenaient, les malheureux étaient réprimandés et accablés d'injures, les accusant de ne pas avoir choisi un rouge assez rouge ou de la dentelle assez fine.
Cendrillon, blottie dans un coin, serrée près de la cheminée, observait avec émerveillement les parures et accessoires. Son esprit enfantin ne s'offusquait pas d'être exclue de la fête. Sa bonté naturelle ne voyait pas la laideur parvenue et le mauvais goût de ses demi-soeurs. Gentille et soumise, elle rêvait...Si seulement elle pouvait y aller...Si seulement elle pouvait, elle aussi, avoir une chance de rencontrer le beau prince...

C'est l'idée qu'une jeune fille moderne, du XXIème siècle, se fait d'un bal masqué. Franfrleuches et falbalas. Danses ennuyeuses, genre valse, et relations avec le sexe opposé franchement platoniques. Bref, pas de quoi se réjouir.
Eh bien, les pimbêches américaines ont tout faux.

Un bal, en plus de demander des mois de préparation, en plus d'être un moyen irremplaçable de se montrer en grande pompe devant la haute société londonienne, en plus d'être toujours un moment d'amusement, était surtout, selon Elizabeth Camilla Witchard, un symbole d'une atmosphère particulière, colorée, douce et agitée en même temps. C'était indescriptible.
La façon qu'avaient les parures multiples et soyeuses de se fondre pour former un environnement d'étoffes chatoyantes et chamarrées... L'air, délicatement parfumé, avant l'arrivée des invités, de senteurs subtiles de fleurs, auxquelles s'ajoutaient celle du parquet ciré, des meubles neufs et du festin qui se préparait dans les lointaines cuisines du château. Puis, quand la pièce s’emplissait peu à peu d’une foule réjouie, le parfum de toutes ces dames et les colognes de ces messieurs se mêlaient -et, généralement, ceux ou celles qui commettaient l’erreur d’arriver avec une capiteuse eau de toilette de mauvais goût n’étaient plus réinvités. On pouvait faire confiance à la haute société londonienne pour avoir la main légère en s’aspergeant de parfum- pour former quelque chose d’irremplaçable, jamais semblable, introuvable ailleurs que dans un bal. Ce souvenir olfactif restait gravé dans la mémoire de la jeune aristocrate, comme pour certains l’odeur des crêpes au chocolat et à l’orange préparées par Mère-Grand. Il y avait de tout sur cette planète; de ceux qui s’émouvaient de lourdes nuances sucrées et chaudes flottant dans une cuisine décorée à l’ancienne, et de ceux qui ne juraient que par l’odeur d’une salle de bal.

Et puis, c’était indéniable, s’il y a quelque chose qui peut rivaliser avec le bal lui-même, c'était peut-être se préparer pour le bal. Et par se préparer, j'entends bien évidemment l'habillage et la coiffure, mais pas uniquement. Tout cela était peu de chose par rapport à l'effervescence qui commençait avec les rumeurs de la fête (il parait que le thème sera centré sur le printemps!), puis l'invitation, tant attendue et qui donne un avant-goût de la soirée. Puis le choix de la robe, des gants, des escarpins, des bijoux, de la coiffure, du maquillage. C'était encore plus incroyable si on se faisait créer une robe, ce qui n'arrivait que pour de grandes occasions.

Elizabeth avait bien conscience que tout cela pouvait paraître futile, sans intérêt et suprêmement superficiel. Tant d'heures passées à soigner, in fine, l'apparence qu'on aura pendant quelques heures! Oui mais.
Dans l'après-midi précédent un bal et dans tous les essayages, une atmosphère feutrée, presque ouatée, isolante du reste du monde, régnait, produite par la réunion de femmes (les hommes en étaient strictement exclus), ici pour s'admirer, se complimenter, discuter. Les pastels du boudoir les enfermaient dans un macaron géant et les heures filaient sans qu'on s'en aperçoive. Durant ces moments fugitifs, où sa mère supervisait tout ce qu'elle essayait, Lizzie se sentait... presque choyée. Oui, sa mère ne la regardait que pour ses beaux yeux et son teint de porcelaine, uniquement pour admirer le tombé de la soie sur ses épaules et sa chevelure blonde cascadant sur ses épaules. Mais elle la regardait. Elle seule. Annabel souriait, et pendant un instant, la fierté transparaissait dans ses yeux. Mais si, c'était elle qui avait mis au monde cette poupée de porcelaine. Il faut dire qu'elle aussi, il n'y a pas si longtemps, était une vraie beauté...
Et voilà. Un instant aimante, le suivant, elle ramenait tout à soi. Elizabeth, habituée, ne s'y attardait pas, le souffle encore coupé par l'impression fugitive d'avoir une vraie mère, souriante et protectrice. Elle n'existait pour de bon que dans ces moments-là. Même le regard des garçons ne lui donnait une telle impression de plénitude.

Autre chose qui lui plaisait énormément dans un bal: le plaisir d.agencer les couleurs et les matières, les poudres et les fards, les bijoux et les chaussures. Telle un peintre, Lizzie se sentait maîtresse de l'infini. Les possibilités qui s'offraient à elle étaient sans limites. Un papillon de cristal de plus ou de moins dans les cheveux serait le détail qui changerait tout, qui pouvait faire la différence entre la mise en valeur d'une beauté naturelle et la création artificielle de celle qui n'existait pas. Il fallait des détails, que tout soit soigné, préparé jusqu'au bout des ongles, raffiné et élégant. On était pas chez les nouvelles bourgeoises qui s'achetaient une robe toute faite, des chaussures blanches et un collier de perles! Non. Les Witchard étaient beaux dans les moindres détails.
Mais si par malheur un chignon était un poil surchargé, crêpé alors qu'il aurait été mieux lisse, perlé alors que la robe en était suffisamment parée, et on dirait que, voyons, Mlle Smithson aurait pu avoir la main plus légère. C'en était presque vulgaire...

Quand on y pensait, c'était surtout les ragots qui poussaient Elizabeth à s'apprêter à ce point. Elle aurait été aussi heureuse en cotonnade blanche. Ou presque. Du moins, elle essayait de s'en convaincre. Bon, d'accord, une robe toute simple de soie bleue, assortie à ses yeux, aurait fait son bonheur. Mais le fait d'être la risée le lendemain l'en empêchait. Comme quoi, la fameuse peer pressure, ça date pas d'aujourd'hui!
Oui, Lizzie n'essayait pas de le cacher: elle s'y soumettait, la plupart du temps. Mais si elle n'avait pas assez de confiance en elle pour briser les carcans, elle avait suffisamment d'intégrité pour s'éloigner de celles qui papotaient, et surtout, ne pas en faire partie. Elle aimait avoir des amis, connaissances, contacts, camarades, peu importe comment on les appelle. Elle aimait discuter, échanger des points de vue avec d'autres personnes, généralement de haut niveau social, cultivées et érudites. Plus particulièrement, elle éprouvait un plaisir particulier à montrer aux personnages importants, souvent des hommes d'âge mûr, des professeurs d'université ou des journalistes, à quel point elle était accomplie. Pure vantardise. Impressionner. Mais aussi montrer qu'elle était tout sauf une pimbêche ignorante qui annône bêtement ses déclinaisons latines sans rien y comprendre.
Le moment qu'elle préférait peut-être, c'était celui où le grand personnage, pensant lui dire seulement deux-trois mots quand on la lui présentait, parce qu'elle était la fille de Stephan Witchard, s'apercevait qu'elle était loin d'être aussi bête que ce que ses yeux bleus et sa belle robe laissaient prévoir. A partir de ce moment, quant on la considérait comme à la fois jolie, élégante, bien élevée, cultivée et créative, sachant parler plusieurs langues et jouer de quelques instruments, elle était qualifiée d'accomplie, peut-être l'un des plus beaux compliments à faire à une femme. Et Eliza en était fièrement orgueilleuse.

Accomplie. Pour elle, un but en soi, mais aussi un plaisir. Tout ce qui concernait la culture et le savoir l'intéressait. Tout ce qui relevait du domaine de l'art la fascinait, car la création était sans limites. Elle se perdait dans les méandres de la musique et dans les volutes de peinture d'un tableau autant, sinon plus, que dans le yeux de James.
Douée, elle l'était. Piano surtout, mais aussi dessin et broderie.
Mais généralement, même la qualification d'accomplie n'avait rien à voir avec ce que pouvait mériter un homme, par un exploit militaire ou un beau discours. Elle serait toujours considérée comme une femme-objet, et plus elle était accomplie, plus elle serait un objet beau, de valeur, intéressant et luxueux. Pour l'époque, elle était parfaite. Un vrai bijou, ou un diamant pur. La parfaite compagne pour un jeune homme.
Mais toujours inférieure à lui.

Et c'était aussi ce qui lui plaisait, dans un bal, dans le fait de préparer sa tenue avec minutie. Elle faisait d'elle-même et du tissu des matériaux d'arts, fignolait et créait autant qu'elle le voulait, avec la certitude que cette fois-ci son travail serait reconnu. Car, dans un bal, la tenue d'une femme est peut-être même plus importante que celle d'un homme.
Et Lizzie agençait couleurs et matières, essayant jusqu'à atteindre la perfection.

Cette fois-ci était importante. Le 20 janvier 1859, Elizabeth reçut le bristol doré orné des armes de la famille royale.
Les Witchard étaient de la noblesse suffisamment haute pour être invités aux grandes réceptions organisées par les Saxe-Cobourg-Gotha, voire les moyennes, quand Stephan faisait affert avec le prince Frédéric-Guillaume. Mais les petites réceptions intimistes étaient réservées aux proches. Les Wicthard, eux, saluaient profondément la famille royale, et Elizabeth osait penser qu'à la longue ils avaient fini par se souvenir de son visage, elle ne leur parlait que très rarement.
Mais un bal donné par eux était un véritable évènement. En l'honneur de l'anniversaire du neveu de la reine, Alejandro Gabriel, prince d'Espagne, de passage à Londres, pour ses vingt-deux ans, cette réception serait un bal masqué.

La robe choisie par Elizabeth fut une de ses robes les plus belles et les plus coûteuses, achetée six mois auparavant, qu'elle ne mettait qu'en de très grandes occasion. Elle avait hésité avec celle dont le bleu reproduisait exactement la couleur de ses iris, avant d'opter pour celle-ci, un peu plus recherchée. Toute de soie vénitienne, le corsage en était gris-bleu perle, froncé jusqu'à la ceinture. La jupe, un peu plus gris et brillante que le corsage, ne possédant pas ce nouvel accessoire à la mode, la crinoline, était pourtant très évasée et gonflée, amorçant cette tendance en vogue, le drapé.
Un collier de perles minuscules ornées d'une aigue-marine en pendentif sertie de petits diamants ornait son cou gracile, et les boucles d'oreilles assorties en complétaient le raffinement. Son chignon à la grecque, légèrement bouclé et orné à l'arrière d'une barrette de perles, ne laissait tomber aucune mèche, sauf celle qui s'en était malencontreusement échappée, encadrant son visage, alors qu'elle montait dans la calèche, emmitouflée dans sa capeline de velours. Un loup vénitien perlé mettait en valeur ses grands yeux.

Elle était fin prête.

Le coeur de la jeune fille s'emplit d'un mélange étrange de sentiments inhabituels, accentués par l'annonce du chambellan.
<< Le Duc de Surrey, Sir Stephan Witchard, la duchesse de Surrey, Lady Annabel Witchard, ainsi que Sir Damon Witchard et Lady Elizabeth Witchard.>>
Le bal en lui-même n'avait pas encore commencé, mais la salle était déjà bondée. Un silence se fit lors de l'annonce, mais environ la moitié des gens se tournèrent pour les voir entrer. Ceux qui étaient d'une noblesse plus élevée ou qui étaient plongés dans une conversation restèrent concentrés. La reine adressait ses salutations à la famille de celui que Lizzie crut reconnaitre comme le duc de Sussex, très proche des Saxe-Cobourg-Gotha.
Elizabeth, mêlée entre fierté, peur, lassitude, excitation et manque de confiance en soi, faisait ce qu'elle avait toujours su faire: sourire.

Pendant une heure, elle adressa diverses révérences à une bonne cinquantaine d'invités.
Certains étaient des amis, d'autres de bonnes connaissances, et discuté longuement avec un ami de son père de la chute de l'empereur Faustin Ier d'Haiti.
Elle n'avait pas encore rencontré un seul inconnu à qui faire montre de son savoir et commençait à s'ennuyer quand la musique se fit plus forte: la danse commençait.

Lizzie valsa avec James, avec qui elle était en froid depuis une bonne semaine mais à qui elle réservait sa première danse depuis les réceptions de ses treize ans. Elle espérait acvoir une chance de se réconcilier avec lui durant la soirée. Puis défilèrent quelques jeunes hommes, connus ou inconnus, qui ne lui firent pas grand effet.

Tout s'accéléra quant cet inconnu lui demanda une danse. Un inconnu, un véritable inconnu, pas quelqu'un qu'elle avait vu une fois ou deux. Ses cheveux noirs plutôt courts était le seul signe distinctif qu'on pouvait repérér. Grands yeux noirs, mâchoire carrée. Un masque, vénitien lui aussi, empêchait toute tentative de reconnaissance.
«Vous êtes absolument ravissante, milady.» fit-il avec une révérence en l'abordant.
«Aurais-je l'honneur de réserver la prochaine danse?»
«Avec plaisir, sir.»
La soirée s'annonçait bien. Et puisque James s'évertuait à danser avec lady Rich, elle pouvait farandoler avec son bel inconnu. Qu'à cela ne tienne!

Elle dansa longtemps, riant et souriant, mais parlant très peu. Elle avait tout oublié de l'importance de la soirée: la famille royale ici même, l'invité espagnol...
Le temps passa sans vraiment sembler passer.

Et trois heures d'incrédulité s'écoulèrent en une seconde lorsque la Princesse Alice, valsant avec le Roi, dit distinctement à l'inconnu:
«Je vous souhaite une excellent anniversaire, votre Altesse. La soirée vus plaît-elle?»

«Absolument», répondit-il avec un sourire qui sonnait faux. Un pli d'inquiétude barrait son front.

Incrédule, Lizzie opta pour la politesse. Incrédule, oui, c'était le mot. Quelle chance! Mais aussi: dans quel pétrin me suis-je mise? Car danser toute la soirée avec l'invité d'honneur qui se trouvait être le prince engageait plus que de danser avec un noble quelconque. Elle aurait droit à ces attentions de la famille royale qu'elle avait toujours souhaitées. Mais, pas de cette manière! Non, pas de cette manière. Elle se sentit envahie par des souvenirs de James. C'était James qu'elle voulait, seulement marquis, mais son James. Pas Alejandro Gabriel de Burbòn.

«Prince?» s'enquit-elle. «Aurais-je affaire à son Altesse d'Espagne? Je ne puis que m'excuser pour mon impolitesse. Je vous souhaite un très heureux anniversaire, Sire.»

Il la remercia. Il semblait heureux de la voir si bien réagir...Cela peinait Lizzie de devoir le décevoir, mais il fallait qu'elle se tire de ce faux-pas. Maintenant. Tout de suite.
La danse s'achevant, elle prit congé dans toutes les règles de l'art.

«Il me fut très agréable de danser avec vous, Votre Altesse. Je vous prie de m'excuser...»


Elizabeth se dirigea aussitôt vers le boudoir attenant à la grande salle de bal, histoire de reprendre ses esprits. Accoudé, à la fenêtre, James lui tournait le dos.

«James...»


Il se retourna et sourit.



.. • UN PEU PLUS SUR TOI :
▬ PHYSIQUE : Une beauté une fois apprêtée comme pour le bal... Mais tout simplement une jeune fille mignonne et adorable au naturel, quant elleva petit-déjeuner, et descend les grands escaliers, les cheveux ébouriffés, vêtue de sa robe de chambre...
On pourrait dire, et certains le lui disent, que ses yeux sont de la couleur de l'océan, ou de l'azur du matin. Que ses cheveux sont de l'or, ou bien des blés mûrs, que les toucher revient à caresser de la soie. Que ses lèvres sont délicatement rosées, ou vermeilles. Que ses joues s'empourprent d'une nuances pèche lorsqu'elle sourit.
Mais pour beaucoup de gens, Lizzie ne doit sa beauté qu'à de bons gènes, au maquillage et au soins constants qu'elle avait les moyens d'accorder à son apparence. Blonde aux yeux bleus, et alors? En Norvège, la population entière lui ressemblait.
Eliza n'avait nul besoin d'être considérée comme la beauté incontestable de l'aristocratie. Peu lui importait d'être vue comme stéréotypée, classique. Ce qui lui importait, et elle osait le dire - non, elle ne se foutait pas de la façon dont elle était perçue physiquement - c'est que les gens qui la connaissaient bien et l'aimaient bien se rendent compte de sa beauté, mais plus encore, de ce qui faisait son charme: ses yeux qui pétillaient, sa peau qui se couvrait de taches de rousseur quand la famille se rendait sous le soleil de Bath pour plusieurs semaines. C'était pour eux, et pour elle, qu'elle se faisait belle, s'habillait.
Question morphologie, Elizabeth était considérée comme mince pour l'époque, ce qui correspondait facilement à l'idée qu'on se fait d'une personne plus que normale aujourd'hui. Elle avait suffisamment d'atouts pour paraître une vraie femme, mais au XIXème siècle où cela était beaucoup plus célébré que la minceur, elle ne correspondait pas exactement aux canons de beauté question corps.
Pour elle, la beauté était ce qu'elle aimait rajouter au monde, par l'Art, et si cela passait par la pratique intensive des nocturnes de Chopin et des sonatines de Schubert; par une nature morte de fleurs ou par son propre visage, c'était du pareil au même. Elle était poussée par une véritable nature d'esthète.
▬ CARACTERE : Volontaire et déterminée, Elizabeth tente de réussir tout ce qu'elle entreprend. Un succès la rend peut-être un peu trop orgueilleuse, et un échec la mine lamentablement. Elle ne va pas jusqu'à mettre en oeuvre tous les coups bas possibles pour atteindre ses buts, mais n'hésite pas à faire jouer ses contacts pour avoir des conseils, de l'aide.
Ses objectifs sont multiples et variés: connaître les 60 exercices d'Hanon à la perfection, avec le métronome à 108; jouer avec excellence cette valse de Brahms. Asservir carrément James en le charmant. Écrire un essai; et aussi mépriser ses ennemies et le leur faire savoir: en particulier celle qui allait épouser son frère Damon et qui lui semblait une rivale douteuse et à démasquer.
▬ LOVE/HATE : La musique, la beauté, l'écriture, la lecture, le savoir, la mode et le stylisme, la calligraphie, la danse, les langues, sont ses raisons de vivre, vous l'aurez compris. L'amour aussi, qui la transporte et la fait vivre. Elle déplore son manque d'amitié: à part James et son frère Damon, personne ne la comprend vraiment, telle qu'elle est: superficielle et gâtée, mais avec un coeur fragile et un besoin de se dépasser.
Elle n'aime pas l'hypocrisie, mais en fait souvent preuve inconsciemment. Elle méprise royalement les ragots, les potins et le fait de descendre les malheureuses qui n'ont pas compris la dernière mode. Pour l'époque, elle pourrait être considérée comme libertine: ne voyant pas d'inconvénient à se faire courtiser et à aller plus loin que ce qui est autorisée, on la traiterait si ça se savait de jeune femme faussement pieuse. C'était faux; elle croyait en Dieu, mais ne considérait pas les jeux de l'amour et du hasard comme un manque à la religion.
▬ SECRET D'HISTOIRE : Depuis son plus jeune âge, quand elle est revenue de chez la nourrice et s'est rendue compte que sa chère mère était loin de la choyer autant que ne le faisait Miss Morghan, elle apris l'habitude de dormir avec un de ses foulards, caché dans son coffre durant la journée pour que personne ne le sache. Elle souffrait d'un manque d'amour maternel flagrant, qui était sûrement la cause de son besoin de paraître.

Emilie de Ravin

Cette fille à des yeux trop beau

Bienvenue parmi nous jolie blonde

Welcome

Elizabeth !!!! Je suis impatiente de rp avec ma meilleure ennemie. Bienvenue à toi !!!

Merci tout le monde! Oui, Emilie est adorable, je trouve aussi ^^. J'aurais tué pour Emma W. ou Keira K. mais je vais pas détrôner les majestés non plus y'a des limites. Mais bon, elle s'appelle Elizabeth (Swan/Bennet), qu'elle a des liens intéressants (notamment la meilleure ennemie Rain), et qu'elle se fait Ben Barnes, ça vaut 1000 fois le coup...

Bienvenue miss!

Bienvenue

Bienvenue ici

J'avoue, je me suis surpassée sur ce coup-là.

Merci encore! Super accueil! Je me souviens d'un forum où les 'bienvenue' étaient interdits dans les présentations parce ce que c'était soi-disant du flood... Aargh. Mauvais souvenir

Mdr ba ça tombe bien, ici les membres flood dans leur présentation xD on est là pour s'amuser et passer des bons moments donc si il y a trop d'interdits, c'est beaucoup moins drôle ^^

Elizabeth C. Witchard a écrit:

Merci encore! Super accueil! Je me souviens d'un forum où les 'bienvenue' étaient interdits dans les présentations parce ce que c'était soi-disant du flood... Aargh. Mauvais souvenir

Rah moi aussi j'en ai connus des forums comme ça
Ici ça n'est pas comme ça du tout =D

Ici, on est là pour s'éclater ! Bien sur, il y a des règles de vies minimum, comme partout mais on est plutôt cool ... XD

Fiche terminée! Yeah! J'ai fait un petit peu plus que 15 lignes au RP mais ça y est ^^.

Bravo magnifique histoire, tu est validée
Bienvenue parmi nous !

Ohlalala trop contente ^^!
Happy...

lol
Je vais chercher mes feutres et je te colore ton nom ma belle =)

Oui c'est ça fait du colori-age.
Et tu dépasses PAS!