Alyson L. Hilton | Une seule chose et toute votre vie change

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▬• Identity card •▬

Ça c'est moi !

© copyright photo
Commençons par le commencement
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Je suis un(e) petit(e) paysan(ne) !

NOM : HILTON.
PRÉNOM : Alyson.
AUTRES PRÉNOMS : Lucy.

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AGE : Vingt Ans.
NE(E) LE : 00/00/0000 (année inférieure à 1859) A : 1839 à Londres.
ORIGINAIRE DE : Londres.
HABITE : Dans une campagne près de Londres.

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GROUPE : Paysans.
CÉLÉBRITÉ CHOISIE : Leighton Meester.
Pictures or music

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▬• My Story •▬

Quelle est mon histoire ?
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Vous allez devoir choisir entre les deux sujets : le 1) ou le 2). Après avoir choisi une de ces deux options, effacez l'autre et remplissez le sujet que vous avez choisi.
Once upon a time...

..1) WRITE YOUR STORY :
« Bon, il faut que je raconte ma vie, mon histoire, c'est bien ça? Bon et bien, allons y, je crois que je n'ai pas le choix de toute façon. Je n'aime pas vraiment parler de ma vie, c'est gênant. Je ne sais pas par quoi commencer... Commençons par le commencement dans ce cas.

Je m'appelle Alyson Lucy Hilton. Alyson, c'était le prénom de ma grand-mère, et Lucy je ne sais pas trop en fait. Enfin, je ne le savais pas avant. Mais nous en reparlerons plus tard. Je suis née à Londres, le 10 mai 1839. Et oui, au XIXème siècle! Ce qui veut dire que j'ai vingt ans maintenant. Autant vous dire que quand je suis née, j'étais riche, bien sûr, il y avait plus riche que moi mais nous avions beaucoup d'argent. Mes parents possèdaient énormément de mines de charbon, ça rapportait beaucoup. J'étais heureuse. Ca fait très cliché, n'est-ce pas? La petite fille riche très heureuse. J'y peux rien, j'étais vraiment heureuse. Un temps, en tout cas. Plus le temps passait, moins ça allait. Entre mes parents, et puis je pense que nous avions de moins en moins d'argent. Je dis « je pense » parce qu'à huit ans, on ne se rend pas vraiment compte. On se rend compte qu'on a moins de barbies, et qu'il y a moins de nounous autour de soi, ma petite soeur s'en rendait également compte alors qu'elle n'avait que cinq ans. Mais mes parents se disputaient tout le temps.

Quelques jours après une violente dispute entre mes parents, je suis allée dans le salon. Je voulais demander à mon père si je pouvais aller faire du cheval. Je n'aurais jamais du y aller, parce que j'ai retrouvé mon père allongé sur le sol, dans une mare de sang. Au début, je ne me suis pas rendue compte de ce qu'il s'était passé alors je me suis approchée de lui, doucement. Je n'arrêtais pas de dire « papa, papa, ... » mais il ne répondait pas. Il n'a plus jamais répondu à personne. Mon père était mort. Je me souviens que je n'ai pas pleuré tout de suite. Je suis restée assise à côté de lui, et ensuite je me suis allongée sur lui. Ma mère a du nous retrouver quelques heures après. Je m'étais endormie je crois, car je me suis relevée en sursaut lorsque ma mère a crié devant tout ce sang. Quand elle est rentrée dans la pièce, elle pensait que nous étions tous les deux morts. Lorsqu'elle a vu que j'étais toujours en vie, elle s'est approchée de moi et m'a prise dans ses bras, elle pleurait. Alors que moi, j'étais encore très calme. En fait, je ne disais rien. Je n'ai plus rien dit pendant plusieurs semaines. Il m'arrive encore de me terrer dans un mutisme. Ma mère le sait et dans ces moments là, elle respecte mon silence. Mon mutisme se produit surtout à la date d'anniversaire de la mort de mon père. Enfin bref, je suis restée silencieuse de longues semaines. Je n'avais que huit ans. Mais c'était dur. C'est à l'enterrement que je me suis rendue compte que j'étais orpheline de père et c'est à ce moment-là que mes larmes ont coulé. Je les ai senti couler sur mon visage. Un torrent de larmes. J'ai alors senti la main de ma mère sur la mienne, ma petite soeur était à côté d'elle également. Elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait. Enfin je crois, mais elle pleurait. Nous étions liées.

C'est vrai, ma mère et moi, ou ma soeur et moi, nous étions liées véritablement à partir de ce jour. Nous sommes encore très proches. Je ne vais pas vous dire que je lui dis tout mais, en tout cas, nous pouvons compter l'une sur l'autre quoi qu'il arrive. Retournons à mon histoire. Peu après la mort de mon père, ça a fait les gros titres des quelques journaux qui existent. Et puis, des rumeurs ont circulé. Des rumeurs odieuses. Rien que d'y penser, ça me donne envie de vomir. Comme je l'ai dit, je n'avais que huit ans, mais d'un coup, j'ai grandi et je voyais ce qu'il se passait autour de moi. Et bien sûr, plus j'ai grandi, plus j'ai compris ce qu'il se passait. Des rumeurs disaient qu'il s'était suicidé, certaines disaient qu'il s'était fait assassiné, d'autres encore disaient qu'il avait complètement perdu la tête. Personnellement, je ne sais pas si il s'est suicidé ou si il s'est fait assassiné. En grandissant, je me suis toujours dit que c'était la première solution. En fait, c'est sûrement ça puisque peu de temps après, à la suite d'une courte enquête, la police nous a appris que mon père fraudait, et que nous croulions sous les dettes. A l'époque, je n'avais pas compris. Mais, nous avons été obligé de déménager. Nous nous sommes retrouvées à la campagne, sans un sou. Ce changement a été brusque. Je suis vite devenue autonome. Je m'occupais de ma petite sœur.

La vie à la campagne, ça change tout. J'aimais ma vie d'avant. Les soirées mondaines. Et puis, il y avait Tessa. Elle est ma meilleure amie. Elle m'a permis de tout surmonter. Mais lorsque ma famille a perdu tout son argent, nous avons commencer à moins nous voir. Vous vous rendez compte, une fille riche meilleure amie avec une paysanne. C'est impensable! Elle me manque tellement! Sa famille ne veut pas qu'on se voit, et je sais que Tessa est mal à l'aise lorsqu'elle est avec moi. Je continue de grandir, et je me sens de plus en plus seule.

J'ai quinze ans, je déteste ma vie à la campagne. Je déteste ces gens. Je me déteste aussi. Ce n'est pas une vie. Ces paysans se croit tout permis, il me prenne de haut, certains disent que je l'ai bien mérité parce que soi-disant lorsque j'étais enfant, je me moquais d'eux. Ce sont des idiots! Mais je me sens seule. Alors, je viens devant Big Ben, j'ai trouvé un petit coin secret, tranquille, où je m'assois, ferme les yeux et oublie tout. Sinon, je dessine aussi. J'adore dessiner, ça me permet d'évacuer ma peine et ma colère. C'est d'ailleurs là que j'ai rencontré Dylan Valois. Un aristocrate. Nous nous ressemblons en fait. Il m'a aidé. Il m'aide encore beaucoup! Je sais que je suis une des rares personnes dont il se préoccupe. Ca me touche beaucoup. Je sais que je peux compter sur lui.

Je suis au lycée, près de ma campagne. Et aujourd'hui, j'ai dix-sept. Je sais, je suis passée de quinze à dix-sept, mais ce n'est pas intéressant de savoir ce qu'il se passe entre les deux. En fait, un jour, je suis tombée sur des papiers dans le bureau. Je ne sais plus vraiment ce que je cherchais mais, en tout cas, je ne m'attendais pas à trouver des papiers d'adoption à mon nom. Et oui, j'ai appris que j'avais été adoptée. J'avais l'impression, à cet instant, que mon monde s'écroulait. J'ai remis les papiers à leur place. Je n'ai pas encore eu le courage de l'avouer à ma mère. J'ai fais des recherches. Ma mère biologique s'appelait Lucy Geffrey. Lucy, comme mon deuxième prénom. Maintenant, tout devient clair. Je n'ai trouvé aucune trace de mon père. Cela fait deux ans que j'ai l'adresse de ma mère dans mon tiroir, dans ma chambre. Je ne sais pas si je dois aller la voir. Si elle m'a abandonnée, c'est qu'elle avait une bonne raison, alors je n'ai pas le droit d'aller la voir, n'est-ce pas? Il faudrait que j'en parle à ma mère, ce serait la meilleure solution pour en savoir plus.

Vous voulez peut-être en connaître plus sur ma vie amoureuse, non? Et bien, il y a un an, ma vie amoureuse pouvait être décrite par le mot « néant ». En effet, je n'avais connu aucun garçon. Et puis, il y eu Konner. Je ne pensais pas me laisser attendrir par un paysan. Je les déteste tellement. Et puis, nous avons discuté, nous avons sympathisé. J'ai découvert un homme bon, et j'en suis tombée amoureuse. Je suis vraiment bien avec lui. J'ai l'impression d'oublier tous mes problèmes, comme lorsque je vais à Big Ben. En fait, il y a peu, il m'a demandé en fiançailles, et j'ai dit oui. Je suis heureuse.

Heureuse et malheureuse à la fois, voilà en quoi se résume ma vie! Cela vous va? Je crois que j'ai tout dit. Merci d'avoir écouté! A bientôt! »

.. • UN PEU PLUS SUR TOI :
▬ PHYSIQUE : « Il faut que je vous parle de mon physique, maintenant. Que voulez-vous que je vous dise? Je suis de taille moyenne, enfin certains diraient que je suis petite, je mesure un mètre soixante-quatre. J'ai de longs cheveux bruns, que je porte tantôt lisses, tantôt bouclés. J'ai un visage poupin, avec des yeux marrons très expressifs. Dans mes yeux, on peut lire beaucoup de choses, quand je suis en colère, quand je suis triste, quand je suis heureuse, quand je suis fatiguée. On sait tout avec mes yeux. Que dire d'autre? En fait, je plais beaucoup, je le sais, il m'arrive d'en jouer. Je sais que c'est mal, mais je suis comme ça, je n'y peux rien. C'est très difficile de se décrire physique ment vous savez. »
▬ CARACTÈRE : « Ah, c'est la partie la plus intéressante. Mais vous savez que vous posez trop de questions? Vous êtes trop curieux! Enfin, je pense que la première chose à dire est que je déteste parler de moi. De moi, de ma vie, de mon passé, de mon présent, de mes ambitions. Bien que j'en ai, j'ai énormément d'ambitions. Et j'ai assez de courage pour les accomplir, je le sais. Je n'ai aucun doute là-dessus. Même si je suis mystérieuse et secrète, je suis une jeune femme extravertie. Je m'intéresse à tout, je ne suis pas ce genre de personne renfermée sur elle-même, à déprimer sans arrêt. Je trouve ces personnes pitoyables. Bien sûr, il m'arrive d'être mal, mais je ne le montre pas à tout le monde. Vous voulez peut-être connaître mes mauvais côtés? Sans aucun doute. Et bien, je suis égoïste, et manipulatrice. C'est vrai, je ne pense qu'à mon intérêt, je fais tout pour arriver à mes fins et je ne laisse personne se mettre en travers de mon chemin. Je suis prête à tout. Et, je suis encore pire lorsque quelqu'un s'en prend à quelqu'un de j'aime. Je suis très rancunière. Vous serez prévenus! ».
▬ LOVE/HATE : « J'aime le dessin. Je dessine tout et n'importe quoi. Je dessine ce qui m'entoure, ce que je ressens. Mes dessins sont l'expression de moi-même et il est hors de question que quelqu'un me vole ça. Mes dessins, c'est toute ma vie. J'ai commencé à dessiner après la mort de mon père. Peu de personnes ont vu mes œuvres. C'est personnel alors j'ai du mal à les montrer. Enfin, j'aime les framboises et les beignets au chocolat. J'en mange tout le temps, ce doit être maladif. Je ne peux pas m'en passer. J'aime rester des heures à côté de Big Ben. C'est la seule chose à Londres qui me fait dire que cette ville est l'endroit que je ne voudrais quitter pour rien au monde. Cette horloge m'apaise. Bien, passons à ce que je déteste maintenant. Je déteste l'hypocrisie des gens, ils racontent n'importe quoi pour se faire bien voir. Des rumeurs qui ruinent parfois la famille, la vie des gens. C'est inhumain. Je sais que je suis une mauvaise personne mais je ne m'amuse pas à raconter n'importe quoi sur la vie des gens. Je ne sais que trop bien ce que cela peut faire aux personnes concernées par ces rumeurs, ces "on-dit". En fait, il y a tellement de choses que j'aime ou que je déteste que je ne peux pas tout vous dire ».
▬ SECRET D'HISTOIRE : « Mon secret, il est simple. J'en ai d'ailleurs déjà parlé, j'ai été adoptée. J'en ai parlé à personne. Ça doit être pour ça que c'est un secret! Je l'ai appris il y a trois ans. Je n'ai pas encore eu le courage d'en parler à ma mère, ma mère adoptive je veux dire. Il faudrait que je lui en parle pour plus de précisions. Savoir pourquoi ma mère m'a abandonnée parce que j'ai retrouvé ma mère biologique et je ne sais pas si je dois aller la voir ou pas. C'est difficile ».