Ce rendez vous avait été prévu depuis quelques jours. Andrew et Elena s'étaient croisés dans l'une des grandes rues de Londre et avaient prévus cette date afin de discuter. Discuter était quelque chose qu'ils faisaient assez souvent, presque à chaque fois qu'ils se voyaient, car ils s'entendaient tèrès bien. En effet, les deux jeunes gens étaient sur la même longueur d'onde par rapport à pleins de points différents. Par exemples, ils s'étaient crées eux-même une sorte de haine très forte contre la famille royale. Pour Elena, c'était même plus que ça. Elle ne supportait pas les personnes trop riches, qui avaient trop de pouvoir. Elle ne pouvait pas comprendre qu'on puisse abuser de son pouvoir et qu'on puisse profiter de sa richesse à mauvais eciant [désolé je ne connais pas l'orthographe de ce mot lol]

Ce jour là serai différent des autres, elle le savait. En général, lorsqu'ils se voyaient ils passaient ou directement au lit, ou il allaient boire un verre quelque part, et ils discutaient de tout et de rien, des prochaines lois sorties, des actions faits par la famille royale etc.

La jeune femme s'était habillée de vêtements blancs, propres et simples. Elle n'avait pas les moyens le s'offrir de belles tenues, de belles robes dorés, colorées et épaisses. L'hiver était toujours très froid pour les pauvres. Leur seul chauffage dont ils disposaient était leur cheminée et le propre chaleur. La date étant un jour d'été, Elena ne portait donc qu'une robe blanche légère, dont le vent soulevait le tissus au rythme de ses pas.

Marchant dans les grandes artères de la capitale, Elena essayait d'enticiper sa prochaine conversation avec son ami. Allaient-ils même converser ? Peut-être qu'il n'avait besoin que d'un moment de plaisir... Elle ne savait jamais à l'avance mais s'en fichait, car des deux manières, ils s'adoraient et se respectaient énormément.

Elena était arrivée devant la grande battisse où vivait son ami. Elle aplati inutilement son jupons clair et hésita à entrer. A chaque fois qu'elle venait, c'était la même chose. Elle frappait doucement, la servante de la maison ouvrait et lui souriait, comme contente que la famille reçoive la visite d'une personne du même statu sociale qu'elle, puis elle désignait le couloir, poliment. Elena appréciait cette femme. Elle était d'une petite taille, rondouillarde et souriante. C'était une femme naturellement délicate et discrète. Elles avaient échangées quelques mots un jour, lorsqu'Elena attendait qu'Andrew rentre chez lui. Elle ne fut absolument pas surprise de constater que la bonne était en fait une femme très censée dans ses propos.
Après ça, la paysanne rejoignait son ami et les deux se dirigeaient dans la chambre de ce dernier. Bien souvent, ils s'occupaient de manière naturelle, mais chacun appréciaient tout autant de converser, lorsqu'ils n'avaient pas la tête à faire des galipettes.

Mais aujourd'hui, Elena sentait que ça allait être différent. Elle n'en avait pas vraiment envie, appréciant sa virile compagnie mais elle le présentait.

Les rayons du soleil faisait apparaitre la transparence de sa jupe, laissant ses jambes fines se dessiner sous le tissus. La jeune femme hésita, encore, puis frappa trois petits coups calme mais distincts sur la porte.
Comme à son habitude, la servante ouvrit, sourit et la fit entrer, désignant Andrew de doigt.

-Bonjour Mademoiselle. Monsieur vous attendait.

Elena lui sourit, puis se retourna vers le jeune homme, qui la pris par la main, en hésitant. Pas un mot ne sortit de sa bouche avant qu'ils n'atteignent sa chambre. Lorsque la porte de celle-ci se ferma, il baissa les yeux et s'approcha de la fenêtre, sans un regard pour son invitée. Elena fut étonnée, mais ne releva pas ce manque de politesse soudaine. Il devait avoir quelque chose d'important à lui dire. Soudain, la jeune femme inventa toute sorte d'hypothèses quant au malêtre de son ami. Avait-il perdu quelqu'un de cher à ses yeux ? Etait-il malade ?
Andrew se retourna alors, regardant les lèvre d'Elena avec envie, puis détournant furtivement le regard, de nouveau vers le dehors. Elle ne savait comment réagir quant à ce malaise qui s'installait entre eux. Elle savait ce qu'elle voulait, mais ne pouvait deviner ses envies. Le silence s'installant de plus en plus, elle lança un coup d'oeil sur la pièce dans laquelle ils étaient. Elle connaissait cette salle par coeur, depuis tant d'années où ils se fréquentaient, er avait très envie de s'installer confortablement dur les draps de monsieur. Puis, elle reposa son regard sur le jeune homme.
Il était beau.
Sa peau et ses cheveux clairs faisaient ressortir le mystère qui émanait de son regard, de son être tout entier. Elle aimait le regarder, l'entendre parler. Car il était, en plus d'un très bon amant, un précieux ami pour elle. Ils avaient les mêmes opinions sur la famille royale, et en parlaient très fréquemment. Cependant, aujourd'hui elle n'avait pas vraiment envie de parler. Mais si c'était ce dont il avait besoin, elle ne s'y opposerait pas.
C'est alors que le jeune homme rompit le silence qui s'était installer depuis quelques minutes. En une phrase, Elena compris ce qu'il attendait désormais d'elle, sans pour cela l'accepter.

- Par changement, tu veux dire...

Elle n'osait finir sa phrase, et avança doucement vers son hôte, posant délicatement sa main sur son bras.

Elena avait bien comprit où il voulait en venir, mais n'en avait envie. Le corps du jeune homme lui imposait une attraction dont elle ne pouvait résister. Le jeune homme essayait de lui faire savoir qu'il voulait cesser cette relation, il ne voulait plus d'elle. Mais l'apprécierait-il encore en tant qu'amie ? Peut-être ne voulait-il plus jamais la voir ? La rayer de son cercle social ? La jeune femme baissa brièvement la tête, ne voulant montrer sur son visage toutes ces questions, puis la releva et découvrit le visage d'Andrew tout près du sien. Elle sentait qu'il n'allait pas résister à ses envies. Ils étaient pareil tous les deux.
Elena coupa son souffle, surprise de ce qui se passa ensuite. En effet, le jeune homme approcha ses lèvres et les déposa délicatement sur celles de la paysanne. Un frisson parcourut sa colonne vertébrale et empli son corps de désir. Leur baiser devint alors plus langoureux, tout en restant comme repoussé par Andrew. Il ne voulait pas continuer, mais quelque chose l'en empêchait, quelque chose qu'elle ne comprenait pas. Les mains de l'hôte glissèrent alors du coup de la jeune femme à son bassins, faisant frémir tout son corps et prise d'une envie incontrôlable, elle entoura la nuque d'Andrew de ses bras.
Leur baiser était alors plus passionné, plus avide et il fit avancer Elena, la poussant lentement vers le mur, afin d'y trouver de la stabilité.
La paysanne savait qu'il ne fallait pas qu'elle se laisse faire, car il le regretterai surement après, mais ne pouvait elle-même s'en empêcher. Elle était à ce moment plaine d'une envie incompréhensible et insaisissable qu'elle ne pouvait rogner. Il était si charmant, si virile et si naturel avec elle... Elle ne devait continuer à profiter de lui comme ça... Il ne fallait pas, c'était... C'était un manque de respect envers lui. Pourtant il était celui qui avait commencé.
La jeune femme se laissa aller quelque seconde dans les bras forts du jeune homme et recula son visage du sien, car elle ne pouvait savoir.

- On.. Tu.. Tu voulais me parler ?

En fait, Elena ne voulait absolument pas savoir, elle volait être égoïste et profiter de lui, de son corps à des fins simplement personnelles mais ne pouvait lui manquer autant de respect. Attendant sa réponse, elle plongea ses yeux clairs dans son regard et s'efforça de ne pas l'embrasser à nouveau. C'était dur, bien trop dur. Ce sentiment de frustration qu'elle éprouvait à son bas ventre, mais aussi dans tout le reste de son être. Elle voulait plonger dans ses bras et l'embrasser... Elle voulait se donner à lui pour en recevoir out ce plaisir intense auquel elle était habituée.
Ses lèvres la narguaient. Elle voulait les embrasser. Elle voulait mordiller sa moue d'enant perdu, mais s'y retint, attendant qu'il ne dise quelque chose. Attentant, patiemment..

Il l'avait fait. Il l'avait dit. Il avait osé lui dire qu'ils devaient arrêter tous deux de se voir. Il l'avait fait simplement, froidement, sans aucun remord. Du moins, c'était ce qu'Elena avait ressenti à ses mots, qui avaient été distants comme jamais. Elle savait parfaitement que c'était ce qu'il fallait, que c'était la seule solution, mais rien qu'à l'idée de savoir qu'elle ne le verrai plus, qu'ils ne pourraient plus jamais parlé comme les amis qu'ils étaient, mais aussi qu'ils n'auraient plus l'occasion de se toucher lui pinça le coeur. Ce n'était pas un chagrin d'amour, mais plutôt d'amitié, et un chagrin physique. Elle aimait être dans ses bras réconfortants, lui faire l'amour en riant, avec toute la simplicité et la tendresse du monde, ainsi qu'un profond respect. Cela était étrange qu'il n'y eut jamais été question d'amour dans ce duo, mais seulement d'amitié. Ils avaient une complicité qui n'avait d'égal et Elena tenait à ça. Elle ne voulait pas le perdre, elle en avait bien trop besoin. Ces moments d'intimité entre l'humour et le désir, entre rire et plaisir. Cela allait lui manquer, mais c'était le choix d'Andrew, et elle était d'accord, bien que son corps lui criait le contraire..
Il était prêt de la fenêtre de la chambre, et regardait au dehors pour ne pas avoir à la confronter, ce qui était ridicule étant donné qu'ils n'étaient que de simples amis ! Refusant cette ambiance trop gnagnan à son gout, Elena se força à dire quelque chose ::

- Ouais, je sais.. Le truc c'est que..

Lorsqu'il tourna la tête pour la regarder pendant qu'elle lui répondait, la paysanne eut une nouvelle fois une envie folle de lui sauter au cou, de le pousser sur son lit et de lui aire l'amour, une fois, rien qu'une fois, une dernière fois. Ne voulant pas gacher les efforts qu'il faisait, elle plongea simplement ses yeux dans son regard et continua ::

- ..J'ai personne d'autre à qui me plaindre moi !

Andrew sourit, Elena le suivit et se rapprocha, sentant la tension s'envoler peu à peu. Plus elle se rapprochait et plus elle sentait que la distance qui les séparait était en fait une barrière pour ne pas craquer, mais il était trop tard lorsqu'elle le découvrit, ils étaient déjà à seulement quelques centimètres l'un de l'autre.

- Tu vas ma manquer..

dit-elle alors, en baissant la tête et espérant que ces mots pourront l'empêcher de lui sauter au cou.