Fall To Pieces
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 ☀ Somewhere only we know ☀ Ω Freee :)

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Elizabeth C. Witchard

    Princess of her Secret Garden J'ai le ♥ g r e n a d i n e


Elizabeth C. Witchard

▬ Messages : 348
▬ Date d'inscription : 05/01/2010
▬ Ville où j'habite, où j'habitais : London, London, London.

♥♥ My life in London ▬
Rêve: Trouver l'amitié, filer le parfait amour avec James, démasquer et éliminer Lady Carolynn...
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MessageSujet: ☀ Somewhere only we know ☀ Ω Freee :)   ☀ Somewhere only we know ☀ Ω Freee :) EmptyJeu 4 Fév - 2:15

Elizabeth WITCHARD ;; Elena WOODS
☀ Somewhere only we know ☀ Ω Freee :) Eravin34qn4 ☀ Somewhere only we know ☀ Ω Freee :) Natalia-natalia-vodianova-7271311-100-100





On dit que la vie est injuste.
Et c'est vrai.
Que qui qu'on soit, qu'où qu'on soit, on sera toujours, inévitablement, inexorablement, infatigablement, insatisfait de ce qu'on a. L'herbe est plus verte dans le jardin d'à côté. Le Grand Sultan du Royaume du Soleil Dormant s'éclaterait bien à faire les vendanges. L'amiral de France, Monseigneur de la Lamberterie, a des rêves de piraterie, vivre au jour le jour, non plus collègue de la mer mais marié à elle, grimpant sur les mâts et s'accrochant aux haubans, le danger qui fait battre le coeur, le sel sur les joues et la liberté sur les paupières. Et on ne parle même pas de la grande majorité du peuple: mendiants qui aimeraient avoir un toit, paysans qui voudraient de quoi manger, citadins qui voudraient une grande maison, bourgeois qui voudraient être aristocrates, aristocrates qui rêvent d'être plus proche de la famille royale; et même dans la famille royale, la Princesse Victoria trouvait à se plaindre: elle aurait voulu une vie plus simple.

Elizabeth était plutôt contente de ce qu'elle avait. Petite poupée de porcelaine gâtée au possible, choyée aux macarons pastels. Elle connaissait l'actualité aussi vite que les journalistes, l'Encyclopédie de Diderot sur le bout des doigts, et était bien au courant des misères qui peuplaient le monde. Mais jamais, même si elle se l'imaginait de toutes ses forces, elle ne pourrait se représenter ce qu'était d'être réellement démunie.
C'est l'une des plus grandes injustices du monde: les riches ne se rendent pas compte de ce à quoi ils échappent. Lizzie sentait bien qu'elle avait énormément de chance. Énormément.Dans la rue, dans les journaux et dans les livres, elle voyait qu'elle avait une position privilégiée. Mais, ayant toujours eu tout ce qu'il lui fallait et beaucoup plus, le concept de manquer d'une denrée vitale ne s'assemblait pas dans son cerveau. Inconcevable.
C'était comme ça. Ce n'était pas volontaire.
Mais c'était comme ça.

Il est assez incroyable de penser que même une fille telle qu'Elizabeth, jeune, jolie, riche, intelligente, bien dans sa peau, cultivée, amoureuse, heureuse, égocentrique dans son petit monde où tout était parfait, puisse encore désirer quelque chose de plus. Mais le fait qu'elle le fasse prouvait bien que l'homme avait été créé avec la jalousie et l'insatisfaction dans les veines. Rares étaient ceux qui ne désiraient rien....Existaient-ils?

Eh oui. Quelques petites choses, toutes simples, manquaient à son bonheur. L'amour d'une mère qui ne la regardait jamais, jamais, jamais. Une relation un peu plus stable (bien qu'elle soit intimement contre le fait d'avoir un soupirant avec qui elle aurait une relations sans passion, avec seulement de l'amour). En accord avec son temps, elle savait bien qu'il lui faudrait se marier quelques années plus tard au maximum. Son plus grand rêve était que ce soit avec James Pritchard, l'homme de sa vie. Tenez, leurs noms se ressemblaient déjà énormément. Un signe, non? Elleah Williams n'avait rien à voir. Sauf que c'était elle que James, son Jamie, conduirait à l'autel. Oui, il n'en n'avait aucune envie, mais, si sa famille le forçait, il le ferait. Ça aussi, c'était quelque chose que Lizzie désirait éliminer de sa vie.
Oui mais voilà. Lizzie ne parvenait pas à se souvenir d'un temps où elle n'avait pas aimé James. Comme elle ne pouvait pas se souvenir d'une fois où ils avaient été heureux, en couple, plus d'une semaine. La vie amoureuse est rarement simple, même pour les aristocrates...

Quelques petites relativisations sur la vie tandis que, assise sur la berge au bord de la rivière qui ruisselait avec un son cristallin, serpentant entre les roches avec un murmure limpide, la jupe remontée, les bras autour de ses genoux, la tête dans ses main en coupe, elle se laissait aller à une douce oisiveté à laquelle elle n'avait pas assez droit selon elle. Ses parents lui laissaient la liberté, par jour de soleil, se promener dans la campagne des alentours de Londres, tant qu'elle se faisait accompagner. Ce jour-là, Liza avait prévu le coup, redoutant la suite de domestiques, en prenant avec elle le valet Peter et sa suivante, Catherine, dont elle savait qu'ils étaient fous amoureux l'un de l'autre. Elle n'avait pas tardé à être seule, c'était à peine si ce n'était pas Cathy, qui, par un sourire, lui avait demandé de s'éloigner.

Elle soupira en regardant les deux tourtereaux roucouler, assis l'un devant l'autre dans le champ d'à côté. Elle aurait bien aimé voir James, mais savait bien qu'il ne viendrait jamais ici, surtout après la soirée qu'elle avait passée au bras de Nicholas Anston, la semaine précédente. Le rendre jaloux l'avait bien fait rire....Elle le regrettait à présent.

Un bruissement se fit entendre dans les feuillages derrière elle.







Dernière édition par Elizabeth C. Witchard le Dim 11 Avr - 20:51, édité 1 fois
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Elena S. Woods
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Elena S. Woods

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MessageSujet: Re: ☀ Somewhere only we know ☀ Ω Freee :)   ☀ Somewhere only we know ☀ Ω Freee :) EmptySam 20 Mar - 12:29

    Pourquoi un homme ne savait se contenter de n'être qu'un homme ? Pourquoi on avait sans cesse le besoin de se sentir plus puissant ? plus riche ? La richesse était-elle un synonyme de bonheur ? Pour les gens aux revenus aussi limités que ceux de la famille Woods, cela ne rimait qu'avec confort et aisance de vivre, pas avec bonheur. Ces courtisans n'avaient aucune idée de ce qu'était le vrai bonheur. Le simple fait de sentir l'odeur du pain frais et de la confiture au petit matin l'était pour certaines personnes, des moments simples de partage, de famille. Surement les choses qu'on ne pouvait enlever aux paysans et qui étaient réellement importantes étaient bien plus simple que les bourgeois et autres partisans du moindre effort pouvaient penser. Elena n'aimait pas imaginer le fait qu'on ai pu croire qu'elle et sa famille enviait ces personnes, alors que ce n'était pas la cas. Bien sur, les Woods ne vivait pas dans une grande demeure aux lustres brillants et aux tapis neufs, mais ils connaissaient la vraie valeurs des choses. Evidemment, ils n'avaient pas de princes charmants à épouser, ni de marquis ou de duc à rencontrer chaque semaines, mais ils avaient de réelles amitiés, le genre d'amitiés qui n'étaient pas fondées que sur le statut social, mais ils pouvaient ressentir de vraies sentiments, qui n'étaient pas polluer par l'air bousculée de la ville. C'était d'ailleurs ce qu'elle ressentait pour Colin. Ce qui était étrange dans cette relation c'était qu'ils étaient totalement opposés. Elle était pauvre et il était fils d'aristocrates apparemment proches de la royauté. Elle passait ses journée à nourir les poules et à vendre et cultiver des pommes e terres alors qu'il était dans une école pour riches où il apprenait la médecine. Elle ne savait ce qu'il lui trouvait en fin de compte, car elle était tout ce qui pouvait repousser un homme de son statut :: Sa peau était dorée par le travail à l'extérieur, ses vêtements étaient vieux et habimés et sa toilette n'était pas soignée. Ele n'avait ni poudre ni bijoux pour cacher ses imprfections et aucune mouche ne décorait son visage. Ses cheveux n'étaient pas bouclés mais plutôt sauvages et abandonnés et ses mains étaient abîmées par le travail.
    Pour ce qui était de l'amitié, la paysanne avait des amis qui vivaient dans le même patelin, mais d'autres qui étaient citatdins... Et peu importait ce qu'on pouvait penser, les pauvres connaissaient les vraies valeurs de la vie et savaient traverser les épreuves la tête haute. Si on donnait ne serai-ce qu'une moindre corvée à faire à un aristocrate, sorait-il l'accomplir ? Si on leur demandait à quelle âge leur frères / soeurs et même enfants avaient eut la varicelle, soraient-ils ? Surement pas.
    Elena s'était rendu aux champs pour cultiver ses pommes de terres ce matin là, et avait décidée de passer par la forêt. Le chemin qu'elle emprintait n'aurait pas été très sur pour une personne qui ne connaissait pas les bois par coeur, mais ce n'était pas son cas. Depuis qu'elles savaient marcher, sa soeur et elle allaient y jouer aux aventurières et y détruisaient les méchants riches pour que le pauvre peuplue puisse survivre. Ce n'était vraiment qu'illusoir à l'époque, car elles n'étaient encore que des enfants et ne se rendaient pas compte à quel point les riches étaient puissants.
    Aujourd'hui allait être une dure journée. Elle le savait depuis son réveil, car le soleil tappait déjà affreusement fort pour l'époque de l'année. Le choix n'étant de la partie, elle du tout de même se résoudre à aller travailler. Lorsqu'elle franchit les derniers arbres de la forêt, elle apperçu une femme assise sur le seul banc qui des environs, le dos droit et la tête hute. Qu'est-ce que cette riche faisait-elle là ? Ils se croyaient vraiment tout permi. Les champs n'étaient pas des lieux où il était bon de se ballader, c'étaient des lieux de travail , des fardaux, des corvées. Mais ça, elle ne devait surement pas le comprendre...
    La jeune femme décida de ne pas l'aborder, ayant trop de travail pour perdre du temps, et passa devant elle calmement.
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Elizabeth C. Witchard

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MessageSujet: Re: ☀ Somewhere only we know ☀ Ω Freee :)   ☀ Somewhere only we know ☀ Ω Freee :) EmptyDim 11 Avr - 20:50

«J’aurais préféré être idiote.». Voila ce que se disait Lizzie, perdue dans ses réflexions au point de ne plus savoir ou elle se trouvait- ses yeux erraient sur le fil de l’eau, conscients de la beauté de l’instant, mais son cerveau ne se posait plus la question de savoir d’où venait la vision qui s’imposait sur sa rétine. Rêver, c’était peut-être là où elle réussissait le plus.- Oui, elle aurait préféré être idiote, tout simplement parce qu’elle aurait été parfaitement heureuse avec son argent et ses falbalas, ses bals et ses tenues, le fiancé qu’on lui aurait prévu et le serviteur avec lequel elle l’aurait trompé. Facile. Trop Facile.

Mais non. Il avait fallu qu’en plus de naître avec une cuillère en argent dans la bouche, Elizabeth naisse aussi avec un intellect non négligeable - si elle était loin d’être surdouée, elle était encore plus loin d’être bête. - Elle avait tellement lu de traités philosophiques, tellement parlé avec des hommes importants de politique et de commerce que son esprit argumentatif s’était considérablement développé. Et la contraignait maintenant à vouloir plus. Toujours plus. Enfin, pas plus d’argent. Quelque chose de différent. De nouveau. Un bonheur plus simple.

Liza était loin de dédaigner l’argent. Elle était plus que quiconque consciente du bonheur qu’il apportait, et de sa précarité - elle avait assisté à la ruine d’Alyson Hilton, une connaissance, et en avait été profondément marquée. Elle aimait le fait de pouvoir se parer, oui, mais encore plus le fait de pouvoir deviser avec Malcolm, se jeter dans les bras de James, lire, voyager, tout cela sans contraintes. Sans aucune entrave.

Avec la liberté de se lever tard dans un grand lit à baldaquins, de se blottir dans l’édredon, de se faire apporter un chocolat chaud au lit avec les dernières nouvelles, puis de lire pendant une heure, sans devoir se soucier de quoi que ce soit d’autre. Sans devoir se lever tôt le matin avant même les aurores, au moment où le ciel bleu foncé s’éclaircit peu à peu, pour travailler dans les champs toute la journée, comme cette jeune paysanne qui, après lui avoir lancé un regard assez ambigu - mi-interloqué, mi-railleur, un peu méprisant, sans aucune trace d’envie - s’apprêtait à la dépasser.

Ce qu’elle pouvait avoir pensé n’était pas trop dur à deviner: en plus du dégoût pour les richards roulant sur l’or que bien des petites gens du peuple éprouvaient, elle ne pouvait que regarder avec dédain cette jeune femme riche, qui envahissait l’endroit qui n’appartenait qu’aux villageois, qui ne connaissait rien de dur, rien d’âpre, rien qui puisse ressembler de près ou de loin à un travail acharné.

Sans savoir pourquoi, Lizzie sentit son coeur se serrer à l’idée d’être considérée ainsi - capricieuse, inexpérimentée, à plaindre finalement. Les plus pauvres ignoraient que les plus riches aussi savaient rire, pleurer, qu’ils n’avaient pas toujours confiance en eux. Liza avait beau avoir beaucoup moins de raisons de ne pas être heureuse qu’Elena, elle ne put s’empêcher de se justifier, maladroitement.

« Attends ! ».

Maintenant que la jeune femme, brune et très jolie, s’était détournée, Eliza ne sut plus trop quoi dire.

« Je voulais m’échapper. Londres, c’est ... une cage dorée. Il y a un ruisseau, ici...»

Oh, non. Ce qu’elle racontait n’avait plus aucun sens.

« Tu sais... je suis amoureuse, moi aussi.»

Moi aussi? Mais elle ne connaissait rien de cette jeune fille !
Bon. Tais-toi, Liza, ça vaudra mieux.
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