Alfred avait persuadé son pere qu'une ballhade au parc ne pouvait que le detendre , et que c'était trés bon pour ses poumons , que ca changerait de la chasse , et qu'ainsi il pourrait chasser plus longtemps n'étant pas ralentit. Le roi n'est pas facile a convaincre , acceptant cette sortie il mit quand meme une contrainte , que le jeune homme soit suivit par deux valets. Alfred alors fait une mince grimace avant de dire que ce n'était pas necessaire , que le parc etait bien frequenté , il avait finit par un petit regard timide et suppliant tout en restant fairplais et avec un soupir son pere avait finalement acdepté. Un grand sourire c'était alors eveillait sur le visage du garcon et il avait doucment fait une accolade a son pere , et avait quitté le palais au pas de course. C'était ainsi , son pere est lui gardait des rapports physiques fermés , Alfred ne se souvenait pas d'un moment de son enfance ou son pere l'avait par exemple prit sur ses genoux ou dans ses bras. Il avait toujours été dans ceux de nourrices. Pourtant le roi et le prince s'aimait extremement , mais ni l'un ni l'autres aimait vraiment les gestes d'affections en publique. Ils etaient toujours exposés aux yeux de tous , meme dans le palais , et donc leurs rapports restaient plutot superficiels. Les accolades , c'était le seul rapprochement qu'Alfred se permettait , et ca lui suffisait. Enfin , il traversa en courrant presque les jardins , il etait heureux que son pere ait accepter de lui laisser un peut de liberté , il allait aller au Hyde Park. Ce serait reposant. Cela lui ferait surement beaucoup de bien un peut d'air frais , l'atmosphere qui reignait au palais etant quelques fois trés ettoufante. En sortir faisait toujours du bien au jeune homme , et pouvoir s'evader ainsi dans les rues Londonniennes etait un vrais bonheur. Il portait une tenue classique , veste en velour , pantalon en mousseline , mais bien que ce soit tout a fait simple pour lui , aucunes personnes en dehors de son pere et ses freres n'étaient habillés masculienement aussi elegamment. Il etait donc facilement reconnut , surtout qaudncomme aujourd'hui , sa tete etait decouverte , et le soleil frappait doucement ses racines brunnes. Ce fut un soulagemment d'arriver au parc , car avant cela il avait echanger de nombreux sourires et des saluts polis de la main , bien que cela allait se prolonger , etre entouré de verdure lui fit un bien soudain. Il se mit a courir doucement , gardant une allure constante. Il etait trés courrant de le voir courrir , que ce soit comme ca dans les lieux publics ou dans les jardins du palais , il etait depuis son education tres sportif. Courir etait devenut essentiel afin qu'il garde la forme en permanence. Alors qu'il tournait pres d'un arbuste il vit Shannon. Shannon c'était une petite brunne , moins agée que lui , qu'il avait rencontrer il y a quelques temps dans Londres. Il sait trés bien qu'elle sait qu'il est prince , et elle n'a pas un seul signe de jalousie envers lui. C'est quelqu'un qu'Alfred apprécie beaucoup. Il ne sait pas vraiment qui elle est , mais il la rencontre souvent lors de sorties en ville avec ou sans sa famille. Quand sa famille est la , c'est plus compliqué , etant donné que son pere ne le lache pas d'une semelle et que dès qu'il s'eloigne trop , il le saisit doucement par l'epaule , et le ramene doucement vers lui. Car il ne veut pas qu'il parle a n'importe qui et qu'il ne veut pas qu'il s'eloigne de son milieu , la royauté. Dans ces moments la , il ne pouvait echanger qu'un sourire discret avec Shannon , mais quand il se trouvait seul , ils pouvaient alors echanger. Alfred courrut d'un pas vif vers elle , elle l'appercut et detourna donc le regard. Le jeune homme s'arreta doucement devant elle :

" - Bonjour ! Tu va bien ? "

J'étais assise sur un banc de l'Hyde Park. Déjà dans mon futur, j'adorais ce parc. Dès que je voulais me détendre, me reposer ou rencontrer quelqu'un, c'est là-bas que j'allais. Et je dois avouer que même si je suis retournée dans le passé que je n'ai jamais connu, j'aime toujours autant ce parc. Aujourd'hui je voyais Alfred. Oui, Alfred car je n'aime pas dire Prince Alfred. Je ne veux pas le juger en fonction de son statut social. Je viens du XXI^ème siècle et j'ai été élevée dans l'idée de ne pas juger les gens selon leur apparence ou leur argent. Je ne dis pas que je n'avais pas du tout été étonnée qu'il soit Prince mais je n'étais pas jalouse ou envieuse par rapport à lui. J'étais heureuse d'avoir rencontré Alfred. Cela m'avait beaucoup aidé lorsque j'étais arrivée. J'étais vraiment chamboulée de voir l'endroit ou j'habite dans le passé. Alors qu'en plus, je n'avais absolument pas demandé à vivre ça. C'est lors du premier jour dans mon passé qu'Alfred avait fait son apparition. Inutile de préciser qu'il m'avait été d'un grand soutien. Cependant, ce n'est pas si simple que ça. En effet son père, le roi, ne le laissait pour ainsi dire jamais seul. Ce qui complique un peu les choses car en effet, il semble contrôler les fréquentations de son fils. Et encore aujourd'hui, Alfred ne connait rien de moi. Comment lui dire que je viens du futur sans qu'il ne me prenne pour une folle dingue ? C'était impossible même si je ne doutais pas qu'il serait compréhensif. En effet, Alfred était un peu mon grand frère que je n'avais pas à cette époque. J'étais de plusieurs années plus jeune que lui et il tentait de me protéger, de m'aider. Peu importait à ce moment, je n'avais l'intention de le lui annoncer aussi tôt. J'attendais donc sur mon banc, de manière patiente lorsque de façon soudaine, je vis Alfred. Je lui souris

Oui je vais bien et toi ?


Je tapota le banc, lui indiquant la place libre qui se trouvait à côté de moi. Je ne me serrais pas doutée que j'aurais pu m'entendre aussi rapidement avec une personne qui n'est pas du même siècle que moi. Mais à croire, que tout est faisable...

D'ou venait Sharron ? Qui était t'elle ? Alfred n'en savait rien. Ce qu'il savait c'est qu'il l'appreciait enormement. C'était une des rares personnes a le considerer comme quelqu'un de normal. Meme quand elle avait decouvert qu'il était un prince , son attitude n'avais pas changé d'un pouce. Elle n'appellait jamais Alfred " altesse " , " majesté " , " Prince " , et cela plaisait enormement au garcon. Il se faisait appeller ainsi depuis toujours , et rencontrer enfin quelqu'un qui se fichait de ces belles paroles et qui se suffisait a l'appeller par son prenom sans avoir pour autant peur de finir dans un donjon. Sharron vait quelque chose de doux et attachant qui seduisait le jeune homme. Pas de facon amoureuse , oh non , il etait completement fou de Meredith et rien ne pouvait changer ce sentiment. Sharron , il la considerait comme une petite soeur. Il avait juste peur qu'elle se lasse de lui. A cause de son titre , le jeune homme avait l'impression de devoir mener une double vie avec la demoiselle. Lorsqu'il etait seul , il pouvait s'attarder , discuter tranquillement avec elle ... Mais lorsqu'il etait en presence de sa famille , il ne pouvait pas etablir de contact avec elle. Mais au fond le jeune homme refoulait cette crainte , il etait au fond de son coeur persuadé que Sharron comprennait parfaitement sa situation. La jeune fille etait moins agée que lui , mais elle semblait si moderne , differente , et ca plaisait au garcon. Il aimait tout les traits de caracteres que possedait sa nouvelle amie.

" - Oui trés bien. Tu aimes te balhader au parc ? "

Alfred s'asseya doucement sur la place que Sharron lui avait attribué , il avait alors l'impression d'entrer dans une bulle. De cet endroit , il ne voyait plus les regards indiscrets que leur lancait les passants. Ils reconnaissaient bien le prince , et devait sans doute se demander quesqu'il fichait seul et pourquoi il adressait aussi familierement pour l'epoque la parole a cette jeune file. Son derriere s'appuya doucement sur le bois du banc. Il passa doucement ses mains sur le dossier , et fit un sourire a Sharron. Elle etait si gentille. Elle acceptait parfaitement ce qu'il etait et cela rechauffait le coeur du garcon. Il avait parfois l'impression que les gens lui en voulaient d'etre le fils du roi , d'etre un prince. Surement par jalousie , ou par simplement haine de tout ce que Alfred et sa famille representait.

Je voyais bien les regards intéressés des passants. J'étais bien loin d'être dupe, je savais parfaitement que ça devait leur paraître choquant qu'Alfred parle à une fille dans mon genre. Il faut dire que je n'ai rien en commun avec eux. Déjà, vous regardez mon style vestimentaire. Je suis loin d'être en grande robe ou habillée comme une paysanne. J'ai le même style que j'avais avant de débarquer dans ce passé inouï. C'est à dire assez rock. En effet, j'aime les jeans collants et troués, les débardeurs trop grands et les hauts talons. Alors inutile de préciser que les gens me regardent très bizarrement. Mais au fond, peu m'importe, je m'en fiche royalement. J'aimais bien faire de l'humour un peu ironique et sarcastique. Bah oui, royalement fait fortement penser à Alfred. Cependant, je pense que pour mon bien, il vaut mieux que j'évite de faire ce genre de blague aux gens de l'époque dans laquelle je vis en ce moment même. D'ailleurs, je tente d'éviter beaucoup de mauvaises habitudes comme voler. Effectivement, au XXIème siècle, j'aimais dérober des choses un peu partout et dès que je le pouvais. Mais maintenant, c'est un peu plus compliqué car ici, c'est extrêmement mal vu comme acte. Attention, je ne vole pas pour voler. Je vole pour que l'on me remarque, que l'on me différencie des autres même si je n'ose pas réellement l'avouer. Et puis, ça me procure un haut cota d'adrénaline. Je dois avouer que ça fait du bien en passant, d'avoir peur de se faire choper à n'importe quel moment. En réfléchissant bien, je devais vraiment paraître étrange à Alfred. Enfin, c'est vrai ! Je fais bien plus moderne que les autres, j'ai une façon de penser différente des leurs, je ne leur ressemble pas vraiment. Enfin, ce n'est pas la même époque et ça saute aux yeux. Mais bon. Peu importe après tout, désormais je suis là... Alfred me répondit qu'il allait très bien et il me demanda si j'aimais me balader dans le parc.

Pour tout te dire, j'adore ça. Je passerais bien mes journées assise sur un banc de ce genre et à regarder les gens passer, repasser et encore repasser sans cesse. Ce type d'endroit m'apporte... comment dire... le calme. Je m'y sens bien. Et toi tu aimes marcher dans le coin ?

Je le regardais amusée. Je pense que je dois changer des gens qu'il fréquente habituellement. Il faut dire aussi, qu'il n'avait pas l'habitude de traîner avec des gens dont il est de deux siècles leur aîné. D'après ce qu'il m'avait dit de sa vie avec la royauté, je devais lui sembler bien bavarde. Le pauvre. Il n'en avait pas vraiment finit avec moi. Je commençait à penser sérieusement à lui dévoiler ma vraie identité. Mais j'avais la petite crainte qu'il me prenne pour une folle et qu'il ne me croie pas. Me lancer ou encore patienter ? Je voulais vraiment le lui dire. J'en avais un peu assez de garder ce gros secret alors que je le considère comme un bon ami. Peut-être étais-je déjà décidée car lorsqu'il me demanda à quoi je pensais si intensément, je me lançais...

Bon, écoute. J'ai quelque chose à te dire. Je te connais. Mais au fond tu ne connais rien de moi. Est-ce que tu es prêt à m'écouter, et à essayer de comprendre ?



[HS: J'ai essayé d'écrire un peu plus que la dernière fois ]

Oui , Alfred aimait ce parc , ces longue allées cheminées , entourées de verdures qui emanaient de douces odeurs jusqu'aux narines du jeune prince. Faire un avec la nature et un sentiment formidable comme ci on se sentait enfin vivant. Au palais , la vie etait monotone , on se levait d'un lit de velour , on s'asseyait sur des sieges ornées de pierres precieuses , on clignait doucement des yeux lors des longs discours qu'on nous tenaient , on s'asseyait et on attendait. Alfred n'était pas fait pour cette vie. Il detestait etre emprisonnée comme un oiseau en cage. Dès que l'occasion s'en presentait il tenter une approche pour sortir de la demeure royale. Ses parents ne comprennaient pas vraiment son attitude. Il pensait alors que le jeune homme se contenterait d'une vie passé dans sa chambre ? Ils le connaissaient bien mal pour penser cela. Alfred avait besoin de courir , de decouvrir des choses nouvelles , pour ne pas sombrer dans la melancolie. Quand Shannon lui demansa donc si il appréciait de venir ici , le garcon se passa une main négligée dans sa chevelure brunne ( petit tic qu'il ne cessait de faire depuis son enfance ) , fit un fin sourire a la jeune fille avant de repondre en toute honneteté.

" - Oui j'aime beaucoup venir ici. L'atmosphere du palais est trés ettouffante et dès que j'ai la moindre occasion de sortir et respirer de l'air frais , je le fais. "

Dans un sens , Alfred plaignait les gens qui devaient prendre soin de lui. Ses nourrices , il les avait bien fait souffrir , maintes fois il en avait changer , courrant partout , le jeune garcon ne cessait d'echapper aux gens responsables de sa personne , les bruits de pas précipités parvenaient jusqu'au roi qui grondait alors les chaperons de laisser un enfant si jeune sans surveillance. Et alors il virer. Mais Alfred ne s'en ai jamais voulut , pour pouvoir prendre sa defense , il faut avoir deja vequt la meme situation que lui , et peut de monde etait alors en position d'epprouver de la compation a son egare. La question suivante de Shannon fit un drole d'effet au jeune homme , comme si on vennait de lui jeter un seau d'eau sur la tete. Elle avait quelque chose a lui dire ? Il etait vrais qu'elle en savait beaucoup sur lui , et que lui ne connaissait d'elle environ que son prenom. Il voulait que Shannon n'est pas peur de se confier a lui. Il se pencha donc doucement pour fixer son regard dans celui de la jeune fille et avec insistance il lui repondit.

" - Bien sur. Dit moi. "

Alfred etait tout a fait en mesure de prendre du recul pour comprendre les gens. Il savait ecouter , mais aussi interrompre , il n'avait pas non plus sa langue dans sa poche , mais il en restait comprehensif. Il était content que Shannon veule lui en dire davantage sur elle , cela signifiait qu'elle lui faisait confiance. Et cela ravivait le jeune homme qui se sentit tout de suite plus detendu. Shannon avait une sorte d'expression a la fois serieuse et inquiete sur le visage. Mais qu'allait t'elle bien lui devoiler , le jeune homme mourrait d'impatience d'en savoir plus. Il se repassa une main dans les cheveux , ses doigts parfaitement manucurés se posant par la suite sur son pantalon. Decidement ce tic devenait vraiment important, mais le jeune homme ne pouvait tout simplement ne plus s'en passer.

" - Tu sais , tu peux me faire confiance. "

Alfred etait réputé pour etre quelqu'un de plutot ouvert d'esprit dans la vie. Et il entretenait ainsi un lien avec le peuple ,les differences de richesses , d'age , trés peut pour lui. Il appreciait de se faire des amis. Et quand il en trouvait , il faisait tout pour les conserver. En quelques temps Shannon avait prit une bonne place dans son coeur et l'amitié qu'il entretenait avec elle etait sacrée aux yeux du jeune homme. Elle semblait au bord des larmes. Cette histoire qu'elle racontait a Alfred le troubla un peut. Il ne pensa pas qu'elle était folle non , car il voyait dans ses yeux la sincerité. Alors qu'elle l'implorait du regard de la croire , le garcon la rpit doucement dans ses bras et la serra contre son torse. Les larmes coulaient sur les joues de la demoiselle. Cela mettait mal a l'aise le jeune prince qui n'aimait ni pleurer ni voir les gens pleurer. Il lui embrassa doucement le front avant de sourire.

" - C'est etrange. Vraiment etrange. Mais je te crois. C'est fou. C'est dingue. Mais je sais bien que tu dis la vérité. "

Alfred cligna alors des yeux , il venait de comprendre ce que Shannon venait de lui expliquer. Il aurait put être son ancetre. Fidele a ses manies il se passa la main dans sa chevelure et mordilla sa levre. C'est tellement incroyable , pour lui ce monde dans lequel il grandissait , il n'y avait rien , vraiment rien d'autres. Et il y avait donc dans un siecle des gens comme Shannon , epanouie , moderne ... Ce fut un petit déclic : voila d'ou venait sa modernité d'esprit !

" - Je t'avous qu'il va me falloir du temps pour assimiler cela , mais je m'y ferais , ne t'inquietes pas. "

Le prince de 17 ans avait dans son regard une sorte d'expression rassurante. Il regardait la jeune fille avec amour et amitié comme il regardait , sa famille , ses meilleurs amis , les gens qu'il aimait. Et donc Shannon bien evidemment. Il etait extremement intrigué par l'histoire de son amie , mais preferais ne pas la mettre mal a l'aise en la bombardant de questions.