Adélaïde Johnson ▬ « Je vous parie très chers qu’il s’agira d’une fille »
Stanislas Thybalt ▬ « Adélaïde mais que dites vous, il s’agira d’un garçon ! Robuste et vaillant, comme son père. »
Les quatre amis assemblaient devant une tasse de thé se mirent à rire.
Meredith Thybalt ▬ « J’espère que vous avez raison Adélaïde. J’aimerais tellement que ce soit une fille. »
Peter Johnson ▬ « Une fille, mais vous avez perdu la tête Mery, qui de nos jours préférerait avoir une fille qu’un garçon. »
Adélaïde Johnson ▬ « Peter, ne soyez pas si machiste ! »
Peter Johnson ▬ « Loin de moi cette idée ma douce. Pour quand est prévu l’arrivée de l’enfant ? »
Meredith Thybalt ▬ « Dans un mois environ, peut être plus.. »
Adélaïde Johnson ▬ « Comment l’appellerez vous ? »
Meredith Thybalt ▬ « Si c’est une fille Crystal. »
Stanislas Thybalt ▬ « Et si c’est un garçon Stanislas Jr. »
Meredith Thybalt ▬ « Quel prétention mon cher. »
L'ambiance était joyeuse, ils riaient encore

« Cette conversation avait eu lieu un certain neuf mai 1840 dans la maison de mes parents, Stanislas et Meredith Thybalt. Meredith, Mery Thybalt était enceinte de son tout premier enfant. Elle avait alors vingt-quatre ans. C'était une jeune banquière qui avait bien l'intention de se faire un nom dans la société Londonienne. Elle avait tout juste vingt-ans lorsqu'elle épousa un bel avocat de vingt-sept ans, Monsieur Stanislas Thybalt. Les parents de Meredith ne voyaient pas ce mariage d'un très bon œil, il n'appréciait pas vraiment Stanislas et n'étaient pas sur qu'il était comme qui dirait un bon parti. Oui, je l'avoue mon père est un peu paresseux. Contrairement à ma mère, il n'est pas très soucieux de savoir si il rapporte beaucoup d'argent ou pas à sa famille. Mais entre eux deux ce fut directement le coup de foudre. Quatre ans seulement après leur union, Meredith tomba enceinte. Les médecins n'étaient pas assez avancé pour prévoir si il s'agirait d'une petite fille ou d'un petit garçon... »

« Adélaïde et Peter Johnson étaient de très bon amis de mes parents. Ils étaient arrivés des États Unis quelques années plutôt et les deux couples s'étaient très vite lié d'amitié. Ils avaient l'habitude de se retrouver tout les quatre pour boire le thé, le samedi vers dix-sept heures. Adélaïde était la meilleure amie de ma mère, ainsi à ma naissance un certain neuf juin 1840 c'est elle qui fut désigné comme étant ma marraine.
Comme l'avait prédis ma mère, je suis bien né un mois après cette discutions. Je suis aussi une fille, oui cela je ne vous l'avez pas encore dit. Et je m'appelle Crystal, vas savoir pourquoi, ma mère aimait ce prénom elle l'a donc choisis pour moi, personnellement je l'aime beaucoup, il est original et il reflète plutôt bien ma personnalité »

« Mon enfance fut réellement heureuse. Mes parents même si ils n'étaient pas aussi riches que les membres de la famille royale par exemple, faisaient tout pour que je m'épanouisse. J'allais à l'école, je pratiquai la danse et l'équitation et j'avais beaucoup d'amis. Je n'habitai pas dans une très belle maison, au début. Mais lorsque ma mère est devenu banquière de la reine, notre vie à comme qui dirais changer. Nous avons déménagé dans une belle et grande maison, nous étions plutôt riches et nous passions beaucoup de temps au palais royal. C'est cette année même que Adélaïde Johnson mourut, victime d'une maladie lors de son accouchement. J'avais alors huit ans. Ce fut vraiment horrible, pour moi, mais surtout pour ma mère qui venait de perdre sa meilleure amie. La reine Victoria fut très conciliante, et n'en voulait pas du tout à ma mère d'être moins présente. Elle me prit en quelque sorte sous son aile, et elle devint ma marraine.