Le soleil perca a travers vers la grande fenêtre , et se refleta sur le mur recouvert de miroir , la lueur eblouissante aveugla le jeune homme qui se glissa encore plus en profondeur dans son lit , cachant sa tête sous les couvertures de soies. Soudain il entendit la poignet de la porte se tourner , la porte s'ouvrir et des pas se dirigaient vers la fenêtre. Il savait trés bien qui c'était : une de ces nourrices sans le moindre doute. Il profita des quelques secondes qu'il lui restait tout en comptant doucement les secondes dans sa tête ... 1 , 2 , 3 ...

" - Prince Alfred , le soleil est deja bien haut dans le ciel ! " susurra une voix feminine qui se voulait joviale mas qui enclencha simplement un grognement de la part d'Alfred.

Il n'avait pas l'envie de sortir sa tete de l'etau de soie qu'il s'était créer mais sentit la nourrice a proché et quand elle se mit a tirer sur un des pans de la couverture , Alfred se redressa soudain , tirant la couverture vers lui , se cognant a un des bareaux de son lit a baldaquin dans son sursaut.

" - Aïe ... " se pleigna t'il , se retenant de lacher quelques injures dans sa barbe , mais il preferait s'abstenir afin de ne pas avoir a supporter une reprimandation dès le matin.

" - Debout monsieur ! " cria Dellya , la nourrice qui perdait visiblement patience.

Alfred la detestait , depuis tout petit. Elle ne l'aimait pas enormement non plus. Maintes fois elle s'était fait reprimander alors qu'Alfred n'était qu'un enfant et qu'il arprentait en courant les rues de Londres , ignorant les cris de haines desespérés qu'hemissait justement Dellya.
Voyant qu'elle continuait a le regardait avec un air exasperer , le fixant d'un regard signifiant " mais que va t'on faire de toi ? " , ce qui lui entraina une mimique moqueuse que la nourrice decida d'ignorer. Elle lui tendit un grand peignoir de la couleur des armoiries royales et ou était brodé au dos les initiales d'Alfred. Il l'attrapa sechement.

" - Merci. " fit Alfred , aucune reconnaissance dans la voix.

Il mit le paignoir dans son lit , le nouant bien au niveau de son torse. Il se leva avec un gemissement plaintif et Dallya lui tendit des serviettes qu'il prit avant d'aller dans la salle bain. Sa nourrice , entra a sa suite. Elle humidifia avec soin une serviette d'eau chaude qu'elle tendit au jeune homme qui se le passa doucement sur le visage. La douce sensation de la serviette relaxa doucement le jeune homme qui n'eu pas le temps de profiter que Dallya lui prennait deja la serviette des mains.

" - Allons vous habiller monsieur votre pere doit vous attendre pour le repas. "

Alfred passa donc devant la nourrice , celle ci marmonna quelque chose que le jeune homme ne pervint pas a comprendre avant de le suivre. Ils allerent tout deux dans le dressing du jeune homme. Il se positionna devant le miroir a pied , un peut agacé , attendant que Dallya revienne avec ses vetements. Apres plusieurs ajustement de sa veste , de sa chemise , de son pentalon , Alfred chaussa une pair de chaussures en daim et sortit du dressing , n'adressant pas un seul regard a Dallya. Il quitta ses appartements et traversa les longs couloirs , descendit le grand escalier et rejoignit la salle a manger , qui était dominée par une immense table ou était installé sa famille. Il serra la main de son pere , de son frere , et fit la bise a ses soeurs et sa mere. Il regagna enfin sa place , se postant lourdement a la gauche de son pere qui le regarda d'un air de reproche face a sa discression.

Confut Alfred s'excusa poliment. Les politesses furent échangées. Alfred se tenait droit comme un I , mordant ducement dans une tartine de pain recouverte de confiture d'orange. Il ecoutait sa famille parler d'une oreille discrete jusqu'a que l'émissement de son nom le fit sursauter. C'était son pere qui l'interrogait.

" - Que va tu faire de ta matinée Alfred ? "

Alfred regarda avec un demi sourire son pere mais il resta la bouche fermée. Il n'avait strictement rien de prevu. Son pere ne reportait pas son intention. Alors qu'Alfred allait dire qu'il n'avait rien de prévu , son frere d'un an son ainé l'interrompit.

" - Je vais aller courir dans les jardins avec Alfred. N'est ce pas ce que l'on avait dit ? "

Alfred regarda son frere avec un regard legerement perplexe mais Edward ne le regardait pas , son attention c'était reporté sur son pere. Alfred acquiesca de la tête et finissa sa tartine en silence. Puis les discussions reprirent ,tandis qu'Alfred repartait dans ses rêveries mais il n'en eu a peine le temps : Edward se leva poliment.

" - Il vaut mieux qu'on y ailles maintenant on pourra respirer le bon air de debut de journée. "

Il contourna la table et posa une main sur l'epaule d'Alfred , ce qui fut le signal pour lui de se lever. Ce qu'il fit avant de s'excuser poliment envers ses parents et ses soeurs.

Les deux freres pousserent la lourde porte du palais et accederent ainsi a l'extrerieur du palais. Alors qu'ils se dirigaient d'un pas vif vers l'entrée des jardins , Alfred remercia son frere.

" - Merci d'avoir raconter cela a papa. "

Les premiers rayons de soleil transperçèrent la peau diaphane des fenêtres, offrant un brin de luminosité à si cette vaste pièce que fut sa chambre. Un soupir s'échappa de ses lèvres et, tandis qu'il contempla le paysage qui s'étala devant lui, derrière cette grande vitre qui le sépara de l'extérieur, Edouard repensa à sa nuit quelque peu agitée. Celle-ci fut très courte pour notre prince héritier qui fut debout depuis quatre heures du matin. Malgré ces longues heures interminables, le temps lui parut si court...à tel point qu'il ne put s'empêcher de laisser un brin de déception lécher les traits fins de son visage. Le ciel se dégagea peu à peu des nuées épaisses qui parsemèrent un peu plus tôt l'étendue infinie. Il espéra que la journée sera bonne...peut-être même excellente, qui sait?

Assis sur la banquette qui épousait la bordure de le fenêtre, Edouard se laissa distraire par des pas réguliers qui s'approchèrent de sa chambre. Il ne lui fallut pas longtemps pour reconnaître la personne qui vint frapper à la porte de sa chambre avant de s'y engouffrer d'un pas jovial.

"Bonjour mon prince, avez-vous bien dormi?" résonna la voix fluette de la nourrice.

"Bonjour nanny! J'ai passé de meilleures nuits que celle-ci..."

Edouard appéçia beaucoup Dellya qui s'occupa de lui depuis sa plus tendre enfance. Elle se fut toujours montrée bonne à son égard, lui remontant le moral quand il n'alla pas bien. Il lui offrit un ravissant sourire tandis que Dellya lui prépara un bain chaud et mousseux, attisant l'envie de notre prince de prendre un peu de bon temps au sein de cette eau exquise. Une fois qu'elle eut déposé le nécessaire pour sa toilette, elle lui fit une bise sur la joue et s'en alla pour s'occuper de son jeune frère, Alfred. Une fois que la porte fut fermée, il se déshabilla en un clin d'oeil et se laissa submergé dans l'eau chaude du bain.

"Mhhhhh que c'est bon!" lâcha-t-il dans un murmure lascif.

Une fois qu'il en eut fini avec sa détente matinale, il sortit du bain, prit le temps de faire sa petite toilette et enfila son peignoir blanc dans lequel il serait bien resté toute la journée. Il enfila un pantalon noir et une simple chemise blanche légèrement entrouverte au niveau de ses clavicules et, histoire d'être plue présentable, il termina sa toilette par une veste d'une même tête que son pantalon.

"Ca devrait aller comme ça..."pensa-t-il tout haut.

Après s'être enduit de parfum, il s'éclipsa de sa chambre et s'en alla dans la salle à manger. Comme d'habitude, son père arriva en premier et, déjà il s'installa sur son siège. Il vint le saluer, laissa un sourire étirer ses lèvres et vint s'asseoir à son tour à ses côtés. Le roi lui offrit un sourire en retour et, de sa voix grave mais plaisante, il articula;

"Toujours aussi matinale à ce que je vois!"

"Je peux en dire autant pour vous, père" rétorqua Edouard d'une voix malicieuse.

Ce fut sa mère qui vint briser leur future conversation, suivie par ses nombreuses soeurs. Elles vinrent toutes lui faire la bise avant de gagner leur place autour de l'immense table qui s'étala sur presque toute la longueur de la salle. Il fallut attendre quelques minutes avant qu'Alfred ne vienne les rejoindre. Quant tous furent assis, ils reprirent leur conversation...Edouard parla un peu de l'actualité avec son père tandis que sa mère prêta une oreille attentive à leur discussion. Finalement, le roi en vint à questionner son frère qui sembla quelque peu dans la lune et, histoire d'éviter des malentendus avec leur père, il décida de prendre la situation en main et brisa le silence pensant qui se fut installé pendant un quart de seconde. Il lui inventa une petite histoire et se releva poliment avant d'inciter son frère à en faire autant.

Lorsqu'ils furent hors de portée de leur famille et qu'ils accédèrent aux jardins, Edouard prit son frère par le cou et vint lui ébouriffer les cheveux.

"Mais de rien mon petit poyon! En plus, père n'était guère de bonne aujourd'hui, tu as évité un éventuel ouragan ah ah!"

Il le lâcha aussitôt et respira profondément l'air à plein nez...

"Aaaaah l'air frais!"

Après quelques pas, il se retourna vers son frère et ajouta;

"Bien, une envie de courir peut-être?"

Comment Edward faisait t'il pour etre aussi serein ? Alfred lui en etait parfaitement incapable et il considerait pourtant la pression mise sur les epaules de son frere plus forte que la sienne : lui il deviendrait roi. Alfred resterait prince , et cela lui suffisait totalement. Alors que de son naturel rêveur , Alfred sortait en compagnie de son frere en etant la sans vraiment l'etre il sursauta legerement lorsque son frere lui ebouriffer les cheveux.

" - Oui , j'étais bon pour une sacrée morale si tu n'avais pas ouvert la bouche. "

Oui , il etait redevable a son frere d'etre né ... Dire que si il n'avait pas était la ... Alfred aurait été roi ! S'imaginant sur le trone , il pouffa doucement , s'entrainant le regard perplexe de son frere auquel il repondit par un sourire fraternel croisé a un peut d'ironie.

Edward partit devant , respirant a pleins poumons l'air frais , puis se retourna demandant a son frere si il avait une envie de courrir. Celui exquissa un demi sourire avant de le rejoindre d'un pas vif. Les deux freres etaient sportifs , bien que Edward n'etant pas au niveau de superactivité de son frere , n'est pas autant pratiqué que lui durant son enfance. Alfred arrivant a la meme hauteur que son frere il acquiesca d'un hochement de tête et les deux freres se fixerent l'objectif d'une petite course.

Cela rappellait a Alfred son enfance : il avait toujours était trés proche d'Edward bien que celui soit plus demonstratif d'affection que son cadet. Il se souvenait qu'il jouer souvent enssemble dans les jardins , comme aujourd'hui en quelques sortes , sauf que que Alfred n'avait plus 5 ans et Edward n'en avait plus 6 non plus. Mais l'envie de prendre du bon temps avait perdurée au fil des annees.

Sortir permettait a Alfred de s'aérer un peut l'esprit , de sortir du cocon familial , bien qu'il soit accompagné de son frere. Car en depit de tout , au palais Alfred ne se sentait pas dans son element alors qu'il etait destiné a y passer toute sa vie. Le tiran de ses rêveries son frere l'appella

" - On y va ? " lui demanda Edward visiblement étonné de la faculté de son frere d'etre si songeur ce matin.

Alfred se resaisit , fit un petit sourire , et se frotta doucement les mains pour les chauffer , il faisait un peut froid a Londres , et il detestait courrir dans la fraicheur.

" - Oui oui ! "

Ils partirent alors en trombe tout les deux , maintenant une allure constante. Alfred sentait son coeur se remuait doucement dans sa poitrine et respirait exagerement , souhaitant prendre de l'energie ainsi qu'un bon bol d'air frais. Le vent se frottait doucement a ses goux et il pouvait sentir une sorte de force interieur lui rechauffer le coeur ce qui lui fit un bien intense.

Son frere et lui acceleraient doucement la cadence , ils saluaient d'un geste de main bref les jardiniers du palais qui les connaissaient depuis leur enfance. Alors qu'il commencait a prendre des couleurs Alfred decida d'engager une conversation avec son grand frere.

" - Au fait tu n'avais pas des projets toi ce matin ? "

C'est vrais apres tout , Edward avait inventé le pretexte de la course a pied pour epargner a son petit frere une longue lecon de morale de la part de leur pere , mais cela signifiait que lui non plus n'avait rien de prevu ? Alfred esperait ne pas avoir boulverser la matinée de son frere.

Alfred fut vraiment trop tendu par rapport à son frère...Ce dernier sourit, désirant que son frère se détende un peu en cette délicieuse matinée. Il s'amusa de la réaction de celui-ci lorsqu'il vint lui ébouriffer les cheveux.

"Encore dans tes rêves!"

Il ajouta par la même occasion;

"Et il n 'y a rien de pire que d'avoir une leçon de morale le matin...C'est le genre de truc qui bousille ton moral pour la journée!"

Il haussa les épaules et se laissa séduire par la beauté des lieux. Ah qu'il aima se promener à l'extérieur et respirer l'air parfumée qui émana des rosiers et des arbres fruitiers, il sentit un brin de liberté parcourir son échine, le faisant frissonner de plaisir. Il reporta ses prunelles perçantes sur son jeune frère et ne put s'empêcher de penser qu'il eut bien de la chance de l'avoir pour frère. Certes, il adorait ses soeurs, mais être le seul garçon de la famille, si ce n'est que son père, aurait sans doute été une autre affaire.

Il attendit que ce dernier le rejoigne, appréçiant passer du bon temps avec Alfred avec qui il alla souvent faire du sport. Ce dernier ne se fit pas prier et se hâta promptement dans si direction et, lorsqu'il fut à sa hauteur, il constata que Monsieur fut encore dans la lune...Décidément, Alfred fut bien lointain aujourd'hui. Il claqua des doigts, histoire d'attirer l'attention de son frère, et ajouta;

"On y va?"

Il aima la fraicheur et lorsqu'il vit Alfred ce réchauffer les mains, il lâcha un petit rire moqueur et proféra d'une voix remplie de malice;

"Serait-on douillet?"

Ils se mirent en route et parcoururent les jardins avec vigueur. Entrainé par cette course attrayante, Edouard constata que celà fit déjà quelques jours qu'il ne s'était pas défoulé comme aujourd'hui...Et pour tout avouer, celui lui procura un bien fou qui le fit tressaillir sur le moment même. Il sentit la fraicheur embrasser sa porcelaine avec entrain, ainsi que la chaleur embrasser sa peau, son sang bouillir dans chacune de ses veines et de ses artères, sentir le souffle chaud s'échapper de ses lèvres rougies...Le vide parsema son esprit, l'ôtant de toute pensée fourbe.

Alfred lui posa une question, une question qui fit rire notre prince hériter qui prit une seconde inspiration pour lui répondre;

"Oh si, mais ils pourront bien attendre..."

En effet, le prince aurait du avoir des cours de français et de politique...Mais de nature paresseuse, ce dernier préféra se laisser distraire dehors que de rester derrière un bureau à écouter les paroles d'un vieux bouc qui ne porta aucun intérêt pour Edouard. Certes, il montra un peu plus d'intérêt pour les cours maintenant, mais pas encore assez pour être présent à tous les cours.

Poursuivant leur petit galop, Edouard sentit l'énergie lui manquer...Et pourtant, il courut toujours et ne compta s'arrêta que lorsqu'il sera vide d'émotions.

"Et Comment ça va avec Meredith? Toujours le grand amour ?"

Il est vrai que a coté de son frere qui se revelait tres terre a terre , Alfred etait toujours dans les nuages , planant bien loin au dessus de sa dure réalité. Edward lui faisait d'ailleurs remarquer , cherchant plus a le taquiner qu'autres chose , a cela , Alfred repondait comme toujours par un fin sourire alors que ses joues rosisaient un peut.

Il acquiesca sur la remarque de son frere en ce qui concernait le fait de se faire attribuer une morale dès le debut de la journée. Alfred se rendit soudain compte qu'il ne parlait meme pas , lorsque son frere lui fit remarquer son coté " petite chose precieuse " , il repondit tout de meme avec assurance , ayant bien les chaussures cramponnés au sol.

" - Je tiens juste a ne pas avoir les doigts gelés. fit t'il avec un brin d'ironie dans la voix. Tu ne te pleindras pas si les tiens sont frigorifiés en rentrant au palais. "

Lorsque son frere lui repondit que oui il avait des projet , mais que ce n'était que peut de choses pour lui , Alfred ne putse retenir de sourire de facon amusé. Il aurait aimé d'etre plus detendu comme son frere mais cela ne faisait pas parti de son caractere. Edward etait tellement plus serein , il avait abandonné ses projets matinaux pour une course en compagnie d'Alfred , et ca le genait pas le moins du monde alors que si il etait a sa place , Alfred ne cesserait de se toucher les cheveux , tout en s'enervant tout seul.

Alfred s'estimait plus realiste que son frere , plus centré sur la vie. Il cherchait toujours a voir trés loin dans son futur. C'était surement le plus regretable dans l'attitude d'Alfred : il ne prennait pas le temps de vivre. Il transformait ses petits soucis en des montagnes insurmontables et cela jouer enormement sur son moral.

" - Ah , daccord. " fit t'il d'un ton a la fois surpris et rejouit.

Soudain Edward posa une question qu'Alfred aurait bien aimer eviter ... Sa relation avec Meredith. Toute la famille etait au courant , meme Louise , la plus petite , ce qui enervait parfois un peut Alfred. Bien qu'il aime d'une facon intense chaque membre de sa famille , il n'aimait ps que ses histoires parviennent a toutes les oreilles. Il aimait garder ses petits malheurs pour lui. Il aimait aborder le sujet avec sa soeur Victoria , tenter en vain de lancer la discussion avec son pere , mais c'était autres chose avec Edward. Il sentit ses joues prendrent une teinte ecrevisse et se passa la main dessus , priant pour que ses cheveux masquent un peut cette teinte tomate. Il n'avait pas envie de montrer a son frere quaborder ce sujet le mettait un peut dans l'ambarras.

Il se resigna a dire quelque chose , sachant bien qu'il devait affronter le sujet avec quiqonque l'aborderait avec lui. Il se passa doucement la main dn les cheveux , sans pour autant baisser le rythme de sa course avant de repondre d'une voix qu'il desirait detendue.

" - Ca va. On est très amoureux. Mais papa ne veut meme pas en entendre parler. Ce qu'il peut etre borné. " fit Alfred en lachant un lourd soupir.

Pourquoi son pere etait t'il aussi vieu jeu ? Etais ce si dramatique de marier un prince a une bourgoise ? Les rangs , la richesse , ca ne devrait d'ailleurs meme pas etre pris en compte.

Edouard aima bien taquiner son petit frère, ce fut toujours amusant de voir ses réactions et le jeune homme ne se lassa pas de sa présence. Il pensa finalement avoir bien de la chance de l'avoir à ses côtés. Alfred fut bien différent d'Edouard, ce dernier fut davantage lascif et spontané, n'hésitant pas à laisser de côter ses cours pour profiter de la vie, contrairement à son jeune frère qui serait plus terre à terre et ambitieux, ayant pratiquement déjà des projets en place pour son avenir. Son attitude serait sans doute plus honnête au sein de la royauté, contrairement au jeune héritier qui préféra satisfaire ses caprices et aller gambader à travers la ville pour se rendre à diverses fêtes populaires et courtiser quelques unes de ces jolies muses. Ce genre d'attitude ne fut guère la meilleure à adopter en tant que prince et héritier, Edouard le sut et même si sa très chère soeur Victoria le ramena toujours à l'ordre, il ne put s'empêcher de succomber à son instinct.

Quoiqu'il en soit, lorsqu'Alfred répondit à sa remarque, une brise plus fraiche que les autres vint geler le bout de son nez...

"Hé hé...brrr comme tu dis!"

Son frère eut bien souvent raison, on se demandait parfois qui fut le plus mâture des deux. Il osa jeter un coup d'oeil furtif vers la fenêtre du salon dans lequel il fut censé étudier et aperçut son professeur qui le scruta d'un oeil mécontent, Edouard lui fit un signe de la main et sourit de plus belle avant de reporter son attention sur son frère. Ce dernier fut mal à l'aise lorsqu'il eut aborder ses petites amourettes avec Meredith...Il sut à quel point son frère n'aima guère parler de sa vie intime, mais sait-on jamais. Princesse Victoria fut sans doute la plus subtile des confidentes? Voyant ses joues s'empourprer, il préféra ne pas gêner davantage son frère et lui fit une petite tape amicale dans le dos.

"Borné? Ah ah et le mot est encore faible! Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi...Mhhh étroit? Buté? "

Il sentit son corps se réchauffer, sans doute sous l'influence de l'effort.

"On se pique un petit sprint jusqu'au portail?" lâcha-t-il et ce, même s'il sut pertinemment que son frère fut bien plus rapide que lui.

Il ne laissa guère le temps à son frère de répondre qu'il se mit déjà en cour...Peut-être qu'avec un petit peu d'avance, il arriverait le premier au portail...peut-être?

"Rattrapes moi si tu peux!"

Alfred poussa un soupire , au moins il n'était pas le seul a trouver son pere butté , c'était deja cela ! Il aimait passer du temps avec son frere tout simplement car le voir si irreflechit lui faisait du bien et l'influencer positivement. On aurait put penser que en tant que grand frere , Edward aurait enseigner pleins de choses a son petit frere mais non. Leur relation n'était tout simplement pas ainsi. Il s'entendait bien car enssemble ils pouvaient se defouler et comme ils etaient fils du roi ils se comprennaient mieux que quiquonque. Bien que la franchise et le narcissime de son frere l'agacait parfois , Alfred adorait les instants passés avec lui et en reclamait toujours silencieusement. Silencieusement , il n'était pas du genre a piqué sa petite crise car il ne passait pas suffisament de temps avec son frere. De 1 il en passer suffisament et ne s'en plaignait pas et de 2 la seule personne de la famille encore en age d'agir ainsi était Louise , et meme Louise n'était pas aussi casse pied. Alfred vit son frere se retourner vers le palais et saluer quelqu'un de la main. De reflexe il se retourna et vit le proffesseur de son frere qui le fixait d'un air reprobatif. Alfred se mordilla la levre , comment son frere pouvait t'il étre aussi insconscient ? C'était de la folie d'avoir autant d'aplomb face aux proffesseurs du palais. Alfred n'aurait jamais la force d'agir comme son frere , pas qu'il soit timide et renfermé , mais il y a des limites qu'il ne voulait pas franchir. Autant il pouvait se faire insupportable avec sa nourrice qui l'exasperait autant que ce soit avec ses proffesseurs ou son pere il faisait de son mieu pour se tenir a carreaux.

Edward lanca un défi a Alfred avant de commencer a courir. Un sourire ironique naquis sur le sourire du garcon de 17 ans. Son frere , bien qu'il soit plus agé ne l'avait jamais battut a la course. Alfred avait fait beaucoup de sport etant plus petit et mine de rien il était toujours fiere quand il battait tout le monde dans les activités sportives. Il laissa son frere dans son delire lui laissant quelques instants d'avance , puis au bout d'un moment , il le rejoigna d'un pas vif et rapide , arriver a sa hauteur les deux freres se firent un moment des coudes , puis Alfred , poussé par l'adrenaline accelera la cadence , si fort qu'il avait l'impression que ses pieds bougaient tellement vite qu'ils ne frappaient meme plus le sol. Il le depassa et quelques secondes avant son frere et il posa fortement sa main doucement bronzée par le soleil sur le portail en fer forgé du palais. Il fit un sourire narquois quand son frere le rejoignit.

- Le jour ou tu me battra a la course n'arrivera pas de si tôt !