Fall To Pieces
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 One day, when I was walking... , with Elena W.

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Colin Adams

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Colin Adams

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MessageSujet: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyDim 7 Mar - 16:37

    .

    Le soleil était si lumineux que j’ouvrai mes yeux avec difficulté. Je me retournai dans mon lit, à droite, à gauche, puis me décidai à attraper ma montre à gousset en or, 18 carats. Elle me fut offerte à la mort de mon grand-père. Et je promis qu’elle vivra chaque génération de notre famille. Je remontai alors son mécanisme assez péniblement, puis je lus 9h05. Ce jour-ci, c’était mon jour de repos, et hors de question que je ne travaille. J’avais décidé de prendre ma journée, sortir de mes études, et profiter du bon temps qui me guettait depuis le début de la semaine. Je posai un pied par terre, puis l’autre. Je me levai doucement, à cause de ce mal de dos qui me rendait la vie dure depuis 3 jours, et allai ouvrir la fenêtre pour prendre un avant goût de l’air frais qui enveloppe mon visage après les rayons chauds et tendres du soleil. Je m’approchai de mon lavabo de chambre, et fis une toilette rapide de mon dos, mes dessous de bras, et de mon visage. Je réordonnai mes cheveux puis coupai un peu ma barbe. Puis, je m’approchai de mon armoire en bois, et en sortis un chemise blanche ainsi qu’un gilet court d’un beige très clair, à moins qu’il ne s’agisse d’un blanc cassé. Je pris aussi mon pantalon fétiche, que je ne portais que lors de mes jours de repos, à carreaux marron sur fond beige. Alors, j’enfilai mes bottes vernies et ma veste (d’ailleurs un peu trop large pour moi). Je pris le temps de ranger ma montre à gousset ainsi que mon mouchoir en tissu dans la poche intérieure de ma veste, puis je sortis de ma chambre. Je passai dans la chambre de mes parents les prévenir de mon d épart, puis descendis mes escaliers d’un air pressé. J’accordai un petit sourire en coin aux bonnes qui me saluaient poliment, puis claquai la porte derrière moi.

    J’habitais dans le centre de Londres, dans une rue très bourgeoise et très pratique car communicante à tout. Nous avions les bars d’un côté, les marchés de l’autre, et les lieux de promenades peu loin. Cependant, à force de rester trop près de chez moi, je m’efforçais à me rendre en ballade hors de Londres, afin de pouvoir profiter de plus de calme. Par minute, environ 10 calèches passaient par ici. Le transport de luxe pour promenade était très demandé au sein de cette rue, habitée principalement par des bourgeois et des aristocrates, et remplie de riches rendant visite à leur banquier. Alors j’en empruntai une, et me rendis au village dans lequel j’allai le plus souvent me réfugier lorsque seule la solitude pouvait me faire du bien. C’est un village calme, fleuri, avec peu d’animations, et peu de monde, le lieu parfait pour pouvoir profiter d’une belle balade lors du beau temps.

    « Richmond Upon Thames, au Richmond Bridge, s’il vous plait »


    Je tendis les pièces qui se trouvaient au fond de ma poche au monsieur conduisant la calèche, et je me mis à faire la discussion.

    « Il fait beau ! N’est-ce pas ? lui dis-je
    - En effet, c’est un temps parfait pour se rendre au Richmond Bridge, monsieur. » me répondit-il.

    Il me laissa sur le bord de la Tamise, à 50 mètres du pont, à côté d’un petit banc sous un vieil et magnifique arbre. Je m’assis alors dessus, en croisant les jambes, et en m’accoudant sur le dossier en bois. Je regardais l’eau qui coulait calmement sous mes yeux, ainsi que les deux canards qui le traversaient. Le temps était merveilleux, et le silence qui y régnait m’émerveillait. Je n’étais jamais allé regarder le pont dans de si bonnes conditions. Seulement trois personnes et un couple étaient là, à se promener. J’apercevais un jeune couple de bourgeois qui s’enlaçait en plein milieu du pont. C’est fou comme ils avaient l’air amoureux. A quelques mètres de moi, un vieil artisan avait enlevé ses chaussures, remonté son pantalon, et baignait ses pieds dans l’eau. Un peu plus loin, un pécheur était venu là. Et de l’autre côté de la Tamise, une jeune paysanne regardait le lac couler. De ma vue très mauvaise, je ne pus ni me la décrire, ni bien entendu la reconnaître.

    .
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Elena S. Woods
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyDim 7 Mar - 17:31

One day, when I was walking... , with Elena W. 70uip110
One day, when I was walking... , with Elena W. 70uip1

    Une journée magnifique se préparait et ce fut avec le sourire que je me réveillai ce matin là, alors que le soleil commençait à peine à se montrer. Je contemplais de calme paysage de ma fenêtre, et, sans faire de bruit, sortais de ma chambre pour ne pas déranger ma soeur encore endormie. Toute la maison était dans les bras de Morphée et je me préparai à faire mon habituel travail. Salopette enfilée, je pris une gorgée d'eau de la veille et sorti nourrir les poules. Le sac de blé était bien lourd pour son âge et il craquait sous le poids des graines, me faisant craindre le moment où il se déchirerai. Je me dépêchais donc de servir les volatiles, versant le blé contre les murs du poulailler. Le coq s'éclaircit la gorge, & commença à chanter, ce qui fit fuir ses dames hors de leur habitation. Il les suivit et je pu de ce fait fermer la porte. Ma mère la ré ouvrirai lorsqu'elle sera réveillée.
    Sentant la douce odeur de pain grillé & de lait frais, je me hatai à rentrer chez moi, pour me mettre quelque chose sous la dent. Mon ventre était habitué à ne manger que le stricte minimum mais j'aimai les moments de partage du petit déjeuné en famille. Après avoir poussé la vieille porte d'entrée grinçante, je me précipitai dans la pièce principale. Au milieux, trônait une vieille table en bois dégarnie par l'humidité, entourée de quatre chaises. derrière se trouvait le poëlle autour duquel nous nous installions l'hiver. Sans lui nous serions surement morts de froid d'ailleurs ! Je m'installai à la table après avoir aidé à mettre le couvert. De simples tasses fissurées avec quelques assiettes, des cuillères et des couteaux ronds, tous tordus. Nous mangions avec plaisir, rigolant et bavardant surtout au sujet du soleil qui était présent. La maisonnette était bien sombre mais les rayons pouvaient gaiement entrer par la porte que j'avais laisser ouverte.

    Après le repas, je décidai d'aller me promener et de profiter un peu du beau temps. Le dimanche était le seul jour où me soeur et moi n'avions pas à aller à Londres pour faire le marcher, et j'appréciais particulièrement ce jour de repos lorsque je n'étais pas obligé de rester enfermée chez moi à cause du froid. Je fis donc un brin de toilette, me changeai en troquant la vieille salopette contre une légère roche blanche d'été. Je savais que la chaleur n'était pas encore étouffante, mais cela me plaisais de la mettre. Je détachais mes cheveux et sorti de chez moi après avoir embrassé ma famille. Les ruelles étaient plus vivantes lorsque le soleil était présent, et les gens du village étaient sorti pour profiter de ses rayons. Je saluais quelques personnes brièvement et marchais en direction la Tamise. Ce cours d'eau m'étais très agréable les jours d'été, et j'aimais m'y baigner par les temps de canicule. Bien évidemment, je n'allais pas faire trempette aujourd'hui, bien que la chaleur tait présente. Après environs dix minutes de marche lente, je me posai sur l'herbe qui suivait la Tamise, allongeant confortablement mes jambes et respirant l'air frais et doux. Je regardais autour de moi. Au loin, des enfants jouaient à chat et courraient dans tous les sens, l'air heureux. Un tanneur avait les pieds dans l'eau et marchait lentement, dans la rivière. Il regardait ce couple de riches se tripoter sur le pont. N'ont-ils vraiment aucune pudeur ? La femme paraissait simple de visage, et quelque peu ronde. Elle avait bien sur la peau d'une pâleur qui ressemblait à celle d'une poupée de porcelaine comme le voulait la mode et portait une ridicule ombrelle pour ne pas prendre de couleurs. C'était l'une des raisons pour laquelle ma soeur et moi n'avions pas encore réussi à nous introduire dans une soirée de riche :: nous étions trop bronzées, étant donné que nous travaillions dehors toute la sainte journée.
    Quelques mètres plus bas, de l'autre côté de la rive se trouvait un homme, qui paraissait plutôt jeune. Sa silhouette m'était familière et je du froncer les yeux pour le reconnaitre. Choquée, je du me rendre à l'évidence :: c'était lui.
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyDim 7 Mar - 19:47

    .

    Mes yeux se fermaient peu à peu, ils hésitaient à se fermer complètement. Je profitais de chaque seconde de repos dans cet endroit calme qui était en ma possession. Mais un cri soudain me leva de mes pensées. J’ouvris les yeux sèchement, et remarquai le vieil homme se noyant dans la Tamise. Le couple de riches se recula sans faire un geste pour le sauver, le pécheur n’y prêta même pas attention, et je sautai dans l’eau sans même regarder si la villageoise allait, ou non, se jeter aussi. Cela ne m’aurait pas étonné, il est sur que tous les riches ne se saliraient jamais un doigt pour sauver la peau de qui que ce soit, mais les villageois hésitent rarement et préfèrent se jeter à l’eau. Eux, n’ont rien d’égoïste. Et on pourrait presque dire que j’ai leur mentalité et leur façon d’être. Les riches, je les trouve inintéressants. Toujours chez eux, à ne jamais se bouger le pouce du pied. Ils ne pensent qu’à eux, ne sont jamais agréables et gentils avec les moins riches qu’eux et souhaitent faire la guerre avec tous les autres afin de montrer qui sont les plus forts.

    L’eau était rudement froide, voir gelée. Même le soleil et le vent doux n’étaient pas parvenus à la réchauffer. La Tamise est bonne en plein été, en début Aout. Y mettre les pieds peut être agréable, mais il est sur que ce vieil homme n’aurait pas du s’y aventurer plus. Une fois à côté de lui, je le portai rapidement jusqu’au bord de l’eau, et le déshabillai de ses habits mouillés. Il respirait difficilement, et avait du mal à prononcer ses mots.

    « Merci fiston… »
    me dit-il.

    Je lui fis un petit sourire, et lui tapota l’épaule.

    « Je suis étudiant en médecine. Je vais vous demander de respirer bien fort dans de différentes positions afin de vérifier si vous n’auriez pas ingurgité trop d’eau dans vos poumons. » lui recommandai-je

    Je lui demandai d’abord de se mettre en position assise, puis sur le ventre, et enfin debout, la tête en bas. Je le raccompagnai alors vers le banc, lui recommandai de s’asseoir.

    « Merci encore… Vous savez, je me promenais le long du fleuve, et j’ai du trébucher ou glisser, et vous savez, de notre époque on a jamais apprit à nager !
    - On à qu’à dire que vous avez eu beaucoup de chance monsieur ! »
    lui dis-je

    La jeune paysanne s’approcha de nous, et je ne pris pas le temps de regarder son visage. Mais lorsqu’elle haussa la voix, qui m’était tellement familière, je ne pus m’empêcher de sourire.

    « T’aimes ça tant que ça, sauver les hommes en détresse ? » Me dit-elle avec un magnifique sourire.

    En effet, Elena et moi nous étions rencontrés au marché, alors que j’étais en train de sauver la vie à un homme blessé à terre. Elle, elle vendait des pommes de terre au marché, et moi je passais par là, comme chaque matin et chaque soir. Etant donné qu’elle occupait le stand le plus proche de l’homme, je lui avais demandé quelques instruments qu’elle se pressa de me donner. Je ne sais si le coup de foudre existe, mais je pouvais vous assurer que si son existence était prouvée, j’aurai pu être sur de l’avoir connu dans ma vie. Comment vous expliquer à quel point je ne faisais que penser à elle, depuis son premier regard ? Tout était magnifique chez elle … Son visage, sa coiffure, ses mains, sa si douce voix, et son regard… n’en parlons même pas ! Chaque jour, ma seule motivation restait mes passages, matin et soir, par le marché. Je passais devant son stand, lui faisait un coucou de la main, un sourire, un clin d’œil, et parfois m’arrêtais discuter. C’était mon bonheur de la journée. Je n’avais jamais connu une fille si douce qu’Elena, et n’avais certainement jamais eu une attirance aussi profonde.

    « Tu sais, je suis apprenti médecin… Je ne fais qu’exercer mon métier ! »


    Je lui fis un de mes sourires les plus charmeurs.

    .
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Elena S. Woods
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyDim 7 Mar - 20:49

    Pourquoi était-il ici ? Il vivait en ville pourtant, surement dans les quartiers chics d'ailleurs. On m'avait dit qu'il était aristocrate, ou fils d'aristocrate... Du moins, c'est ce que m'avait dit un jour un vieillard qui avait acheté un kilo de pomme de terre et qui m'avait vu le... Contempler. Je me rappelle exactement ce qu'il m'avait dit ce jour là car j'y avait longtemps réfléchit et était arrivée à la conclusion qu'il avait raison. « Ce jeune homme n'est pas fait pour toi ma belle, ses parents sont d'un haut statut social & très riches par dessus ça ! » Ces quelques mots m'avaient refroidis sur les frissons que se simple vue me provoquait. Je me rappelle la première fois que nous nous sommes rencontré. Un homme avait fait une attaque de quelque chose et était tombé raide devant mon stand de pommes de terres et lui m'avait demandé toute sorte d'instruments pour le réanimer. Je m'était d'ailleurs étonnée de les avoir, mais avais en quelques sortes contribué à sa remise en forme. Depuis ce jour, il passe très régulièrement devant mon stand et, lorsqu'il n'est pas pressé, il s'arrête pour discuter avec moi. ce comportement m'a toujours fortement étonné étant donné qu'il est... Riche, mais il m'a aussi charmé, jusqu'au jour où le vieille homme est arrivé. depuis j'ai su prendre mes distance, n'essayant de lui répondre qu'avec des phrases monosyllabiques et sans faire le moindre sourire.... Faisant mine d'être très occupée avec toute sorte de patients... Il est aussi arrivé que ma soeur me fasse des remarques à son sujet « vas-y, lance-toi ! Tu prends ton pieds & tu t'en vas ! Pourquoi tu te prends autant la tête ? » C'est qu'elle est mignonne ma grande soeur ! Ce n'est hélas pas si facile que ça, lorsque les sentiments s'en mêlent...

    Ce jour-là risquait de me torturer, surtout au niveau du ventre, ou tournaient sans arrêt des espèces de mouches, des papillons ou peu importe l'insecte. Mon coeur frissonnait rien qu'à l'idée de poser mon regard vers l'endroit où il se trouvait, et j'essayais d'oublier cette futile impression en m'énervant ridiculement sur le couple qui regardait les oiseaux voler. Soudain, la femme cria et tous deux firent un pas en arrière. Je regardai ce qu'il se passait et vis le vieil homme battre les bras, les visage dans l'eau. Je n'eus pas le temps de me lever que déjà Colin était à l'eau. Ce fut donc sans réfléchir que je me mis de nouveau sur mes jambes, qui tremblaient et passai le pont, sans un regard pour le couple.

    Lorsque j'arrivai aux côté des deux hommes, je me sentis ridicule et inutile. Pourquoi étais-je venue ? Colin allait me trouver des plus sottes et collante... Il me fallait dire quelque chose. J'hésitai une demie seconde, le temps que le vieillard se remis à respirer normalement et dis en essayant de sourire du mieux que je pu ::

      Elena ▬ « T’aimes ça tant que ça, sauver les hommes en détresse ? »

    Il me sourit et répondit que c'était naturel étant donné qu'il était médecin... Et j'eus envie de m'enfoncer sous terre, pour ne plus qu'il me voit.

      Elena ▬ « Je ne suis pas médecin mais j'y serai allé si tu n'avais pas plongé ! »


    De nouveau, il sourit, me faisant fondre sur place. Je devais avoir l'air tellement ridicule !
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyDim 7 Mar - 22:25

    .

    En effet, cela faisait un moment que je n’avais pas aperçu de sourires sur le tendre visage d’Elena. Depuis quelques temps, elle prenait de la distance et ça ne me plaisait pas du tout. Alors que je lui appris que sauver les gens faisait partie de mon métier, elle confirma ma pensée : bien sûr qu’elle aurait sauté récupérer ce vieil homme. Je souris de sa réponse, et décidai de la taquiner un peu.

    « Avec tes bras tous fins je ne suis pas sûr que tu aurais réussi à le sortir du fleuve, et dans tous les cas, tu n’aurais pas su le soigner ! » rigolai-je

    Mais Elena n’avait pas l’air d’avoir envie de rigoler de ma remarque. Le vieux, lui, avait rigolé. Ce n’était donc pas que ma remarque n’était pas drôle, mais bien qu’Elena s’en était peut-être vexée.

    « Je rigole Elena, j’te taquine ! »


    Je lui fis un petit sourire, auquel elle ne répondit pas. Étant accroupi près du vieil homme, je lui accordai le droit de repartir (n’ayant aucun problème de santé), et me releva face à la jeune fille. Ses cheveux brillaient et ses yeux étaient étincelants. Mon sourire cessa, mes yeux brillèrent. Il s’agissait d’une beauté comme rare j’en avais vu au long de mon existence. Mon regard croisa le sien, et ne voulu plus s’en détacher. Peut-être étions-nous restés comme tel, les yeux les uns dans les autres, pendant de longues secondes… pendant de longues minutes… où peut-être ne s’agissait-il que d’un rêve, d’une illusion. Je ne le saurai jamais. Mais ce qui est sûr, c’est que jamais je n’oublierai ce moment, ce regard si intense, si profond. Bien que je ne sois pas sûr qu’elle en ait été capable. Évidemment, qu’elle n’avait aucun sentiment pour moi, que je n’étais qu’un minable riche, habillé de petites bottines ridicules et coiffé bien trop élégamment pour elle. Avant, elle me rendait mes sourires, mes regards. Elle était contente lorsque je venais lui parler, ça se voyait. Mais désormais, on aurait dit qu’elle ne voulait plus de moi, qu’elle me rejetait, qu’elle me détestait. Je voyais en nous une vraie histoire d’amour, cachée mais réelle quand même. Je savais que notre amour resterait impossible, mais je gardais l’espoir qu’il marcherait quand même. Mais son attitude, sans même que je ne comprenne pourquoi, me faisait perdre toutes ces espérances. Elle me rendait triste, et je ne pouvais même pas savoir quoi me reprocher. Alors, je décidai d’aller directement le lui en parler.

    « Elena, ça te dit qu’on aille se promener ? » lui demandais-je afin que l’on puisse partir parler tranquillement.

    J’attendis sa réponse. Ce sera un oui ou un non, un « oui je veux bien de toi » ou un « non tu m’emmerdes » . Et peut-être, qu’enfin, je saurai ce qu’elle attendait de moi.

    .
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyLun 8 Mar - 21:21

    C'était évident que pour lui je n'étais qu'une pauvre paysanne frêle et sans défense, et il ne mesurait pas à quel point j'avais de la force. Tous les sacs de patates que j'avais porté depuis toujours avais développer mes muscles si bien que j'avais certainement plus de force qu'un homme bourgeois pouvait avoir. Après tout, qu'avaient-ils porté dans leur vie si ce n'était que la main de leur chère et tendre épouse ?

    L'homme était partit, nous laissant tous deux, seuls dans un silence profond. J'eus des envies de m'enfuir en courant, de me cacher pour qu'il m'oubli. J'eus un sentiment de lassitude lorsqu'il détourna le regard, j'en eus un de perte lorsque il le posa au loin. Son sourire était pour moi une drogue, et je ne pouvais me lasser de le contempler. Qu'est-ce que je devais être ridicule ! Il reposa ensuite ses yeux brillants sur moi, m'obligeant à plonger les miens dans ce regard qui me parut d'une immensité éternelle. Je ne savais que dire, je ne savais que penser. Ces bouillonnements en moi qui ne cessaient, cette excitation mais ce désespoir qui brisait la magie de ce moment. Il me fallait revenir à la réalité, il me fallait remettre les pieds sur terre. J'allais lui dire au revoir lorsqu'il me proposa d'aller nous promener. Nous... Tous les deux ? Bien évidemment je n'avais pas posé cette question à voix haute, mais un doute m'atteint lorsque son regard changea. Je m'empressais donc de répondre, sans même y avoir réfléchi :

      Elena ▬ « Pourquoi pas. »


    Je m'efforçais de rester le plus neutre possible, ne voulant succomber à son irrésistible charme. Si je m'étais laisser faire, je l'aurai surement embrasser depuis la première seconde où je l'avais reconnu. Quelle honte je pouvais être ! J'étais si naïve de cette personne qui m'était presque inconnue ! Peut-être qu'il me voulait du mal après tout ! J'en doutais fortement, mais qui sait ? Nous partîmes donc tous deux en marchant le long du canal, calmement. Je n'osais dire mot, intimidée par sa propre présence. Il était si différent des autres riches ! Il avait l'air si peu arrogant que j'avais du mal à penser que ce qu'il paraissait était naturel. Non, c'était impossible. Ce ne devait-être qu'un jeu pour lui. Après tout, quel fils d'aristocrate étudiant en médecine aurait voulu se balader avec une pauvre paysanne bronzée et mal coiffée comme moi ? C'était tout simplement irréel et stupide !
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyMer 10 Mar - 17:29

    .

    On marcha tous les deux le long de la Tamise. Le ciel se couvrait un peu, et un léger courant d’air frais nous frissonna le dos. Nous nous éloignions encore un peu plus du pont, puis nous nous enfoncions dans un petit bois ravissant. Il faisait assez frisquet, je décidai alors de prendre ma veste afin de la poser sur ses épaules dorées et nues. Au passage, j’effleurai la peau magnifiquement douce de son bras. Elle était magnifique. Contrairement aux autres riches, je trouvai que le bronzage avait son charme. Même si la peau foncée représentait majoritairement les pauvres, j’ai toujours trouvé qu’elle était loin d’enlaidir la personne. Je n’avais encore jamais rien vu d’aussi magnifique que le tombé de ses cheveux fins et doux bruns sur ses épaules bronzées.

    On passa devant un banc. Je proposai de s’y asseoir. On observa le paysage, avec seul le cri des oiseaux pour briser ce silence. Ni elle ni moi ne parlions, nous nous contentions de se jeter de brefs coups d’œil, de se faire de légers sourire. Un papillon vint nous rejoindre. Il se posa sur mon genou, et avait l’air de se reposer à l’air frais comme nous le faisions. Il était magnifique, d’un vert pâle et de légères tâches dorées étaient teintées ses ailes. Mais soudainement, il les ouvra de nouveau pour s’envoler dans le ciel, doucement, en s’arrêtant quelques secondes sur les branches qu’il croisait sur son passage. Nous le regardions tous les deux partir, et nous lâchions tous les deux un sourire. Ce silence me gênait plus que tout, et sans en avoir le cœur net, aucune discussion ne pouvait se faire. Il était désormais temps d’être franc avec elle.

    « Je pense que je suis tombé amoureux de toi, Elena. »


    Mais cette fois-ci, un silence glacial régna. Les animaux arrêtèrent de chanter, même les oiseaux s’étaient arrêtés de voler. Elena ne dit rien. Etait-elle choquée ? Ou s’y attendait-elle ? Je n’en savais rien. Son visage ne marqua aucune expression. Ni un « moi aussi », ni un « va te faire foutre ». Je ne savais ni quoi dire, ni comment réagir. Alors, avec un peu de rage dans le fond de ma voix, je décidai de lui demander clairement.

    « Tu ressens quoi au juste pour moi ? Je n’arrive pas à cerner tes sentiments. Sois tu me regardes comme un Dieu, sois t’es froide et distante avec moi. J’aimerai que tu sois franche avec moi. »


    Durant les quelques secondes entre mes mots et les siens, je n’espérais pas seulement qu’elle me dise qu’elle m’aime elle aussi. Je priai seulement pour qu’elle accepte enfin de me parler, de me dire réellement ce qu’elle avait sur le cœur. Vivre sans connaître ses sentiments, c’était trop dur pour moi. Et c’était décidé… Soit elle m’avouerait son ignorance pour moi, et je déciderai de tout oublier : cette femme, ce marché et toutes ces pauvres qui, finalement, nous rejetaient encore plus que nous, les riches, les rejetions ; soit elle admettrait ses sentiments, regarderait la vérité en face, et je déciderai de trouver une solution pour vivre notre amour tel qu’on le pourrait.

    HJ : Je suis vraiment désolée pour le retard, mais j'étais vraiment très très débordée ces deux derniers jours :s

    .
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyMer 10 Mar - 20:07

    Nous avions marché durant de longues minutes sans parler, et étions entré dans le bois d'à côté. Nos mains s'étaient frôlées à plusieurs reprises, me provoquant des frissons tout le long de ma colonne vertébrale. Je connaissais ces arbres par coeur, car j'y avais joué des heures entière pendant mon enfance, avec ma soeur. Mais Cette fois-ci était différente. Bien sur, elle n'était pas là, mais c'était surtout la présence de Colin qui me donnait une impression de nouveauté. C'était d'ailleurs une impression très agréable, car je n'avais jamais vécu que la platitude du quotidien. Tous les jours se ressemblaient dans ma vie. Lever aux aurores, nourrir les poules, aller planter / ramasser les pommes de terres pour ensuite aller au marcher les vendre. Ma vie était loin d'être le merveilleux compte de fée qu'on nous racontait le soir avant de nous coucher. C'en était presque pitoyable. Bien évidemment, j'avais arrêté de croire au prince charmant qui viendrai me délivrer car je m'étais très vite aperçu qu'ils étaient toujours riches, et que dans la vraie vie, les riches n'étaient que des sangsues avares d'argent et de pouvoir.
    Sans un mot, Colin me proposa de m'asseoir sur le banc, et j'aperçus avant de m'y appuyer nos prénoms, que Ginnie et moi avions gravé dessus un jour, il y avait bien longtemps de cela. Nos mains se frôlèrent de nouveau, et mon corps tout entier frissonna. J'étais gênée d'être assise à côté de lui, j'étais mal à l'aise de ce silence.

      Colin ▬ « Je pense que je suis tombé amoureux de toi, Elena. »


    Ce fut la seule phrase qu'il dit. Ce fut la seule phrase que j'entendis. Après ces mot, mon coeur était comme arraché entre ma terre et le ciel. Je ne savais que dire, que penser. La frustration que j'avais ressenti durant des semaines, alors que nous ne fesions que parler sur le marcher avait laisser place à une affreuse confusion. M'aimait-il vraiment ? Peut-être ne voulait-il que jouer avec moi. Peut-être était-ce un test psychologique qu'il devait faire pour ses études... J'étais perdue, muette. Mes yeux s'étaient agrandis par la surprise, et j'eus peur que ma bouche se soit ouverte. J'essayai de la fermer, heureusement elle y était déjà. C'est à ce moment là que je je devais répondre. Si je restai plantée là, comme une idiote il allait finir par s'en aller.

      Elena ▬ Je... Je suis étonnée. Tu ne peux pas ressentir ce genre de sentiments pour quelqu'un comme moi, c'est impossible...


    Je me levai, et ce fut avec surprise que mes jambes me portaient sans défaut. Il fallait que je parte, ou je risquais de faire de grosses erreurs. Si, comme il le prétendait, il m'aimait. Même si nos sentiments étaient égaux et réciproques, nous ne pouvions être ensemble. Il était fils d'aristocrate et j'étais une paysanne, sale et sans une rondeur. Tout le contraire de ce qu'un homme recherchait à ce jour. J'étais perdue, mon corps me disait de rester et ma tête me criait de m'enfuir.

      Elena ▬ « Je ne comprends pas. » Dis-je en me retournant vers lui. « Comment est-ce possible ? Nous ne pouvons avoir de tels sentiments l'un pour l'autre étant donné notre différence de statut social, il nous est tout simplement impossible d'imaginer ne serai-ce qu'une seconde de pouvoir construire quelque chose. Vous allez être médecin. » Voilà que je recommençais à le vouvoyer, comme le premier jour de notre rencontre car j'étais intimidée. « Je ne sais même pas ce que je ressens pour vous ! Cette passion qui émane de moi, de mon corps et que je ne contrôle pas n'est pas compatible avec le refus de ma pensée. Je ne peux être amoureuse d'un homme que je déteste pour la simple raison qu'il est tout ce que je haie. J'ai travailler trop dure pour ne pas vous cacher cette passion et je m'excuse si vous l'aviez compris avant moi. »


    Je devait passer pour une folle, une égoïste mais je ne savais plus quoi penser. Pensant que c'était le moment de partir, je fis une petite et rapide révérence, comme nous, pauvres avions appris à faire aux gens "de haute importance" et commençai à marcher le plus vite possible, m'enfonçant dans la forêt.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptySam 13 Mar - 14:42

    .

    Pourquoi disait-elle ça ? Pourquoi pensait-elle ainsi ? J’étais déçu, déçu qu’elle ne soit pas capable de s’accrocher pour son bonheur. Je pensais que c’était une femme forte, ayant vécu beaucoup de choses, et qui ne s’enfuyait pas devant les difficultés de la vie.

    « Je ne peux être amoureuse d'un homme que je déteste pour la simple raison qu'il est tout ce que je haie. »


    Je ne la comprenais pas. Elle se refusait du plaisir, elle se refusait du bonheur. Pourquoi ? Seulement parce que je n’étais pas un des leurs. Elle me blessa, elle me dit tout ce que je ne voulais pas entendre, puis s’enfuit en courant dans les arbres. Je la regardai, partir de plus en plus loin de moi. Puis, je la perdis de vue. J’échappai un soupire, une légère larme, et d’une manière attristée, me rassis sur le banc. Je ne savais plus quoi penser. Mais à ce moment là, il était sur que mon rêve aurait été d’être né villageois. De pouvoir la côtoyer tous les jours depuis ma plus tendre enfance. De pouvoir lui sourire librement, de pouvoir la toucher et l’embrasser autant que je le souhaiterai.
    Des pas se firent entendre derrière moi. Une demi-seconde de pur espoir d’un retour d’Elena me rendit fou. Mais c’était le vieil homme tombé à l’eau. Il s’approcha de moi, avec les quelques difficultés de la vieillesse à marcher, puis s’assit à mes côtés.

    « Tu sais mon grand, j’ai tout vu dans vos regards tout à l’heure. Vous êtes jeunes, vous êtes amoureux, mais vous avez encore beaucoup de temps. Tu trouveras un jour une femme qui te correspond vraiment. Sa famille côtoiera la tienne, tes parents seront heureux de marier leur fils et tu ne connaitras jamais de complications comme celles que tu tentes de te faire subir.
    - Et alors ? Je sais que notre amour fonctionnerait. Il serait de plus dix fois plus excitant de devoir se cacher sous des stands, dans des manoirs abandonnés ou dans la forêt pour se voir chaque jour, chaque après-midi. De devoir coucher ensemble dans une discrétion si intense qu’elle nous rendrait fous. Je l’aime, et je sais que ça peut marcher.
    - Si tu y crois, pourquoi l’as-tu laissée partir ?
    - Elle justement, elle n’y croit pas… »

    Le vieil homme n’eut même pas à répondre. Il se leva, puis repartit. Il était évident qu’il fallait que je la suive, que je la retrouve. Pourquoi prendre le risque de la perdre, alors qu’il s’agit de mon unique repère ? Aussitôt, je fus levé, puis je pris la même direction qu’elle en criant son nom aussi fort que je le pu… dans l’espoir de la retrouver.
    Cela faisait maintenant 5 minutes que je n’avais cessé de courir. Je me retrouvai perdu, au beau milieu d’une centaine d’arbres, même surement plus. Il était impossible que je ne la retrouve, je ne savais même pas vers où elle était partie. Je m’approchai du premier rocher, puis m’assis dessus. Il était trop tard. Et désormais, je ne pouvais que regretter de lui avoir avoué ce que je ressentais.

    .
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptySam 13 Mar - 15:09

    J'étais partit. J'avais fuis. C'était la première fois que j'avais choisi la facilité et je m'étais déçu moi-même. Pourquoi l'avais-je laissé dans ces bois alors que je savais qu'il était un homme de la ville ? Jamais il ne retrouverai son chemin alors que je connaissais chaque arbre de cette foret par coeur depuis mon enfance. Et même si il en sortait, je savais qu'à présent, tout était fini. Je repensais à ce que me disait ma mère lorsque j'étais petite fille « l'important n'est pas qui l'on est, mais ce que l'on pense. » Oui. C'était exactement ça. Même si je n'étais qu'une paysanne pauvre et poussiéreuse, même si je ne connaissais pas les bonnes manières et ne portais pas des robes de soie, il m'aimait. Je savais à peine lire, et presque pas écrire, mais il m'aimait. Il m'appréciait pour ce que j'étais, et respectait l'immense différence qui nous séparait. Pour ma part, il n'était peut-être pas sportif et n'avait pas une carrure protectrice comme la plupart des paysannes recherchaient chez un compagnon, mais il avait ma politesse et le respect. Il connaissait les valeurs importantes et puis... Il allait devenir médecin après tout ! N'était-ce pas là une preuve de générosité ?
    J'avais bien réfléchis, j'étais prète. Et même si cette histoire ne durait pas, même si nous aurions à traverser des difficultés et à effacer nos erreurs, nos différences, les sentiments étaient bien là, et ils étaient plus importants que n'importe quoi d'autre. Je décidai de retourner à l'endroit où je l'avais quitté une demie heure plus tôt, et fonçai le plus vite possible entre ces arbres qui m'étaient si familiers. Malheureusement, il n'y était plus et à ça place, un vieillard était assis.

      Elena ▬ « Excusez-moi monsieur, auriez-vous vu un jeune homme dans le coin ? Plutôt grand avec les yeux bleus... »


      Vieillard ▬Vous devriez profiter de votre jeunesse mademoiselle, ne vous fiez pas tant que ça aux apparences et briser cette carapaces que vous vous êtes crée...


    Je ne comprenais pas ce qu'il disais, et n'écoutais qu'à moitié. Je voulais simplement savoir où était Colin et voilà que ce vieillard venait à me donner des leçons ? Je n'avais pas le temps pour ça.

      Elena ▬ « Pouvez-vous juste me dire par où il est parti ? »


      Vieillard ▬ Oui, euh... Il hésita une demie seconde et me montra un arbre du doigt. par là je crois.


    Je le remerciai brièvement et me remettais à courir. Je ne savais pas où aller mais j'avançai, espérant l'apercevoir. Je du courir quelques minutes avant de découvrir une silhouette révante sur un rocher.

      Elena ▬ « On peut toujours essayer. »



[ désolé c'est ultra pourri xD ]
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyDim 14 Mar - 18:42

    .

    On dit que toutes les bonnes choses ont une fin. Toutes ces semaines à pouvoir la voir, lui parler, lui sourire… Etait-ce cela la « bonne chose » ? Etait-ce tout ce dont je méritais d’elle ? Peut-être que ça c’était fini ici, et en effet, je regrettais de ne pas avoir plus profité d’elle, surtout de ne pas l’avoir prise et embrassée sans même lui demander son avis. Au moins, j’aurai goûté de ses lèvres une fois dans ma vie. Je pensai à son futur mari, à la chance qu’il aurait eu de pouvoir la toucher autant qu’il le souhaiterait. J’imaginais leurs futurs enfants, en train de jouer dans ces arbres. Ils seraient tous aussi magnifiques, tous aussi rayonnants de beauté, de joie. Il était sûr en tout cas que cette femme m’obsédait, et c’était mauvais pour moi que pouvoir ressentir une telle chose existe sur Terre.

    Je pensai à ce qu’avait dit le vieil homme. Finalement, il avait peut-être raison. Peut-être que j’aurai connu un vrai bonheur, sans fin, avec une femme avec laquelle j’aurai pu assumer ses différences sociales. Mais, bizarrement, connaitre le bonheur sans Elena me semblait impossible. Et si je ne la retrouvais pas, jamais je ne l’aurai connu. Ne sachant même plus quoi penser, ayant l’impression qu’on m’eut arraché le cœur, je posai ma tête entre mes coudes, sur les genoux. Je me sentais vide, seul, arraché. Je pris ma gourde de whisky, rangée dans ma veste, comme d’habitude. Je l’ouvris, et choisis de consoler auprès d’elle. Je pris une gorgée, puis deux. J’en enchainai encore quelques unes, et ainsi de suite. L’alcool était parfois mon refuge, lorsque j’allais mal. Je n’avais rien d’un comportement d’alcoolique. Mais parfois, j’aimais me sentir dans un état qui me permettait d’oublier tout ce qui n’allait pas.

    A ce moment là, Elena arriva. Dans l’état second dans lequel j’étais, je mis du temps à réagir. « On peut toujours essayer » me dit-elle. Je tournai la tête vers elle, lui souris, puis lâchai un petit rire. Tout d’abord je ne répondis pas. Elle était revenue. Elle avait décidé, comme moi, de vivre une histoire ensemble. De prendre le risque de perdre chacun le respect de sa famille. Que diraient mes parents s’ils apprenaient ça ? Ils me banniraient de chez eux, ils m’enverraient se faire voir ailleurs. Mais franchement, je m’en foutais. Le plus important, c’était elle. Et même si notre histoire ne durerait pas longtemps, j’aurais au moins connu le vrai plaisir, le vrai bonheur. Avec ou sans fin, peu importait... Je posai ma main sur le rocher, à côté de moi, question de lui proposer de s’asseoir là. Je tendis la gourde vers elle.

    « T’en veux ? »


    Je sortis un sal rire d’ivre. N’ayant rien mangé de la matinée, j’étais devenu vite saoul.

    « Je suis d’accord avec toi Elena, on peut toujours essayer. »


    Je tendis la main vers elle afin de la poser sur sa nuque. Puis, je ne la quittai plus du regard. Sa beauté me rendait tellement fou ! Je ne pouvais cesser de contempler ses yeux, ses joues roses, son menton indiquant la perfection, et ses lèvres qui, rien qu’à les regarder, me faisaient des frissons. Je rêvai de l’embrasser, de la serrer dans mes bras. Mais était-ce ce dont elle attendait de moi ?

    HJ : Nan c'est moi je m'en sors très mal :s

    .
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyLun 15 Mar - 17:14

    Il avait posé ses mains sur ma joue et je tressaillais de plaisir. Sa peau était plus douce encore que je l'avais imaginé. Il bougeait doucement son pouce frôlant délicatement ma peau et j'eus envie de l'embrasser. De plus nos visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et je pouvais sentir son souffle caresser ma peau. Sa boisson avait laisser une légère odeur sur lui qui ne me dérangeai pas. Les paysans avait l'habitude d'avoir une bonne descente et j'y était habitué. Elle m'était presque familière, réconfortante. Ne voulant succomber à la tentation de ses lèvres, de son sourire, je me reculais lentement et repris le mien. Je n'arrivais pas à respirer normalement lorsqu'il était là, et surtout quand nous étions près l'un de l'autre. Dés que je me savais en sa présence, mon coeur s'emballait et mes poumons se rétractaient de manière impressionnante. Mais étonnement, ce n'était pas dérangeant. Au contraire, j'aimais cette sensation. C'était pour moi un mélange de liberté et d'enfermement. J'étais détenue dans les sentiments que je ressentais à son égard mais j'étais libre. C'était comme si je pouvais voler mais qu'il était mes propres ailes. Bien sur ce n'était pas possible, mais j'aimais assez cette image...

    Lorsque ma respiration fut redevenue normale, je m'autorisai à demander ::

      Elena ▬ « Bon... On fait quoi maintenant ? »


    C'était évident que je n'avais absolument aucune expérience dans ce domaine... Ou presque, et je voulais vraiment être sincère avec lui, quitte à me ridiculiser. Peu m'importait de paraitre idiote car je savais qui j'étais et je savais qu'il ne me jugerai pas. Il n'était pas comme ça. Une silhouette au loin se dessinait, et, curieuse de nature je me levai pour regarder. Je fut étonnée de me rendre compte que ce n'étais qu'un écureuil, l'ayant imaginé beaucoup plus gros. Le soleil se faisait de plus en plus bas, ma mère allait s'inquiéter si je rentrais pas bientôt. Je m'appétais donc à prévenir Colin qu'il me fallait retourner au village lorsque je le senti derrière moi.
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyMar 16 Mar - 16:01

    .

    Je continuais de la regarder, sans pouvoir sortir un mot. Elle était bien trop belle pour que je puisse penser quoi que ce soit. J’en restais bouche bée.

    « Bon… on fait quoi maintenant ? »
    me dit-elle

    J’eus l’impression de l’ennuyer. On aurait dit moi petit, lorsque je m’emmerdais pendant nos après-midi « promenade » avec mes parents. Je l’ennuyais tant que ça ? Mais c’est vrai qu’on ne faisait pas grand-chose, à part être assis sur un rocher au beau milieu de la forêt. Et puis, j’étais un peu saoul, c’était peut-être ce qui l’énervait. Elena se leva. Peut-être s’apprêtait-elle à partir. Je me levai alors par politesse aussi. Elle semblait regarder quelque chose. Surement le ciel bleu, si magnifique. Je m’approchai d’elle doucement, derrière elle. Je posai mes mains sur ses hanches, puis me collai à elle. Alors, je posai mon visage sur son épaule, et lui embrassai le cou. Mes lèvres caressaient sa peau divinement douce, dans le creux de son cou. Je respirai son odeur, une odeur qui me rendait bien, qui me calmait. Je fermai les yeux, et la caressai de mes lèvres de ses épaules jusque sa joue. Elle rougit un peu. Peut-être que je la mettais trop mal à l’aise. De mon côté, l’excitation montait. Ma main droite remonta le long de son ventre, et arrêta sa route au niveau de son décolleté. L’autre main se contentait de caresser ses hanches. Je ne l’avais encore jamais touchée de si près, et je pouvais être sûr qu’elle avait le corps parfait. D’un mouvement du bras, je la fis se retourner vers moi. Yeux dans les yeux, je lui souris. Une manière pour moi de lui dire « je t’aime ».

    « N’aie pas peur de moi Elena…»


    Alors, je tendis lentement mes lèvres vers elle. Je pris de la main son menton, et approchai les siennes de moi. Mes yeux se fermèrent, mon cœur s’emballa. Je l’embrassai avec tout l’amour que j’avais pour elle, et il était certain que jamais dans ma vie je n’avais vécu un moment aussi intense que celui là. Je continuais de la serrer contre moi. Et je ne voulus en aucun cas me détacher d’elle un jour.

    .
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyMar 16 Mar - 16:20

[ * bave * ]

    Ses mains se posèrent sur moi et un frisson parcouru ma colonne vertébrale, une nouvelle fois. J'étais certaine que je ne m'y habituerai jamais, et j'aimais ça. Je savais que lorsque les frissons ne feraient plus effet sur ma peau, ce serai un mauvais signe. Mais pour l'instant ce moment était trop bon pour que je pense à quelque chose de négatif. Ses mains étaient agiles, douces. Il se rapprochait de moins au fur et à mesure que l'une d'entre elles glissait le long de ma peau. Je frissonnais et espérais qu'il ne s'en rende pas compte. L'oiseau était parti mais je m'en fichais. Il était plus important que tout le reste. Tandis que ses doigts continuèrent de me caresser, je senti ses lèvres se poser délicatement au creux de mon cou et y déposer un baiser. Instinctivement, ma tête se pencha vers l'arrière et je fermai les yeux. Sa main qui était resté sagement sur ma hanche me fit lentement pivoter et sans même que je m'y prépare, ses lèvres joignirent les miennes. Ce fut un baiser timide au début, innocent, mais bien vite il devint passionné et langoureux. Je ne pourrai dire combien de temps ce moment avait duré, mais le temps était passé en un clin d'oeil, si bien que lorsque nous nous séparèrent, je découvrais que le soleil avait disparu.

      Elena ▬ « Quelle heure peut-il bien être ? »


    Je devais paraitre ridicule, la pauvre petite fille qui avait un couvre feu;, mais ma mère devait réellement être angoisser de ne pas me voir rentrer avant la nuit.

      Elena ▬ «Il faut que je rentre »


    Dis-je à contre coeur en lâchant lentement sa main. Sans le contact de sa peau contre la mienne, je me sentais soudainement seule, nue et j'avais froid. Je n'avais jamais ressenti un tel sentiment auparavant et je ne savais pourquoi il était aussi fort. j'avais encore des doutes sur notre avenir, mais plus aucun sur ce que je ressentais envers lui. Cette passion qui faisait de sa présence un simple bonheur était tout ce qui m'importait à ce moment, mais je devais penser à ma mère et à ma soeur. Elles devaient s'inquiéter et je ne voulais pas qu'elles ameutent tout le village à ma recherche et que quelqu'un tombe sur nous, ici ...
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyMer 17 Mar - 14:16

    .

    Elena devait rentrer. Il était vrai qu’il se faisait de plus en plus tard, je n’avais même pas vu le temps passer. Je n’avais jamais d’heure précise pour rentrer. Sauf pour le diner, que je ne pouvais en aucun cas rater. C’était le seul repas qu’on prenait obligatoirement en famille, il nous permettait de se raconter nos journées. Évidemment, je n’allais pas réellement raconter la mienne.

    « Il faut que je rentre…
    me dit-elle
    - D’accord, mais je ne pense pas te raccompagner. Je préfère que l’on se sépare ici, il vaut mieux éviter d’être vus ensemble par qui que ce soit. »

    Je déposai à nouveau un baiser tendre mais bref sur ses lèvres, et lui caressai la joue en lui offrant un de mes sourires les plus charmeurs. Elle allait me manquer. Je ne savais même pas quand j’allais la revoir, et ça risquait de plus d’être un peu difficile. J’avais une tonne de boulot ces temps-ci, et puis, il fallait trouver un moyen pour se cacher.

    « Je passerai tous les jours par le marché, je te ferai un sourire de loin, et tu comprendras un "je t’aime" de ma part. On se retrouvera toutes les semaines, tous les jeudis. Pas forcément ici, mais à des endroits assez coupés du monde.
    Je lui pris la main. Sache en tout cas qu’à chaque moments de la journée, je penserai à toi. »

    Je lui fis un baiser sur la joue, puis me retournai et avançai dans les arbres. Le fait de la quitter maintenant m’attristait, mais elle avait des devoirs auprès de sa famille. Être à l’heure chez soi fait partie des obligations des jeunes filles. Et il était déjà tard. La nuit tombée me faisait peur, un homme fort aurait pu l’enlever, la violer ou même la tuer. Ici, on trouvait des fous partout. Mon cœur se mit à battre, je m’inquiétai. J’arrêtai alors ma route, me retournai, puis la regardai s’en aller de son côté, jusqu’à ce que je ne la vois plus. J’attendis encore quelques minutes, afin d’entendre d’éventuels cris. Mais apparemment, elle était bien arrivée chez elle. Elle habitait juste à côté, de toute façon. Alors, je repris ma route, et rentrai chez moi.

    .
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MessageSujet: Re: One day, when I was walking... , with Elena W.   One day, when I was walking... , with Elena W. EmptyMer 17 Mar - 16:38

    Je pris une forte inspiration lorsqu'il me quitta, en ayant l'impression de manquer cruellement d'air. Colin était parti, et même si je savais que c'était pour une toute autre excuse, j'avais au fond de moi peur qu'il ne veuille pas dévoiler cette histoire par honte pour ce que j'étais. Il était vrai que je n'étais pas riche, à vrai dire, je n'avais pas un sous pour autre chose que survivre. Je n'avais pas non plus de quoi m'habiller de façon élégante ni bijoux, ni maquillage... Je ne pouvais pas être autre que moi même lorsque nous nous voyons et j'espérais que cela ne le dérangeai pas... En même temps, s'il n'aimait pas qui j'étais, il ne m'aurai probablement pas embrassé... si ?
    Toutes ces questions trottinaient dans ma tête alors que je traversais la forêt pour rentrer chez moi, le plus vite possible. Je n'avais absolument pas peur des bois la nuit, car ma soeur et moi y avions souvent dormi durant notre adolescence, mais je ne voulais faire attendre ma mère d'avantage.

    Aux bords de la forêt, je me retournais quelques secondes pour voir si je pouvais l'apercevoir, en vain. Qu'est-ce que je pouvais être futile ! Je marchais donc le long de la rivière, sur nos traces de quelques heures auparavant, repensant à tout ce qui s'était passé, nostalgique de ces doux moments. Lorsque je passai le pont, le couple n'y était plus, le vieille homme qui s'était presque noyé avait disparu lui aussi, comme si la magie de cette journée s'était envolé avec les rayons du soleil. J'étais triste, mais soulagée de rentrer chez moi. L'endroit où j'habitais m'était familier et confortable, tout le contraire de cette journée.

      Elena ▬ « C'est moi, désolée d'être autant en retard... »


    Dis-je en poussant le vieille porte grinçante. Ma génitrice accouru du mieux qu'elle pu aussitôt et m'attrapa le visage, l'air des plus angoissée.

      M. Woods ▬ « Non de Dieu Elena qu'est-ce qui t'es arrivé ? »

    Il me fallu quelques secondes pour comprendre, et je fis mon possible pour la calmer.

      Elena ▬ « Rien du tout Maman, ne t'inquiète pas. Je n'ai pas vu le temps passer... C'est tout... »


      M. Woods ▬ « Qu'est-ce qui t'a pris autant de temps ? En tout cas ça a du être très intéressant pour que tu ne te rendes pas compte que la nuit était tombée. »


    Elle se retourna et se dirigea vers le meuble cuisine, soulagée. A vrai dire, je l'étais nettement moins qu'elle. Qu'allais-je lui dire pour lui cacher la vérité ? Je réfléchissais mais ne trouvais rien de cohérent. De plus, elle savait bien souvent lorsque je mentais... Ginnie était une bien meilleure menteuse que moi avec elle. D'ailleurs, Maman était la seule qui pouvait aussi facilement détecter mes mensonges. Je décidai de ne pas répondre et de mettre le couvert. Ginnie non plus n'était pas rentrée ? A moins qu'elle ne soit en train de lire...
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