Fall To Pieces
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez  | 
 

 Sous le sceau de l'amitié et du mystère. (Eulalie x Louisa)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Auteur Message
Louisa Dartmoor-Haal

    L O N D O N I E N


Louisa Dartmoor-Haal

▬ Messages : 56
▬ Date d'inscription : 06/05/2010
▬ Ville où j'habite, où j'habitais : Dartmoor Hall, Princetown

♥♥ My life in London ▬
Rêve: Inscris ici ton rêve.
Mon groupe: Aristocrate, mais sans fortune
Secrets d'Histoire:

Sous le sceau de l'amitié et du mystère. (Eulalie x Louisa) Vide
MessageSujet: Sous le sceau de l'amitié et du mystère. (Eulalie x Louisa)   Sous le sceau de l'amitié et du mystère. (Eulalie x Louisa) EmptyJeu 13 Mai - 17:59

80, Strand – London

-J’ai reçu à nouveau une lettre cachetée m’obligeant à la plus grande discrétion.
-Et que penses-tu faire, William ?
-Etre prudent, père. Ces affaires ne sentent jamais bon, lorsqu’elles atteignent ce point de mystère. Ca n’est plus une affaire de mouton empoisonné !

Un bruit de glaçons s’entrechoquant dans un verre ponctua la phrase du jeune homme. L’on entendit au travers de la porte un bruit de carafe débouchée, et de liquide coulant lentement dans le petit récipient.

-Sois prudent, William. Lorsqu’un mystère à Londres pointe de si hautes sphères, l’on n’est jamais trop prévoyant !
-Ne vous inquiétez pas, père, je suis toujours bien accompagné !

Il sirota quelques gorgées, et reposa le verre sur la table boisée.
-Je pense que cette affaire me tiendra longtemps à Londres. J’ai d’ailleurs tout bouclé à Galway et Dublin. Si vous le permettez, je resterais donc ici quelques mois, je pense.
-William, cette maison sera la tienne lorsque je ne serais plus ! Te voir est mon plus grand plaisir…et celui de Louisa ! Reste donc autant que tu le peux, mais tu connais mon seul mot d’ordre.
-Je ne vous mettrais aucunement en danger, ni vous, ni Louisa, père.

Si Louisa, accroupie sur les marches des escaliers, s’était penchée un peu plus, au risque de se faire découvrir, elle avait alors aperçu le large sourire du père et du fils, et l’accolade des deux hommes qui se seraient levés.

William…elle ne l’avait pas revu depuis si longtemps, et du haut de ses dix-sept ans, elle le voyait à présent différemment. Il restait toujours à ses yeux ce modèle qu’elle affectionnait tant, mais elle ressentait à présent pour lui un tout autre sentiment. Elle sentait cette petite boule danser dans son estomac lorsqu’elle le croisait, et afin de ne pas paraître ridicule, elle tentait d’éviter soigneusement son cousin.
Mais malgré la voix chaude de William qui l’avait attiré jusqu’à ces escaliers, Louisa ne pouvait oublier ce qu’elle venait d’entendre.
Elle savait le jeune homme œuvrant très souvent au côté de la police, mais dans ses derniers mots résonnait un accent de gravité inhabituelle. Elle savait combien Londres pouvait regorger comme criminels de toutes sortes. Il s’agissait d’une capitale, non exempte de toute criminalité.
William parlait de discrétion, de lettre cacheté…que pouvait donc signifier tout cela ? rien n’avait pu autant attiser la curiosité de Louisa, que ces mots feutrés, prononcés dans la plus grande discrétion.

Le désespoir pointait déjà dans le cœur de Louisa : ni son oncle Garrett, ni William ne lui dévoilerait ce qui s’était dit dans ce petit salon privé. Elle restait seule pour démêler ce petit mystère.
Le danger dont parlait William ? Devant quel danger pouvait reculer l’esprit entêté de Louisa ?! Elle ne ferait qu’une bouchée de ces obstacles, mais il fallait auparavant découvrir l’affaire qui accaparait l’esprit de son cousin.

Calée entre deux marches recouvertes d’un épais tapis, Louisa ramena ses genoux sous son menton, et entourant ses jambes de ses bras, réfléchis silencieusement à la conduite à tenir. Il lui fallait une aide : deux esprits valaient mieux qu’un seul pour ces affaires mystérieuses. Et une seule personne pouvait alors être ce soutien.

Un bruit de chaise raclée sur le sol la tira brusquement de sa rêverie. Dans moins d’une minute, les deux hommes sortiraient du salon, et découvriraient la jeune fille accroupie, espionnant une conversation des plus obscures.

Silencieusement, elle se leva, et attrapant le bas de sa robe rose pâle, couru dans l’escalier, grimpant les étages lestement, avant que l’un ou l’autre ne puisse la découvrir.
Elle referma doucement la porte de sa chambre, et une fois seule, se mit à faire les cent pas sur le tapis persan qui occupait le centre de la pièce.

Elle tournait, marchait, se retournait vers la fenêtre, cherchant un point d’ancrage, une façon de prévenir cette unique personne qui pourrait l’aider.
Comme joindre Eulalie ? Elle ne pouvait pas arriver aux grilles du palais, le sourire aux lèvres, demandant à voir mademoiselle des Isarn ! Les gardes lui riraient au nez !

Le sourcil froncé, Louisa se mordait la lèvre inférieure. Si seulement elle avait une invitation d’Eulalie !
Une invitation ?
Louisa stoppa sa marche silencieuse, et ses yeux s’agrandirent soudainement sous l’illumination qui venait d’éclairer son esprit.

Elle couru à sa coiffeuse, et tira le tiroir, regorgeant de papiers, de rubans, de brosses, le tout dans un pêle-mêle inimaginable.
Elle fouilla fébrilement une lourde enveloppe, contenant les billets et lettres envoyés par son amie, et en tira un papier soigné, recouvert d’une écriture ronde et fine.

Jetant indifféremment la lourde enveloppe sur la coiffeuse, Louisa se jeta à plat ventre sur son lit, et relu les mots qu’Eulalie lui avait tracé, lorsque quelqu’un toqua doucement à sa porte, et l’ouvrit sans attendre de réponse.

-Oncle Garrett, je dois aller à Orleans House aujourd’hui même !

La jeune fille était sauté du lit, et secouait à présent la lettre sous les yeux de son oncle surpris par la jeune fille.

-Doucement, Louisa ! Je venais vous avertir que je serais absent aujourd’hui. Quelques affaires me retiennent à l’extérieur.
Mais il me semble que vous ayez des projets ?


-En effet, mon oncle ! J’ai retrouvé la lettre de mon amie Eulalie. Vous savez qu’elle vit à présent à Orleans House, et…vous savez que j’oublie de nombreuses choses, elle m’a convié aujourd’hui à venir la voir ! Je crains d’être terriblement en retard, et de ne pouvoir profiter de sa présence autant que je le souhaiterais !

Louisa insista alors sur le regard qu’elle adopta. Elle abaissa ses sourcils, et fixa son oncle de ses yeux verts, dans lesquels dansait cette lueur de supplique. Elle savait qu’ayant trop usé de ce stratagème, il ne fonctionnait plus depuis bien longtemps, mais le rire qui gagna son oncle lui prouva qu’elle avait néanmoins remporté cette petite victoire.

-Je vous y emmènerais, Louise. Soyez prête dans cinq minutes !




Orleans House – Twickenham

Le fiacre s’arrêta devant l’imposant bâtiment. Louisa arracha ses yeux à la contemplation des jardins, et sautant lestement du véhicule, découvrit alors l’immense bâtisse où vivait à présent son amie.
La petite tour, comme elle l’appela alors, devait être illuminée par les grandes fenêtres parcourant les murs. Longue et rectangulaire, elle gardait ce style particulier que Louisa affectionnait en architecture. Rien n’était identique, ni symétrique, et Orleans House, sans égaler la magnificence des bâtiments royaux, avait su trouver grâce à ses yeux au premier coup d’œil.

Elle s’avança de quelques pas, après avoir brièvement salué son oncle qui déjà repartait, le fiacre cahotant sous le rythme des chevaux.
Intimidée par l’imposante bâtisse, elle s’arrêta devant le garde qui s’approcha d’elle d’un air grave.

-Puis-je vous aider, mademoiselle ?

-Je suis miss Dartmoor-Haal, monsieur. J’ai reçu cette invitation aujourd’hui, de la part de mademoiselle des Isarn.

Le garde renifla d’un ton soupçonneux, devant l’allure de la jeune fille habillée simplement, aux manières peu communes à celle des habitants d’Orleans House.

-Un instant, mademoiselle.

Il hocha brièvement la tête, et disparu à l’intérieur du bâtiment, qu’essayait de découvrir Louisa en se tordant le cou, afin d’apercevoir quelques meubles au travers des vitres.

Restée seule, elle tenta d’arranger sa robe, époussetant le tissu de ses mains, afin de défroisser quelques plis faits lors du voyage.
Elle détestait par-dessus toutes ces tenues guindées qu’elle devait porter lorsqu’elle sortait « dans le monde », comme le lui disait son oncle. William se moquait gentiment d’elle lorsqu’elle paraissait ainsi vêtue, les dentelles, les rubans et ces coiffures dénotant avec son caractère sauvage et naturel.
Elle tenta de respirer sous son corset pourtant peu serré, et adopta l’attitude que leur avaient longuement apprise quelques professeurs à Oxford, et des cours d’Eulalie.

Cette pensée la fit alors sourire, et ce petit frisson d’excitation la parcouru à nouveau, alors qu’elle songeait à ces retrouvailles tant attendues.
Revenir en haut Aller en bas
Eulalie des Isarn

    L O N D O N I E N


Eulalie des Isarn

▬ Messages : 75
▬ Date d'inscription : 13/04/2010
▬ Ville où j'habite, où j'habitais : Twickenham tout prêt de Londres

♥♥ My life in London ▬
Rêve: Voir à nouveau les Orléans sur le trône de France
Mon groupe: Famille Royale
Secrets d'Histoire:

Sous le sceau de l'amitié et du mystère. (Eulalie x Louisa) Vide
MessageSujet: Re: Sous le sceau de l'amitié et du mystère. (Eulalie x Louisa)   Sous le sceau de l'amitié et du mystère. (Eulalie x Louisa) EmptyLun 24 Mai - 18:52

Un soleil printanier filtra à travers les épais rideaux que sa suivante ouvrait comme à l’accoutumée. Eulalie s’éveilla, s’étira, se redressa quelques secondes … puis un large sourire fit apparaître ses dents nacrées. Elle retomba alors sur ses oreillers et roula sur son matelas, en laissant résonner un petit rire dans la chambre. La jeune femme goûta quelques instants à cette joie non dissimulée due à sa chère amie : Louisa. Elle allait la revoir, dans quelques heures à peine, car cette dernière avait du très certainement recevoir son invitation. Cela la mettait en liesse. Pourtant ces quelques heures lui paraissaient déjà terriblement longues à tuer, plus longues que cette année durant laquelle elles avaient été séparées, Louisa pour poursuivre ses études, Eulalie pour déménager à Orleans House. Elle avait tant à lui raconter, tant à lui dire, que son allégresse se teintait déjà d’une certaine agitation, d’une impatience qui ne lui permit pas de déjeuner. Son estomac se retrouvait noué rien qu’à l’idée de la revoir. Avait-elle changé ? Retrouverait-elle l’amie d’autrefois et Louisa retrouverait-elle en elle la personne qu’elle appréciait tant ?

L’existence d’Eulalie était tellement différente aujourd’hui ! Elle comptait parmi cette famille royale française, déchue certes mais toujours puissante. Eulalie gâtée par le Duc d’Aumale ne comptait plus les bijoux, les toilettes offertes par lui ou par sa marraine la Duchesse de Nemours. Ce palais était à mille lieues de l’austère Université d’Oxford. Eulalie ne respirait plus des pierres mais bien des murs aux tapisseries les plus exquises, malgré un luxe sobre. Tout était à Orleans House que prestige mais également simplicité, tout était dans le style de cette famille dont le patriarche s’était nommé lui-même le Roi citoyen ou le Roi Bourgeois. Que de changement donc depuis l’année qui venait de s’écouler. Louisa la jugerait-elle alors frivole ? La jalouserait-elle ? Car hélas Eulalie n’ignorait pas l’infortune de sa famille aristocratique, et parfois les plus chers amis sont mordus par le démon de l’envie. En serait-il de même pour Louisa ? Elle se refusait pourtant à le croire. Ou bien Louisa avait-elle connu situation semblable à la sienne, ce qui apaiserait ses doutes ? Elle saurait tout dans les trois prochaines heures, ces trois insupportables éternités !

- Mademoiselle est attendue chez le duc et la duchesse.

- Je viens.

Tandis que la domestique finissait de l’habiller d’une crinoline couleur agathe à unique cerceau qui rendait la toilette plus confortable, l’intendant était venu lui porter ce message. Que désiraient leurs Altesses ? Peut-être l’entretenir au sujet de cette adoption que tous deux souhaitaient plus que tout, et auquel elle ne pouvait pas encore répondre. En effet, cela faisait déjà plusieurs mois que Henri d’Orléans la lui avait proposée. Son sourire s’effaça un instant à cette idée. Que faire ? Que dire s’il agissait de cela ?

La jeune fille traversa les corridors et les antichambres et pénétra bientôt, et bien trop vite à son goût, dans les appartements de son parrain et de son épouse. Le duc lisait le Times, la duchesse brodait, tous deux cessèrent leurs activités à la vue d’Eulalie qu’ils accueillirent avec enthousiasme.

- Décidément Eulalie vous êtes le rayon de soleil de nos journées, venez prêt de nous mon enfant !

Eulalie obtempéra et s’assit donc sur un fauteuil de style Louis XVI, comme il y en avait cent dans ce palais. Ce fut le Duc d’Aumale qui reprit la parole car elle ne savait que répondre si ce n’est ce timide merci lorsqu’elle était entrée.

- Nous pensons avoir trouvé une solution concernant les formalités de cette adoption dont je vous ai déjà parlé.

- Ah ?

Eulalie avait donc vu juste, elle soupira intérieurement mais curieuse d’entendre cette solution, elle tendit l’oreille avec attention.

- Oui nous avons compris vos justes réticences, ma filleule. Votre père comme vous le savez était mon plus proche ami et mon but n’est pas de le remplacer dans votre cœur, mais d’être le parent que vous n’avez jamais pu avoir à cause de sa mort tragique. Vous tenez à son nom et nous le concevons, aussi conservez le, être notre fille ne changera guère cet état de fait. Rien d’autre ne sera modifié, si ce n’est ce statut officiel que vous auriez dès lors dans notre famille !

- Je demeurerai donc une des Isarn ?

- Oui Eulalie, vous le resteriez !

Un silence solennel s’imposa entre les protagonistes de cette scène. Eulalie réfléchissait tandis que le couple princier lui souriait, toute la tendresse du monde dans le regard.

- Me permettez-vous d’y songer encore un peu ?

Ce fut la duchesse jusqu’alors muette qui lui répondit, avec tout l’amour maternel dont elle était capable.

- Nous nous sentons prêt à tout vous permettre, Eulalie. Cette décision est importante, prenez votre temps, nous vous considérons déjà comme notre fille quoiqu’il en soit.

- Merci madame !

Quelques instants de silence se firent de nouveau, mais cette fois-ci, il s’agissait d’un silence plus lourd que l’on ne pouvait rompre que par le changement d’une conversation. Eulalie prit donc l’initiative d’aiguiller ses hôtes sur un autre sujet.

- Aujourd’hui je ne pourrai que peu vous assister Votre Altesse, une de mes plus chères amies me rend visite, avec bien sûr l’autorisation de votre neveu, le comte de Paris.

- Louisa Dartmoor-Haal, dont vous nous avez tant parlé ?

- Elle-même mon parrain, nous avons étudié ensemble à Oxford. J’ai appris qu’elle logeait à présent chez son oncle dans la banlieue londonienne.

- Je suis ravi que vous ayez de la compagnie ! Qu’importe mes recherches pour aujourd’hui, sachez que toutes les pièces de cette demeure sont à votre disposition, ainsi qu’à la sienne ! Je suis certain que vous désirez lui montrer les magnifiques collections dont nous avons fait tous deux l’acquisition.

- Il est vrai que cela me plairait énormément !

- Eh bien, c’est entendu, et puisque nous restons ici toute la journée, si nous vous croisons, nous serons heureux de faire sa connaissance. Quand vient –elle ?

- Dans deux heures à présent.

- Alors nous avons le temps d’une promenade dans les jardins, qu’en dites-vous ? Cela vous aidera à patienter je le crois.

La duchesse avait en effet remarqué son agitation, Eulalie accepta par conséquent son invitation. Elles firent toutes deux le tour de l’immense parc, et croisèrent d’autres membres de la famille dont le comte de Paris, pour qui Eulalie éprouvait le plus grand respect car il était le Roi. Ce long trajet écourta comme prévu, cette attente insoutenable avant l’arrivée de Louisa. Même elle dut rentrer en toute hâte pour arriver à l’heure prévue. Mais son amie était en retard, elle n’avait guère changé sur sa ponctualité toute relative et la jeune femme sourit avec espièglerie. Bientôt un garde entra dans le petit salon où elle se trouvait.

- Mademoiselle, une certaine Louisa Dartmoor-Haal demande à être reçue.

- Oui faites entrer, faites la venir !

La frénésie avec laquelle, elle venait de répondre, surprit la sentinelle qui repartit aussitôt pour obéir à sa requête. Enfin, la tête de sa compagne de classe apparut dans l’embrasure de la porte. Eulalie s’avança à grands pas vers elle, un sourire radieux suspendu à ses lèvres. Louisa avait grandi, ce pourquoi elle se réjouit car elle devenait une magnifique jeune fille ! Elle était toujours aussi charmante et touchante dans sa simplicité. Elle retrouvait bel et bien son amie d’Oxford qu’elle serra presque convulsivement dans ses bras, une fois le garde parti !

- Louisa, te voilà enfin ! Qu’il me tardait de te revoir depuis ce dernier échange de lettres, tu me manquais à un point inouï. Mais assieds toi, mets toi à l’aise.

Elle lui présenta le sofa brodé de fils d’or et de satin blanc qui contrastait avec sa modeste toilette. Eulalie eut peur qu’elle ne se sente pas du tout dans son élément, aussi elle tenta tout de suite de la rassurer.

- N’aies crainte, malgré les apparences et l’aspect luxueux du mobilier, tu ne trouveras ici que des personnes nullement prétentieuses et tous sont déjà impatients de te rencontrer, tant je leur ai parlé de toi ! Mais pour l’heure laissons là les autres, nous avons tant à nous dire depuis l’année dernière ! Je veux tout connaître, tout savoir de ce qui s’est passé pour toi et par le détail qui plus est.

Le rire joyeux et mutin d'Eulalie s’éleva dans la pièce, tandis qu’elle dévisageait sa chère amie, attendant qu’elle lui confie tous les évènements de cette dernière année.
Revenir en haut Aller en bas
 

Sous le sceau de l'amitié et du mystère. (Eulalie x Louisa)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fall To Pieces :: .:; Outer London ;:. :: .:; Richmond Upon Thames ;:. -
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit