Fall To Pieces
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 Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E}

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Edward T. Oxford

    L O N D O N I E N


Edward T. Oxford

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Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E} Vide
MessageSujet: Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E}   Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E} EmptyVen 14 Mai - 16:42

    Depuis la mort de son pere il y a deja plusieurs années , une voix résonnée sans cesse dans la tete d'Edward. Une voix forte mais distinguée , pointilleuse , qui ressemblait a la sienne et appartenant dans l'haut-dela a son pere. Cette voix susurée les paroles qui sortirent de la bouche de son pere avant qu'il s'eteigne pour de bons. Quand la vie de son pere prit fin , Edward n'avait pas le mondre souvenir d'une larme sur sa joue. Il n'avait jamais été du genre a reveler ses sentiments. Comme son paternel d'ailleurs , et il n'était pas non plus particulierement proche de celui ci. On avait arraché les Oxford a la noblesse si tôt que les souvenirs d'enfance heureuse etaient tres peut nombreux dans la memoire d'Edward. Il se souvenait plus des pleurs de sa mere , de son pere affalait sur le canapés. Une vie miserable. Ses parents se defoulaient sur lui. Ils ne pouvaient pas se defouler sur le roi , Edward etait plus a leur portée. D'abord craintif , celui ci avait finit par reagir , que ce soit physiquement ou mentalement. Edward n'était pas contre ce qu'il était devenu. A present il ne se voyait pas agir autrement. C'était lui. La prison avait changé la vision de la vie aussi. Quand on a passé des jours derriere des barreaux , on ne voit plus totalement les choses comme les autres. Dieu merci , a sa liberation le jeune homme avait put se réfugié chez son meilleur ami , John. L'ambiance n'était pas a la fete chez lui , sa mere fermait toutes les fenetres , Edward se demandait encore comment elle faisait pour vivre dans cette maison. On ne voyait plus les rayons du soleil. La maison deja sombre car faites de bois etait par dessus le marché inaérrée. C'était inssupportable de vivre la dedans , Edward était bien mieux avec John , a dormir sur un canapés , que dans un vieux lit rappellant les nuits blanches de son enfance avec sa mere , ruminant a coté. Il ne revenait que tres rarement chez lui , sa mere ne lui parlait meme pas. C'était Edward qui faisait une simple approche , une bise , puis il ressortait. Il avait de la peine pour elle : elle aurait put etre si belle et heureuse , mais elle se retrouvait a finir sa vie ainsi. Elle n'avait pas la force de caractere d'Edward ou de son pere. Elle etait faible. Et c'était depuis longtemps resolue a mourir dans la douleur ce qui était totalement stupide pour Edward. Lui etait plus ambitieux sur la suite de sa vie. Il tuerait un de ses foutus membres de la famille royale , reprendrait une place en société et aurait une vie autres que celle de misere dans laquelle il avait grandit.

    Edward prit ce matin le chemin d'un des parcs a proximité du chateau. C'était un repaire de bourgeois et de nobles. Parfait. Edward avait décidé de s'approcher sournoisement de ce milieu qui avait ruiné sa famille , sa vie , celle de ses parents. Dieu ce qu'il haissait ce milieu , et dieu comme ca lui plaisait de pouvoir malgres tout en jouir. Ci Edward avait été totalement repoussant , tel un petit rat des rues , il n'aurait plus qu'eu a se terrer dans la maison familiale avec sa mere , mais la nature avait sans doute décidée de le gater physiquement pour compenser en quelques sortes au calvaire qu'était sa vie. Edward etait un melange de ses parents. Il avait la tignasse brunne de son pere , les yeux d'un bleu saillant de sa mere et des tonnes de mimiques qui faisaient contraste avec sa personnalité et le rendait tout simplement irresistible. L'atout majeur du jeune homme avait toujours résidé dans son physique. Il avait conscience de ses charmes et s'en servait des que l'occasion se presentait avec une audace reflechie. Il s'amusait a seduire les jeunes aristocrates , c'était une petite partie de plaisir. Il s'amusait de la naiveté de ces femmes comblées par leur privilege, perchées sur leurs petits nuages roses et qu'il était facile de fusillait dans le dos. Tout le monde aurait trouvé cela ' affreux ' , mais pas Edward. Quand on prostitue vos parents , vous n'avez plus peur de rien , et surtout vous ne trouvez que peut de choses de cruelles. Edward etait persuadé que de toute sa vie il ne pouvait se montrer assez mauvais par rapport a ce qu'on avait infliger aux Oxford durant ses dernieres années , mais il essayait. On ne pouvait lui retirer ce merite. Il avait tenter de tuer la reine en lui tirant dessus , soit cela n'avait pas marcher , mais ca n'avait que motiver Edward dans ses ideaux particuliers.

    Le parc etait trés fréquenté , Edward s'installa sur un banc avec une nonchalance appliquée. Edward deployait toujours tout ces charmes , chaque mouventetait travaillé pour seduire , il faisait de son mieux pour etre tout bonnement attirant. Il passa avec rafinement sa main sur son pentalon de toile et commenca a detailler chaque passante du regard. Elles n'étaient pas si belles , elles avaient simplement de l'argent. Pour dire vrais , Edward trouvait sa mere sur certaines photos remontant de son enfance , bien plus belle que ces petites princesses de beaux quartiers. Mais il n'allait surement pas leur dire ca en pleine figure. Non. Ah ! Edward se redressa , une jeune fille le regardait.

    {rp libre , que vous soyez , fille , garcon ( le rp peut prendre une autres tournure ).}
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Louisa Dartmoor-Haal

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MessageSujet: Re: Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E}   Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E} EmptySam 15 Mai - 17:13

Comment pouvait-on se complaire sous cet amas de cerceaux ridicule, cet assemblage plus mécanique que toute autre chose ?!
Louisa marchait en silence derrière son oncle, absorbé par la lecture du journal de la matinée. Ces promenades, la jeune fille les exécrait par-dessus tout, tant cet étalage de parures de dentelleries l’agaçait au plus haut point.

Elle ne es dédaignait pas, et en jeune fille qu’elle était, elle voyait en ces tenues une certaine beauté ; mais certaines d’entre elles frôlaient un point du ridicule dont nul ne pouvait revenir.
Comme Eulalie pouvait-elle vivre sous ces arceaux ?! En elle-même, Louisa ne pu s’empêcher de rire en imaginant son amie portant ces immenses robes par trop ridicules. Elle se félicitait de la simplicité de la jeune française, qui ne devait que rarement porter de telles crinolines.

-Louisa, avancez, j’ai cru un instant vous avoir perdu !

La jeune fille tourna un regard angélique vers son oncle, et passant ses mains sur sa robe légèrement gonflée, comme la mode le lui intimait, elle lui offrit son sourire le plus angélique.

-Oncle Garrett…ne puis-je pas terminer cette promenade seule ? J’ai crains de vous déranger pendant votre lecture !

L’homme leva les yeux au ciel dans un sourire entendu, mais secouant la tête, il donna son congé à l’adolescente.

-Restez dans le parc, et ne vous éloignez pas de cette entrée, vous risqueriez de perdre votre chemin !

Louisa sourit à son oncle, et alors que celui-ci s’éloignait de son pas nonchalant, la jeune fille, poussa par la curiosité, entreprit de violer la règle que son tuteur venait de lui soumettre.
Suivant les petits chemins, elle se faufilait entre les imposantes tenues des femmes, caressait en passant la tête d’un chien affectueux, et se serait presque prise à se plaire dans ce petit jeu, si elle n’avait aperçu alors l’homme assis nonchalamment sur le banc public.

Pourquoi cet homme avait-il attiré son attention ? Elle ne su le dire, ni encore moins l’expliquer ! Son attitude leste, relâchée, contrastait avec les allures étudiées de toute cette richesse qui s’étalait, et, observatrice, le regard suivant les jeunes femmes n’avait pas échappé à la jeune fille.

Du haut de ses dix sept ans, Louisa avait peu vécu dans ce monde, et malgré ses quelques semaines londoniennes, malgré ses années à Oxford, elle ne pouvait s’empêcher de rester celle qu’elle avait toujours été ; cette jeune fille du Dartmoor, à l’allure franche, honnête, et sans détour.

Elle poursuivait son chemin vers l’inconnu, et plus elle l’observait silencieusement, plus sa curiosité en était piquée. Que faisait cet homme, qui ne semblait pas issu de ce moule, dans le parc le plus prisé de Londres ?
Un désir malsain la poussait à s’en approcher un peu plus. La témérité légendaire de Louisa ne s’en inquiétait pas outre mesure, et sa raison baissait bien rapidement les bras, lorsque tous les ingrédients étaient réunis pour la mener vers ce danger dans lequel elle se complaisait.

Le regard sûr, la mine fière mais conservant une certaine réserve, elle se décida, et sans un mot, après avoir croisé le regard azuré de l’homme, s’assit sur la place libre du banc.

-Ces femmes paraissent bien ridicules dans leurs robes plus larges d’un bassin !

Elle avait parlé comme à elle-même, et sourit de ses propres mots, puis tourna une tête franche vers l’inconnu.
Il était d’une nature séduisante, mais Louisa, peu encline à laisser son cœur sombrer à chaque regard d’hommes, poursuivit d’un ton amusé.

-Vous dénotez dans ce paysage, monsieur ? Je me trompe, si je déduis de cela que vous n’êtes pas de cette noblesse qui défile devant vous ?
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Edward T. Oxford

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MessageSujet: Re: Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E}   Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E} EmptySam 15 Mai - 18:47

    A vrais dire Edward ne portait qu'un regard superficiel sur la noblesse , les robes de ces duchesses etaient bien sa derniere preoccupation ! Elles pouvaient meme sortir avec des baches en guise de robe , il s'en fichait , ca ne changerait en rien son chemin de vie. Il s'amusait de ces jeunes filles de bonne famille qui portaient de l'importance a ces details stupides. Elles n'avaient que cela a penser ? Elles avaient grandient avec une cuillere dorée dans la bouche. Edward n'avait pas eu cette chance mais au fond ca ne l'embetait pas. Il s'amusait parfois a penser a ce qu'il aurait put etre si il avait été élevé dans ce milieu. Si cela se trouve il aurait été ami avec un des fils du roi. Ridicule. Edward n'avait rien a voir avec ces gens la. C'était des mondes totalement differents. Deux univers. La jeune fille qui venait de s'asseoir aupres d'Edward ne lui fit pas vraiment lever la tete , une fille mignonne , sans plus. Mais il se fichai bien de cela , son but n'était pas de trouver la femme ideale , cela n'avait jamais été cela. Il ne cherchait pas l'amour comme tout ses eperdus romantiques , lui il voulait simplement se vangeret été résolut a ne s'arreter a rien pour realiser ses objectifs. Edward tourna doucement la tete vers la demoiselle , inclinant avec soin son visage aux traits parfait , plongeant son regard bleu glacial sur la figure de la jeune femme. Face a ce stupide comentaire sur les tenues insortables des femmes de l'epoque , un large sourire moqueur se dessina sur le visage d'Edward mais il se resaisit vite et recouvra avec soin ses dents de ses levres charnues. Elle lui fit la remarque qu'il denotait avec ce lieu , Edward ne put se retenir de resourire. Bien sur ! Evidemment qu'il détonnait ! La derniere fois qu'on l'avait vut dans ce monde superficiel , il avait 3 ans. De 3 ans a 19 ans , le physique evolue enormement. Edward fixait la jeune fille avec insistance et celle ci semblait un brin deconcertée par le regard du jeune homme. Edward maniait a la perfection la seducation.

    Edward etait contre toute apparence un homme toute fois vivant, il aimait des gens , mais il était tellement plus simple de jouer avec les sentiments que de reveler ceux qui murissent veritablement dans le coeur. Edward n'avait jamais été une de ces personnes trés ouvertes, qui pleuraient en public. Il detestait etre exposé de facon vulnerable. Il ne se souvenait pas de la derniere fois ou il s'était autorisé une larme en public. Cela remontait surement a l'enfance. Il n'était pas insensible a tout , mais se donnait ainsi cet air, le jeune homme etait sûr de ses sentiments mais les gardait pour lui. Que peut de gens parvenaient a percer en le garcon et a le faire parler de lui. Edward preferait tellement jouait a ce jeu de drague dans lequel il excellait. C'était ses moments de joies a lui. Il se retint de se passer la langue sur les levres , il se regalait de faire souffrir les autres , et c'était pour cela qu'il était l'un des conspirateurs les plus actifs.

    - Vous ne vous trompez guere mademoiselle.

    Il prit doucement la main de la jeune fille et l'embrassa avec douceur et classe. Il fit un petit sourire intrigué et se redressa doucement sur le banc.

    - Mon nom est Edward. Edward Tristan Oxford. Et vous quel est votre nom ?

    Edward ne se souvenait pas d'avoir deja croisé le regard de cette jeune femme , il était pourtant devenut courant qu'il s'assoit dans ce parc et seduise ses jeunes filles insconcientes , si vulnerables , et si interessantes donc pour le jeune homme. Edward aimait tout simplement la facilité , il n'aimait pas se casser la tete avec des femmes grognons , c'était tellement plus simple de seduire les demoiselles en quete d'amour , dragueuses. En la jeune femme assise a coté de lui , Edward ne parvenait pas a sonder si il avait affaire a la pire des enquiquineuses ou a sa meilleure proie.
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Louisa Dartmoor-Haal

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MessageSujet: Re: Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E}   Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E} EmptyDim 16 Mai - 18:25

Louisa Dartmoor-Haal était certainement la jeune fille la plus innocente de ce parc aux yeux des passants. Son regard clair, ses lèvres pures, et son sourire naïf lui conféraient cette allure angélique, que son physique accentuait.
Elle savait ô combien les gens la prenaient pour plus naïve qu’elle ne l’était, et en excellente comédienne qu’elle était, elle se complaisait dans ce rôle d’insouciance. En réalité, les rouages de son cerveau tournaient à vive allure, plus vite encore que ces mécaniques nouvelles.
Elle observait, notait, enregistrait les moindres détails dans sa mémoire, et malgré ce soupçon évident de jeunesse, elle savait réagir froidement aux situations, tant que sa curiosité ne la poussait à quelques téméraires folies…comme s’asseoir aux côtés de cet inconnu !

Celui-ci avait posé sur elle un regard des plus inhabituels pour Louisa. Elle n’avait jusqu’alors côtoyé que les jeunes filles d’Oxford, des professeurs revêches, et des personnes simples, au-dessus de tout soupçons. Elle ne savait encore traduire ces jeux de regards, de sourire qu’un homme pouvait lui lancer, et lorsque ses yeux croisèrent le regard azuré du jeune homme, elle se sentit quelque peu idiote, et se crispa légèrement à ces pupilles qui la fixaient dédaigneusement.

Mais avant qu’elle ne pu réagir, celui-ci adoptait une tout autre attitude, et d’une galanterie dont elle n s’habituait que peu à peu, il la salua selon les politesses d’usages.
Quelque peu intimidée, elle se laissa prendre sa petite main, et l'homme, dans un regard soutenu, y déposa doucement un baiser.
Elle eu envie de retirer ses doigts de cette légère emprise, mais elle se décida à laisser sa gêne de côté, et ignorant le rouge qui pouvait lui monter aux joues, elle joua ce rôle que souhaitait tant son oncle la voir endosser.

Dégageant sa main lorsque son voisin la relâcha, elle les posa sagement sur sa robe, et à son tour, se redressa d’une façon plus féminine qu’auparavant, et s’empêcha de fixer le regard soutenu du jeune homme.

- - Mon nom est Edward. Edward Tristan Oxford. Et vous quel est votre nom ?

Elle inclina doucement la tête, et un petit sourire étira le coin de sa bouche. Son regard mutin se réchauffa à ce petit jeu dans lequel elle venait d’entrer de plain pied.

-Louisa Dar….Haal. Louisa Haal.

Malgré son apparent assurance, Louisa ne souhaitait en aucun cas dévoiler sa véritable identité. L’homme, comme lui-même l’avait souligné, détonait dans ce milieu, et elle avait appris à Oxford combien certaines familles pouvaient être dénigrées par d’autres classes sociales. Il suffisait d’un rien, d’un seul nom, pour que des têtes se tournent, de détournent, et que les amitiés se défassent.
Si Dartmoor était un nom peu courant, liant chaque propriétaire à la même famille, celui de Haal restait plus commun, et elle espérait ainsi ne pas attiser la curiosité du jeune homme.

Elle tourna enfin son visage angélique vers lui, et un court instant, le regard insistant d’Edward Oxford croisa celui de la jeune fille. Elle sentit à nouveau cette petite gêne, mais toussotant légèrement, parvint à conserver l’attitude qu’elle avait adopté.
Mais le jeune homme possédait une lueur particulière dans ce regard, et toute son attitude intriguait la jeune femme. Oxford ? N’était-ce pas un nom qu’elle connaissait, outre son ancienne université ? Elle s’empêcha de se mordre de la lèvre inférieure, comme à l’accoutumée lorsqu’un problème la taraudait.
Elle écrirait à ses parents, dès ce soir, afin de lever le voile sur ce nom qui lui semblait vaguement familier.

-Ne cherchez pas à savoir si vous pouvez me connaître, monsieur Oxford, je viens seulement d’arriver à Londres!, poursuivit-elle, une lueur mutine dans le regard. Mais votre nom de m’est pas inconnu…ne côtoyez-vous pas certains de ces rendez-vous mondains ? Ayant eu parfois l’occasion de m’y rendre, il est possible que nous nous y soyons croisés !

Louisa calculait jusqu’au ton de sa voix, afin de ne pas laisser transparaître la moindre information sur sa véritable nature. Elle était certes téméraire, mais non pas inconsciente du danger, et posant à nouveau un regard, plus assuré cette fois, dans les pupilles du jeune homme, elle sentie qu’elle ne devait pas dévoiler sa réelle identité.
Edward Oxford l’attirait imperceptiblement, sans qu’elle ne pu s’en apercevoir, mais elle ressentait vis-à-vis de lui une certaine méfiance naturelle.

Ce jeu, loin d’effrayer la jeune oie du Dartmoor, l’amusait tout au contraire.

-A moins que, comme tout ces gens, vous ne détestiez également ces endroits?, reprit-elle sans quitter son sourire amusé.
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Edward T. Oxford

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MessageSujet: Re: Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E}   Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E} EmptyMar 18 Mai - 21:07

    Edward jouait a fond sa carte , et comme toujours, cela se revelait payant. Il n'avait jamais eu de probleme vis a vis de cela , c'était une des seules choses dans sa vie qui marchait comme sur des roulettes. Il s'amusait de voir que la jeune fille etait mal-a-l'aise a cause du regard boulversant qu'il posait sur elle. Louisa avait un de ces visages de poupées , une allure angélique , innoffensive. Le contraire d'Edward. Et cela lui plaisait , c'était ce genre de jeunes filles qu'il aimait prendre comme appat pour ces petites affaires. Vous allez dire que ce n'est pas gentil de chercher a profiter de ces gens , mais Edward ne cherchait pas a etre gentil. On ne lui avait pas fait de cadeau dans la vie , ce qui ne lui avait pas donné la moindre envie d'en faire. A quoi bon donner si c'est pour ne jamais rien recevoir ? C'est un jeu a double sens. Un echange.

    Edward remarqua que les joues de la demoiselle prirent une teinte rosée quand celui ci deposa le baiser sur sa main pale. Edward s'amusait tellement de ce genre de situations , c'était un veritable jeu. Cette fille avait l'air gentille , mais Edward non , et meme l'innocence ne parvenait pas a le stopper dans ses plans. Il voulait respecter sa promesse pour que son pere le considere comme ce qu'il est : a savoir une personne competente. Il n'aimait pas particulierement son pere ,apres tout celui ci l'avait battut durant son enfance , avec sa mere d'ailleurs. Mais il voulait que dans l'eau dela , son pere prenne un peut de recul et prenne conscience de ses qualités. C'était une facon de montrer qu'il avait grandit et qu'il n'était plus un gamin influencable. Assit sur ce banc , a fixer cette jeune fille de la maniere dont il le faisait ,Edward n'avait decidement plus rien a voir avec le petit garcon qu'il était durant l'enfance.

    La jeune fille affirma a Edward qu'il était normal qu'il ne la connaisse pas. Elle pensait que Edward la scrutait car il avait l'impression de l'avoir deja vue ailleurs , ce n'était absolument pas le cas. Il s'en fichait de la connaitre avant. Il n'était pas interessé par elle. Mais cela , il n'allait bien evidemment pas le dire. Edward appuya son coude contre le banc en bois et fit un petit sourire , tout en plissant doucement les yeux. Puis elle se rappella d'Oxford. Ce nom de famille lui disait quelque chose , Edward roula doucement des yeux , sans cesser pour autant de fixer Louisa , dans le but de la destabiliser. Ce qui semblait marcher , vu l'atittude de la demoiselle.

    - Eh bien , ma famille était une des plus riches de Londres auparavant , mais nous fument ruinés a l'arrivée au trone du roi. Je n'étais qu'un enfant , mais le nom des Oxford est resté dans l'histoire de la ville. susurra Edward de sa voix a la fois douce et mélodieuse. Les gens pouvaient penser que cela le genait de devoiler ainsi le fait qu'on est forcé ces parents a se travestir , mais Edward n'était plus tellement compléxé par cela. Il s'y etait fait avec l'age. Il avait grandit ainsi. Il avait apprit a supporter le regard des autres. De plus l'echaffaudement de sa vengeance lui faisait oublier a quel point on l'avait humilié lui son pere et sa mere. La jeune fille allait surement entreprendre de petites recherches sur la famille Oxford , mais Edward ne mentait jamais sur son identité , il mentait sur des tas de choses , mais pas sur cela. Il était extremement fier de son nom. Meme si les Oxford avait vécu la misere , ils en restaient une grande famille. " Je suppose que vous avez peut etre entendue parler de notre descente remarquée dans la société. Depuis je n'assiste plus tellement a ses evenements mondains, et je n'y ai jamais pris goût. "

    Edward avait pourtant tout physiquement d'un noble. Et il savait que les gens peut informés l'y associer souvent. Il était trés beau , d'une beauté a la fois inquietante et tout simplement allucinante. Sans compter a cela sa demarche magistrale , d'une grace exeptionnelle. Il n'était pas extremement bien habillé , mais tout sur lui rendait beaucoup. Il avait beaucoup d'aisance. Tout chez lui donnait un aspect classe , royale qui divergait completement de sa personnalité. On ne pouvait pas le soupconner de pactiser pour tuer la famille royale , car il avait tout physiquement pour en faire partie.
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Louisa Dartmoor-Haal

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MessageSujet: Re: Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E}   Rentrer dans les bonnes graces est aussi simple que d'en sortir - {L I B R E} EmptyMer 26 Mai - 12:50

Louisa ne savait comment composer avec l’attrait mystérieux de cet homme. Il était à la fois beau et inquiétant, mais loin d’être attirée par ce simple physique, elle se sentait irrésistiblement prise dans un filet invisible, poussée par sa curiosité d’aller plus loin. Pour la jeune fille, Edward semblait être ces hommes confits d’intrigues et de secrets, mais dont l’influence ne pouvait être néfaste. A nul instant elle ne pu songer être sa proie, tant elle était certaine des facultés de sa raison, et de toute la froideur que son esprit était capable d’avoir.

Louisa était alors persuadée d’être maîtresse de la situation, sans imaginer, ne fut-ce qu’une seconde, que cet homme serait pour la souris qu’elle était, le chat qui tenterait de l’attraper. Elle se défiait tant de ce scénario qu’elle y plongeait tête baissée.
Néanmoins, elle savait composer, marcher doucement, tournant autours des vérités qu’elle ne voulait dévoiler. Elle savait mener cette petite barque où bon lui semblait, et malgré Charybde ou Scylla que pouvait être Edward Oxford, elle naviguait lentement dans les méandres de ce mystérieux voisin.

Il possédait tous ces arguments des hommes du monde, et malgré ses évidentes récriminations, Louisa ne pu contenir un sourire. Ses manières, son attitude, et son visage lui-même trahissaient la personne qu’était certainement Edward Oxford, et si loin pourtant de ce jeune noble qu’elle sentait sous ces airs de séduction, il se montrait à elle sous un tout autre jour.
Elle, que l’éducation simple avait éloigné de toute hypocrisie ; elle, qui néanmoins avait appris à l’université les bienfaits de la comédie ; elle, enfin, qui savait jouer, composer, mais ne pas s’apercevoir d’un rôle identique en face d’elle.
Elle recula légèrement lorsque son jeune voisin s’accouda au dossier du banc, mais tâchant de conserver cette attitude calme à laquelle elle tenait, elle se redressa doucement, et afficha un léger sourire éloigné de tout embarras. Posant son regard vert dans celui azuré du jeune homme, elle ne le détourna pas de ses pupilles pourtant si déstabilisante, et, respirant doucement, elle s’exerça à ce jeu qu’elle affectionnait tant : celui de la comédie. Cachant sous une feinte assurance ses craintes éventuelles, elle n’entra pas pour autant dans ce jeu encore flou du jeune homme, mais ne s’en détourna pas pour autant.

« Eh bien , ma famille était une des plus riches de Londres auparavant , mais nous fument ruinés a l'arrivée au trone du roi. Je n'étais qu'un enfant , mais le nom des Oxford est resté dans l'histoire de la ville.

Le ton d’Edward Owford détonait avec cette annonce qui pouvait paraître douloureuse ; Louisa elle-même venait de ces familles ruinées, de cette noblesse désargentée dont le seul le nom restait connu.
Elle allait abonder dans ce sens, lorsqu’elle se ravisa : elle n’était ici que Louisa Haal, et non descendante des comtes de Dartmoor.

-Pardonnez-moi de vous poser cette question franche, mais le prince consort Albert semble responsable de la chute de votre famille, si je comprends vos dires ! On ne peut faire et défaire des réputations sans se créer quelques ennemis. Vous ne semblez pourtant pas inquiété de cette situation !

Un léger sourire étira le coin de sa lèvre dans un sourire involontairement sardonique. Louisa, malgré tout ce qu’elle se récriait de faire et de penser, gardait une longue rancœur envers son ancêtre, et la chute dans laquelle il avait plongé sa famille. Toutes ses années à Oxford avaient été pour elle une exposition de la déchéance financière de sa famille, et les regards des jeunes filles de parvenus lui étaient devenu insupportables, malgré l’ignorance qu’elle affichait.
Edward Oxford ne semblait nullement affecté de cette situation, et sur ce visage aux traits fins, ne se lisait qu’une apparente tranquillité, presque troublante.

" Je suppose que vous avez peut etre entendue parler de notre descente remarquée dans la société. Depuis je n'assiste plus tellement a ses evenements mondains, et je n'y ai jamais pris goût. "

-A dire vrai, je ne suis à Londres que depuis trop peu de temps pour avoir remarqué cela.

Elle conservait cet air détaché, n’affichant nullement ses réserves naturelles.

-Cependant, mon oncle, chez qui je vis actuellement, m’a en effet soufflé un mot, quoique petit, sur cette tragique affaire. Londres a de passionnant, que chacun peut être aux affaires des autres, sans pourtant fréquenter les salons mondains !

Louisa n’osait cependant pas pousser sa comédie sur un terrain trop pentu, et d’une voix plus sérieuse, revint vers le précédent sujet, qui occupait ses esprits : comment un homme, qui semblait avoir perdu nom et fortune par la famille royale, pouvait-il en parler avec tant de détachement ? Aussi peu de rancœur envers le coupable était peu concevable, face à cette situation.

-Peut-être ce goût peu prononcé pour ces salons vous vient-il de votre passé, monsieur Oxford. Je doute que l’on puisse accepter d’évoluer dans une société qui vous laisse à son ban, oubliant les lettres de noblesses qui ont pu être les vôtres !
N’avez-vous jamais ressenti de rancœur, hormis cet apparent dégoût pour ces femmes qui passent devant nous ?
Mes ancêtres ont dilapidé la fortune familiale, et je ne peux pardonner aux acteurs de cette ruine.


Elle eu à nouveau ce sourire en coin, et un court instant, cet éclair d’intelligence illumina le regard de Louisa. Elle voulait tirer parti de cette courte discussion, et percer le mystère que sa curiosité voyait dans ce jeune homme. Elle n’agissait dans aucun but particulier, simplement pour la beauté du geste, pour satisfaire son insatiable curiosité.

-Et ne trouvez-vous pas, au contraire, fort palpitant d’évoluer dans une société qui tente de vous éloigner d’elle petit à petit ? C’est une fierté que d’exposer un nom déchu dans de tels évènements…un formidable pied de nez !

Elle eu un petit rire railleur, se souvenant de ce thé, auquel son oncle l’avait emmenée de force. Elle y avait été dévisagée des pieds jusqu’à sa flamboyante chevelure, et les nez s’étaient pincés au son du nom de Dartmoor ; mais jamais Louisa n’avait été plus fière de porter ce nom, et malgré toute la timidité qu’elle pouvait ressentir, montrer à cette société que ce nom vivait encore, tintait comme une récompense.
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