Fall To Pieces
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 Rencontre - Maaaaalcooolm ! =p

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Annette J. Delarose

    L O N D O N I E N


Annette J. Delarose

▬ Messages : 40
▬ Date d'inscription : 19/02/2010
▬ Ville où j'habite, où j'habitais : J'habite désormais à Londres après que Big Ben m'ait arrachée de mon Paris moderne.

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MessageSujet: Rencontre - Maaaaalcooolm ! =p   Rencontre - Maaaaalcooolm ! =p EmptyLun 22 Fév - 19:00

    Annette ouvrit les yeux. La chambre où elle dormait était baignée de soleil. Un sourire étira ses lèvres tandis qu’elle s’étirait dans son lit, comme un chat. Avec un soupir de satisfaction, elle posa les pieds sur le parquet usé par les ans et se leva. Elle alla tirer les rideaux – rideaux qui, comme vous l’aurez peut-être constaté, n’étaient pas très efficaces. Son sourire s’élargit tandis qu’elle ouvrait les fenêtres pour respirer l’air frais du matin. Elle eut très envie d’aller s’allonger dans l’herbe du parc pour jouir une heure ou deux des rayons du soleil.
    Elle partit presque en sautillant vers la salle d’eau pour se faire une toilette rapide. Elle opta pour une robe simple d’un bleu pâle qu’elle trouvait magnifique, bien qu’un peu délavé. Elle ne gagnait pas assez pour s’octroyer le luxe de grandes robes de couture, mais ça lui allait très bien comme ça. N’ayant jamais vécu dans le luxe, celui-ci ne lui manquait pas.
    Elle passa dans la cuisine et, tendant l’oreille alors qu’elle prenait un des petits pains que confectionnait Madame Cartwrite (la veuve qui l’hébergeait, elle et Kathrin), elle remarqua que la maison était vide. Le silence, loin d’être pesant, était agréable. S’asseyant à la table de la cuisine, là où le soleil tombait, Annette prit plaisir à être seule. Au 19ème, on n’en avait guère l’occasion. Une femme se promenant sans compagnie en ville était assez mal vue, de même qu’à son âge, Annette aurait déjà du être fiancée et même mariée. Elle avait déjà eu ce genre de remarques et, au début, ça l’avait un peu rebutée – elle aurait bien aimé rétorqué que de là où elle venait, on se fichait bien de conserver sa virginité avant le mariage et le nombre de divorces ne cessait plus d’augmenter.
    Elle se demanda où étaient passées ses colocataires, puis se dit qu’elles avaient du aller se promener – par un si beau temps, rien d’étonnant ! Annette termina son petit déjeuner, rangea un peu la cuisine puis passa dans l’entrée. Accrochant son propre regard dans le miroir qui surplombait la console, elle s’y arrêta et, contemplant sa coiffure stricte, décida spontanément de se détacher les cheveux. Voilà une autre habitude qu’elle avait dû prendre en arrivant ici : se faire un chignon. Elle qui adorait sentir le poids de ses cheveux sur ses épaules, ça l’avait un peu enquiquinée, mais comme pour tout le reste, elle s’y était faite. Pourtant, aujourd’hui, le soleil et la douce chaleur du printemps qui s’installait donnaient des envies brutes de liberté à notre douce Annette, qui se dit alors « au placard les manières ! ».
    Ouvrant la porte de la demeure, elle sortit et s’immobilisa sur le seuil, simplement pour respirer à nouveau. Ce qu’elle aimait cette odeur dans l’air, pure et vierge de pollution ! C’était un véritable bonheur.
    Elle finit par s’engager sur le trottoir, les cheveux doucement ballottés par une légère brise. Annette marcha jusqu’au parc sans rencontrer personne qui lui aurait dit ce qu’on pensait de ses cheveux lâchées et de cette habitude à se promener seule, si bien que, arrivée à destination, elle était pleinement heureuse en s’asseyant sur un banc baigné de soleil. Les odeurs sucrées de fleurs qui s’épanouissaient dans les arbres et les pelouses, les rires des enfants qui s’amusaient un peu plus loin, tout était fait pour parfaire au bonheur d’Annette. Elle n’avait pas besoin de grand-chose pour se sentir en vie.
    Ouvrant des yeux qu’elle avait fermés pour goûter plus amplement aux plaisirs qu’offrait la nature, son regard dériva sur chaque personne présente dans le parc. Il n’y avait pratiquement que des groupes de mères – avec leurs servantes, nourrices et compagnie – qui emmenaient leurs enfants jouer, habillées de belles robes aux couleurs pastelles et affublées d’ombrelles pour ne pas risquer d’haler leur teint d’albâtre. Annette, seule assise sur son banc, dénotait un peu dans ce paysage.
    Elle remarqua alors un jeune homme, un peu plus loin, qui, seul, peignait le parc ensoleillé sur son chevalet de bois. Elle fut prise d’une envie irrésistible de constater quel était son niveau de peinture. Il avait assurément choisi un paysage magnifique. Son coup de pinceau était-il à la hauteur de la beauté de la nature ?
    Annette s’était levée presque sans réfléchir, et se trouva soudain derrière le peintre, un peu décalée sur la droite et la tête légèrement inclinée pour pouvoir contempler l’œuvre qu’elle avait sous les yeux. Loin d’être finie, elle dénotait toutefois par quelque chose, une force, un talent, une fraîcheur qu’Annette n’était pas en mesure d’identifier. Si elle était extrêmement douée en histoire, elle n’avait que peu de notions en art, mais elle savait reconnaître du talent lorsqu’elle en avait sous les yeux. Et elle en avait sous les yeux.
    Faisant un pas en avant, presque à la hauteur du jeune homme, elle voulu féliciter l’artiste. Apostropher une personne inconnue dans la rue, au 19ème siècle, ne se faisait pas non plus mais, subjuguée par la beauté naissante de la peinture, elle en oubliait à quelle époque elle se trouvait.

    - Vous avez du talent, dit-elle, la voix peut-être un peu trop vibrante.

    Elle s’apprêtait à lui demander depuis quand il peignait mais parut prendre conscience qu’elle avait peut-être gaffé en venant parler à ce peintre inconnu – qui, il fallait l’avouer, était terriblement séduisant. Annette se mordit la lèvre. Quoi qu’il en soit, s’il se montrait soudain inamical, elle saurait pourquoi et pourrait toujours s’excuser et partir, non ?
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Malcolm T. Sweeney

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Malcolm T. Sweeney

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MessageSujet: Re: Rencontre - Maaaaalcooolm ! =p   Rencontre - Maaaaalcooolm ! =p EmptyMar 23 Fév - 1:47

    Une belle et agréable journée semblait s'annoncer aujourd'hui. Surtout quand ce sont les rayons du soleil de l'aube qui vous réveil, d'agréables rayons. Qui peut avoir le pouvoir de transférer de la bonne humeur et surtout de la chaleur. Malcolm se réveilla plutôt joyeusement, pour une fois. Il venait de passer une bonne nuit, sans cauchemar ni autre choses étranges. De plus, la veille il avait terminé un autre tableau. Personne ne l'avait vu encore, hormis Raphaël. Il s'était alors qu'aujourd'hui il allait se reposer un peu sans peinture, mais voyant la beauté du soleil à l'extérieure ainsi que ce beau ciel bleu, impossible d'y résister. Le jeune homme sortit aisément de sous ses draps pour poser pied sur le vieux parquet de sa chambre. Il se leva et alla aussitôt faire sa toilette. Suite à cela, il opta également pour une tenue à la fois simple mais chic aujourd'hui. Il enfila alors un joli costume noir gris, sous la veste une belle chemisette blanche. Il n'allait pas non plus enfiler ses plus belles tenues sachant qu'il allait peindre. Ses cheveux étant naturellement en désordre, il y passa un peu les mains et tout était en ordre. Il est vrai que la plupart des hommes aristocrates aiment être coiffé à la "strict" mais ce n'était pas son cas, et puis cela semblait ne déranger personne au contraire.

    Le jeune aristocrate sortit alors de sa chambre, impatient d'aller prendre son petit déjeuné car son estomac ne cessait déjà de crier famine. Ce petit déjeuné mit très peu de temps à se terminer, se faisant même en quelques petites minutes. Suite à cela, impatient de sortir de sa demeure, Malcolm alla juste chercher son sac avec quelques affaires pour peindre, son chevalet et une toile et sortit. Il ne savait pas vraiment où se rendre exactement pour le moment, mais finirait bien par trouver. De toute manière il ne pouvait pas non plus trainer trop loin avec tout ce matériel. Un endroit lui sauta alors rapidement aux yeux. Quand il passa non loin du Regent's Park. Un lieu qu'il aimait particulièrement bien, et qui l'inspirait comme jamais. Seulement la dernière fois qu'il avait tenté de peindre une toile à cet endroit, un inconnu ne s'était pas gêné pour le voler en plein travail. Donc depuis, il n'a pas fais d'autre tentative mais pourquoi ne pas retenter à présent ?

    Il pénétra alors tranquillement dans le parc, éblouissant comme jamais, d'autant plus avec ce si beau temps. C'est alors avec enthousiasme qu'il prit place dans un lieu bien stratégique du parc, prenant soin de choisir un coin avec une magnifique vue sur le paysage, le plus beau point de vue. Après avoir installé son chevalet ainsi que sa toile, il commença à observer les alentours d'un air rêveur. Dans ce genre d'instant, le jeune homme n'était plus tout à fait lui même. Comme dans une bulle. Comme si il n'y avait à présent plus que le paysage et le tableau, rien ni personne d'autre. Dans un premier temps, il devait faire comme si il absorbait l'ambiance qui régnait autour de lui, admirer le paysage qui s'offrait à lui et se fondre dans le tout. C'est au bout de quelques petites minutes enfin qu'il débuta. Commençant donc par s'occuper des couleurs et des mélanges. Saisissant donc sa palette d'une main, et quelques tubes de gouaches de l'autre ainsi que son pinceau, il débuta les mélanges. Les étalant avec délicatesse et attention sur la palette. Un dernier regard d'ensemble sur le paysage, son pinceau bien en main, et le travail pouvait commencer après une bonne inspiration.

    Le pinceau commença enfin à entrer en contact avec la toile. Les mouvements de main de l'aristocrate étaient à la fois gracieux et spontanés. A présent, c'était comme si le temps s'arrêtait. Il semblait déjà y avoir quelques passants curieux, qui passaient de temps à autres à côté de lui, l'observant lui et son oeuvre. C'est alors qu'une exception vint le faire sortir de sa bulle. Une voix, raisonnant bien dans son oreille. Malcolm stoppa donc tout mouvement, déposant sa palette et son pinceau sur le côté. Il tourna alors légèrement la tête de manière à jeter un regard sur la personne qui venait de le couper dans sa course. En temps normal, il aurait certainement mal réagis mais en voyant le visage de la demoiselle en question, il s'adoucit aussitôt. Une jeune femme, sûrement un peu plus jeune que lui, d'une grande beauté. Ce fut alors comme une surprise. Cette dernière venait même de le complimenter, disant qu'il a du talent. Un sourire plein de charme se dessina alors sur les lèvres du jeune aristocrate, flatté d'autant plus.

    " Et pourtant... je n'ai fais que le commencement. "

    Son regard d'un bleu clair profond se noya lors d'un instant dans celui de la demoiselle. C'est que ce jour là il semblait poursuivis par la beauté et le charme. Il jeta alors un petit coup d'oeil à se qu'il avait entamé sur la toile, et n'en était pas mécontent en fin de compte. Regardant à nouveau la demoiselle, il reprit doucement :

    " Mais... Merci ! "
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Annette J. Delarose

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MessageSujet: Re: Rencontre - Maaaaalcooolm ! =p   Rencontre - Maaaaalcooolm ! =p EmptyMar 23 Fév - 16:56

    Le jeune peintre tourna la tête vers Annette, et leurs yeux s’accrochèrent. Il avait un regard bleu clair comme l’eau des ruisseaux, alors que celui d’Annette était bleu marine comme l’océan. Ses cheveux, d’un châtain clair tirant presque sur le blond, reflétaient les rayons du soleil. Ils n’étaient pas coiffés comme l’on pouvait souvent le voir sur les têtes des hommes de cette époque. Ébouriffés, ils avaient toutefois une mise en pli qui restait distinguée sans l’être. Annette baissa les yeux. Elle n’était pas de celles qui regardent fixement les autres, la tête haute. Elle était réservée avant tout, solitaire souvent, silencieuse la plupart du temps. Avoir baissé le regard lui permit de remarquer le costume noir et gris de l’artiste, sous lequel il avait enfilé une chemise blanche. Sans être au summum du chic, sa tenue était tout de même riche et Annette en conclut qu’il ne devait pas rouler dans la boue (plutôt sur l’or). Elle releva les yeux à l’instant où il souriait, et elle se mordit la lèvre inférieure tandis qu’elle se disait qu’il était clairement beaucoup plus séduisant que nombre de garçons qu’elle avait croisés, à cette époque comme au 21ème.

    - Et pourtant... je n'ai fais que le commencement, dit-il modestement.

    Il paraissait flatté, ce qui fit rougir Annette. Elle posa une main sur sa joue en quête de rafraîchissement (Annette avait toujours les doigts froids, la faute à une mauvaise circulation du sang ; enfin ce n’était pas très grave). Instantanément, parce qu’il avait l’air plus riche qu’elle, plus poli, mieux élevé, elle s’était sentie toute petite, insignifiante. C’était dans ces moments là, où elle se sentait plus éloignée que jamais de ces aristocrates, bourgeois et autres riches Londoniens, qu’elle se rendait compte qu’elle n’appartenait pas à cette époque. Elle se demanda si elle reverrait un jour un ordinateur.

    - C’est aux préliminaires qu’on voit le talent d’un artiste, souffla-t-elle, incapable de croiser à nouveau les prunelles bleues du jeune homme – jeune homme plus vieux qu’elle, elle s’en rendit compte soudain.

    C’était alors une faute encore plus grande d’être allée lui parler sans invitation, sans présentation préalable, puisqu’elle était jeune et, qu’en plus, elle était une femme.

    - Mais... Merci ! fit-il, et Annette ne décela aucune note un tant soit peu hargneuse dans la voix du jeune homme. Le compliment avait été plus fort que le manque de politesse, et ça avait du lui passer totalement au dessus de la tête. Annette en fut soulagée.

    - Je vous en prie.

    Comme il ne paraissait pas dérangé par la présence d’Annette, celle-ci décida de rester et de continuer à lui parler. Il avait l’air aussi sympathique que joli garçon. Elle poursuivit donc, sans toutefois réussir à lever à nouveau les yeux vers lui – elle les maintenait obstinément fixés sur le tableau :

    - Si je puis me permettre, depuis quand peignez-vous ?

    Elle fit une courte pause puis, fébrile, demanda :

    - Et n’avez-vous pour habitude que de peindre des paysages, ou vous arrive-t-il de… faire des portraits ?

    Son regard quitta vaillamment la toile pour se poser, cette fois-ci, sur le visage de l’artiste. Elle ne se l’aurait jamais avoué mais, soudain, une envie irrépressible de goûter au plaisir de poser l’avait étreinte. Plus jeune, alors qu’Annette était encore à l’orphelinat, les rares fois où elle avait une permission de sortie elle avait passé son temps au musée du Louvres, dans son Paris moderne, à admirer les portraits de personnes importantes peints par de grands artistes, en rêvant secrètement d’avoir un jour la chance de pouvoir s’en faire faire un. Elle n’était pas sure d’avoir le cran de demander une telle chose, mais elle était prête à payer. Avec quoi, elle ne savait pas encore, mais elle trouverait bien.
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Malcolm T. Sweeney

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MessageSujet: Re: Rencontre - Maaaaalcooolm ! =p   Rencontre - Maaaaalcooolm ! =p EmptyMer 3 Mar - 2:13

    Il est vrai que le jeune aristocrate ne manquait pas d'être surpris, mais pas dans le mauvais sens bien sûr, pour cette fois du moins. Il est vrai qu'en temps normal, il aurait peut-être déjà envoyé baladé poliment le responsable de son interruption mais là il n'en avait pas envie. De plus, cette jeune femme ne semblait pas le moins désagréable. Et puis, rien que le fait de poser les yeux sur elle, comment refuser une telle présence ? Malcolm était du genre observateur et tout aussi tranquille. Contrairement à elle, qui semblait avoir le regard un peu plus fuyant, il aimait beaucoup plonger son regard azuré dans celui des gens. Comme si par moment il arrivait à lire dans les regards, ou même à voir leur âme. On lui a longtemps dis que les yeux étaient le reflet de l'âme... pourquoi pas. Malcolm y croyait en tout cas. Cependant, il ne pouvait tout de même s'empêcher de demander comment une jeune demoiselle telle qu'elle eut le courage de venir l'aborder... apparemment aussi facilement. Car il est vrai qu'à cette époque cela se faisait rare, c'était majoritairement les hommes qui agissaient ainsi. Et encore...

    De plus, n'oublions pas qu'à cette époque, les hommes ne manquaient pas de se montrer "machos". Les femmes n'avaient pas les mêmes droits et n'étaient pas regardés de la même manière. Malcolm se montra tout de même modeste face aux compliments de la jeune femme. C'était évident, il n'était pas non plus du genre à se pavaner. Et puis à la base, il ne fait pas ses tableaux pour se vanter, mais pour vider son esprit et libérer son inspiration.

    - C’est aux préliminaires qu’on voit le talent d’un artiste

    Malcolm sourit lentement, lâchant le commencement de son œuvre des yeux pour aller les poser une nouvelle fois sur la belle demoiselle. C'est qu'elle avait les mots justes. Avait-elle des connaissances en la peinture ? En tout cas, voir cette fille admirer ainsi le début de son œuvre et lui offrir déjà tant de compliments lui apporter une joie immense. Ça aussi était le fruit de sa motivation et de son inspiration. Il l'a remercia alors le plus sincèrement possible.

    - Si je puis me permettre, depuis quand peignez-vous ?

    Une fois encore, Malcolm fut légèrement étonné, toujours dans le bon sens. Se trompait-il où portait-elle une importance sur la peinture voir même sur lui même. Malcolm réfléchit un cours instant, croisant lentement les bras au niveau de son torse, ne quittant pas le beau regard océan de la demoiselle, qui demanda aussitôt :

    - Et n’avez-vous pour habitude que de peindre des paysages, ou vous arrive-t-il de… faire des portraits ?

    Il est tout à fait clair que rien ne le pousser à lui répondre, seulement sans encore trop savoir pourquoi il en avait l'envie. Même si pour l'instant il ne connaissait pas du tout cette charmante demoiselle. Il fallait dire aussi que jusque là, peu de personne avait pensé encore à lui poser toutes ses questions. Elle faisait déjà partie des exceptions.

    " Et bien... je peins depuis ma plus tendre enfance. Je ne saurais vous dire combien de temps exactement mais je dirais une quinzaine d'années peut-être... "

    Soit plus précisément, depuis que l'idée de retrouver sa sœur jumelle ne cesse de lui envahir l'esprit. Par contre la dernière question de la jeune femme le fit légèrement tiquer. C'est vrai qu'il n'avait encore jamais essayer de portrait. Ou plutôt, il n'avait jamais vraiment osé... c'était loin d'être simple.

    " A vrai dire... je n'ai encore jamais tenté de portraits ! "

    Il saisit alors le chiffon à côté de lui, de manière à bien s'essuyer les mains tout en s'assurer qu'elles n'étaient plus sales. Il tendit ensuite délicatement sa main à la jeune femme, un sourire tout aussi chaleureux voir naturellement charmeur aux lèvres, lui lançant doucement :

    " Veuillez m'excusez, il m'arrive d'être particulièrement impoli. Je me nomme Malcolm Sweeney, pourrais-je connaître votre nom ? "
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