[Terminé] Alicia Hutcheson

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▬• Identity card •▬

Ça c'est moi !

© Aurélie
Commençons par le commencement
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Je suis un(e) petit(e) bourgeois(e) !

NOM : Hutcheson
PRENOM : Alicia
AUTRES PRENOMS : Rose

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AGE : 28 ans
NE(E) LE : 25/10/1830 (année inférieure à 1859) A : Edimbourg, Ecosse
ORIGINAIRE DE : Edimbourg, Ecose.
HABITE : Chelsea, East Road 47

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GROUPE : bourgeois.
CELEBRITE CHOISIE : Amy Adams
Pictures or music

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▬• My Story •▬

Quelle est mon histoire ?
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Vous allez devoir choisir entre les deux sujets : le 1) ou le 2). Après avoir choisi une de ces deux options, effacez l'autre et remplissez le sujet que vous avez choisi.
Once upon a time...

..2) • UN AMI ARISTOCRATE A VOUS (OU A UN MEMBRE DE VOTRE FAMILLE) VOUS OFFRE UNE GRANDE MAISON EN PLEIN COEUR DE LONDRES ET UNE PLACE A LA COUR EN ECHANGE DE QUELQUE CHOSE. VOUS DEVEZ VOUS PROCURER UN POISON MORTEL POUR QUE VOTRE "AMI" PUISSE SE DEBARASSER D'UN DE SES ENNEMIS A LUI. QUE FAITES-VOUS ? ALLEZ-VOUS REFUSER ET PERDRE LA MAISON ET VOTRE PLACE A LA COUR, ALLEZ-VOUS RUSER OU NE RIEN FAIRE ?

Du poison... Non sincèrement il n'avait pas trouvé plus original? Une fiole de poison c'était cet espèce de mode intemporelle qui s'était insinuée dans chaque époque de conspiration. Il y avait toujours eu cette fascination dans cette mort sournoise, indigne et parfois plus douloureuse et atroce que la moindre épée. C'était un mystère qui se posait tranquillement autour de ce mythe. Mais quelle importance, la question n'était pas là et encore moins dans l'utilité probable de cette fiole.
Alicia avait toujours été douée pour la création d'essence, à force d'observer les quelques recettes secrètes de son père elle avait put saisir l'origine des plantes, et comprendre également leur pouvoir. C'était un second business de sa famille: si on pouvait de toute évidence rendre des odeurs terriblement attirante, on pouvait aussi fournir aux conspirateurs ou à n'importe quel camp la façon la moins honorable d'éliminer son ennemi. Et contrairement aux parfums, elle avait apprécié reprendre cette affaire familiale. Dans le camp de son mari, cela était un atout incontestable. Paralyser, donner la mort, faire souffrir des jours et des jours, tenter quelques nouveautés, faire en sorte que le poison soit le moins détectable possible... Cette passion était devenue un jeu dans lequel elle excellait manifestement. C'était donc dire que cette demande n'avait rien de si particulier à son sens, l'intérêt cette fois était tout de même bien plus important... Y gagner une maison assez bien située pour leur offrir un accès privilégié à la famille royale, bien plus que dans la banlieue londonienne, soit cet homme était relativement fou, soit il n'y connaissait rien dans tout ce qui pouvait être business... A moins que sa stratégie soit plus notable: y gagner un allié au centre, un de plus. Il n'y avait pas à s'y tromper, la vie dans cette communauté était clairement plus intrigante et sournoise que celle qu'elle avait put vivre en Ecosse.

Alors oui, ce poison elle l'avait fournit non sans aviser son nouveau possesseur de l'importance de trouver un larbin à tuer directement après avoir accomplit le méfait en question. Ce n'était pas là de la cruauté mais de la pure logique. Le visage de son interlocuteur, aristocrate certainement reconnu, avait progressivement changé au fur et à mesure que ses mots se déroulaient. L'avait-il seulement un jour pensée ainsi? Cruelle et clairement stratège? Des mots, encore des mots, elle continuait longuement ses explications, les effets du poison, décrivant avec plaisir ses trouvailles, le bonheur qu'elle éprouvait à savoir que la paralysie était assez longue pour que le corps ressente parfaitement la douleur de ses muscles doucement disloqué, que la suffocation face aussi son œuvre pour que finalement le coeur lâche sous un trop plein de douleur sans un bruit, l'une des plantes neutralisant de prime abord le larynx. Si c'était l'excitation de son savoir qui brillait dans le regard d'Alicia, ce n'était clairement pas la même lueur qu'elle trouvait finalement dans le regard de cet autre... Si elle s'écoutait... Non ce n'était clairement pas une ruse qu'il tentait d'étendre, c'était bien une passion qu'il semblait doucement nourrir à son égard. A dire vrai elle ne s'en étonnait pas mais elle avait eu l'habitude par le passé de prévenir son époux en cas de danger quelconque, cette fois, elle avait fait l'erreur de la jouer en solo. En réalité elle ignorait parfaitement pourquoi elle avait eu cette idée saugrenue. Elle finit alors par étouffer un soupir avant de le regarder encore, il était temps de remettre les choses en place. Si les hommes aimaient les femmes dangereuses, elle ne trouvait aucune place pour d'autres hommes dans sa vie et dans ce petit laboratoire elle se savait en position de force.

- Ecoutez, n'y pensez pas, je comprends, c'est excitant une femme qui sait tuer, qui maitrise ses crimes, mais vous ne trouverez rien d'intéressant, prenez le poison, honorez votre part du marché et laissez moi en paix.

La logique aurait voulu que cette tentative de persuasion soit effective, dans le cas présent il n'en était rien, au contraire, à bien en croire ce sourire sournois sur ses lèvres et son pas approchant, il y trouvait probablement un peu plus d'excitation. Si elle détenait le pouvoir des poisons, il possédait clairement celui de la force brute et elle était là dans une situation délicate. Trop délicate. Il devenait bien trop proche et la salle était clairement trop étroite pour qu'elle trouve une parade. Bien sur elle aurait put le tuer, assurer sa sécurité de cette façon mais elle n'y aurait pas trouvé une seule seconde quelque chose de commerçant, elle y aurait perdu au change, gagné probablement un peu plus de méfiance des autres et pour sur une place en prison. Il fallait bien agir, se poser les questions suffisantes et peut-être bluffer. Le mécanisme enclenché, la logique en oeuvre, elle fut prit d'un instant de panique en sentant la main de l'aristocrate effleurer sa taille. Sentait-il entre ses doigts la faiblesse de son corps fluide? Pourtant il était inutile de préciser que le corps d'Alicia n'offrait aucune réponse à ce contact. Et si... Il était simplement temps de réagir, de trouver une parade.

La ruse... Oui le bluff! Un jeu de cartes porté à la réalité! Elle l'avait sa solution, elle l'avait sa survie. La force de son mari n'était peut-être pas nécessaire. Elle approcha doucement son visage de l'oreille de son interlocuteur sans manquer de laisser un souffle froid sur sa nuque. Il était temps de l'effrayer. Si elle avait quelques doutes, elle possédait un contrôle parfait de son corps et ce dernier proche de celui de l'aristocrate ne semblait émettre aucune précipitation, les pulsations de son coeur tout à fait basiques contrairement à celle de cet homme soumit à une réelle excitation. C'était un murmure qu'elle allait laisser dans le creux de son oreille, un terrible murmure qui lui glacerait les os. Elle y repensa quelques secondes, maitrisa ses temps, la cadence de ses phrases, le tempo et la chaleur de sa voix.

- Monsieur, si votre main parcourt encore mon corps une seule seconde, si vous continuez votre petit jeu... je pense que je suis en droit de vous rappeler quelques faits: mes poisons sont indétectables, c'est une des raisons pour lesquelles vous m'avez choisie je crois. Si je n'ai pas d'intérêt à vous tuer, je peux trouver une alternative qui ne vous plaira surement pas mais qui ne manquera pas de me ravir. J'hésite, avez vous une préférence pour le mutisme? Ou peut-être une paralysie constante du bas de votre corps, j'imagine qu'en vue de vos plaisirs inassouvis, vous ne manqueriez pas d'y ajouter un peu plus de frustration.

Si il avait put une seule seconde penser à un bluff, à un jeu ou autre, elle avait fait en sorte de l'en dissuader en effleurant sa joue du bout des lèvres, en éloignant son visage tout en esquissant un sourire. Rien de cruel, tout était conservé dans le ton glacial de son visage et le contraste qu'elle y apposait avec ce sourire. Si il avait une signification, elle n'était probablement pas agréable. Et il semblait l'avoir saisit. Le mouvement de sa gorge ne trompait pas, il venait de déglutir difficilement avant de faire un léger pas en arrière. C'était donc entendu. Il était tout aussi entendu qu'elle aurait paiement et cette ombre qui l'avait alors tourmentée avait finalement disparut en à peine quelques secondes. Que la vie pouvait être singulière parfois.

Se poser... S'assoir un moment... Respirer, voilà qui était nécessaire. Si elle pouvait sembler cruel, ce n'était pas sa vraie nature et elle avait toujours un peu de mal à affronter un danger imprévu. Elle avait été imprudente et s'en voulait terriblement mais surtout, elle avait été incroyablement chanceuse. Si il ne l'avait pas cru, elle se serait retrouvée à faire un choix qui lui aurait manifestement été néfaste. Dans le cas présent, elle se retrouvait plutôt avec une demeure à disposition et un client qui ne manquerait probablement de vanter son efficacité.
Il ne manquait plus qu'à attendre son époux, il ne manquait plus qu'à l'attendre, à lui expliquer qu'elle avait été imprudente, à peut-être entendre ses réprimandes mais à surtout s'enfouir dans ses bras et oublier un moment la nécessite de ne pas être soit. S'oublier un moment et n'être que son essentiel.

.. • UN PEU PLUS SUR TOI :
▬ PHYSIQUE :
On entend souvent dans diverses "études" plus ou moins fondées que la population d'êtres roux se retrouve la plupart du temps en Ecosse, Alicia ne fait pas exception à cette règle à dire vrai. L'obscurantisme étant passé depuis un petit moment, cette couleur ne fait pas d'elle une atroce sorcière mais plutôt une douce bourgeoise. Il parait qu'à la cours française, des siècles auparavant, la peau la plus blanche était définie comme la plus délicate et la plus appropriée, nul doute, à cette époque Alicia aurait sut se faire une place de choix. La peau d'une poupée de porcelaine, une chevelure de flammes et des yeux d'un bleu clair et limpide, si cet aspect avait été angélique à une époque enfantine, il était clair qu'à l'heure actuelle et l'âge venant, ces traits se présentaient plutôt comme l'expression parfaite d'une femme impétueuse et assumant sa féminité.
Des yeux de biche, des lèvres délicates, un corps frêle aux formes certes légères mais suffisante pour aiguiser quelques appétits, le tout formait un résultat plutôt agréable et sans aucun doute assez vendeur. Quelques pointes de maquillage, quelques ondulations dans une chevelure rouge et incandescente, dans tous les cas Alicia restait ce celles amplement capable de conserver les clés en main de leur succès.

▬ CARACTERE :
Faut-il parler de deux caractères quand l'un est parfaitement maitrisé? Ou de trois peut-être? L'idée est complexe, Alicia reste une merveille de bonté, d'attention et de tendresse à l'avis de tous, ce caractère, vous vous en doutez, n'est qu'une manipulation absurde afin de venir en aide aux conspirations diverses de son mari et afin de garder la face devant la majorité des aristocrates et êtres divers ornant cette stupide cours. En réalité, Alicia tendrait plutôt à affirmer un caractère infiniment manipulateur, froid, sournois et calculateur. Il n'est pas une seconde où chaque relation du couple Hutcheson n'est pas clairement pensé, il en va de même pour ses relations personnelles, il est tout à fait hors de question de ne pas calculer le parti qu'ils pourraient en tirer. Alicia est douée, une véritable stratège mais ce brin de cruauté, ce "froid" qu'elle tente de mettre en avant, cette autre personnalité... Il sait, son mari, son tout, son univers, qu'elle se ment et qu'elle est loin de cette image. Alicia est un être probablement assez fragile et peureux pour se cacher derrière ces aspects froids et cruels. Manipulatrice, elle l'est cela ne fait aucun doute, mais cruelle, surement pas. Elle a beau se mentir, il le sait et la connait.
Alors oui, cet aspect "en société" est peut-être plus réaliste qu'elle ne l'espère, ce n'est pas une image qu'elle donne d'elle mais bien une partie d'elle même en cherchant à se mentir. Alicia est un être profondément généreux mais lorsqu'on atteint la bourgeoisie on apprend à faire disparaitre cet aspect parce que c'est ainsi. Et parce que c'est ainsi, seul son mari reçoit cette réelle tendresse qu'elle enfouit au plus profond d'elle.

▬ LOVE/HATE :
Des choses que l'on aime, des choses que l'on apprécie définitivement pas, il y en aura toujours. Si il faut commencer quelque part, il est surement plus simple de commencer par ce qu'elle aime.
Vous vous en serez douté, son mari fait partit de ce qu'elle aime, à dire vrai il est son tout, son univers, malgré cette "cruauté" qu'on pourrait leur trouver, elle ne pouvait imaginer un bonheur et un amour si inconditionnel, elle n'avait imaginé tomber dans une telle osmose avec un être. Bref, il est ce qu'elle aime, tout en lui est ce qu'elle aime et attend d'un homme.
Pour le reste, ses stratégies, ses complots divers sont bien une de ces choses dont elle ne pourrait se passer, une raison? Probablement le fait que cela la rapproche encore de son mari ou probablement parce que c'est une partie d'elle. Elle n'est "qu'une" femme et certaines choses restent fermées mais calculer, monter des stratagèmes dignes d'un stratège lors de l'empire romain, c'est un jeu, un bonheur qu'elle s'accorde. Les intrigues, les soupçons, c'est un peu vivre un livre et en être l'auteur.
Mais il y a des choses qui déplaisent: l'aspect politique actuel ne lui convient pas et encore moins l'aspect trop peu contemporain à son gout de l'avancée des droits de ces dames. Des épouses... Des ombres, voilà ce qu'elles représentent encore trop à son gout. Sa liberté laissée par son mari, elle aimerait que chacune la possède et qu'après tout ce ne soit pas au mari de l'autoriser. Un brin de féminisme pour un siècle qui s'y prépare probablement.

▬ SECRET D'HISTOIRE : Si Alicia est la fille d'un grand fabricant de parfum, elle n'a pas reprit que ce business, elle possède également un bon marché pour tout ce qui est poisons.