▬• Identity card •▬

Ça c'est moi ! © psychozee

Commençons par le commencement ▬ ~~ •• ~~ ▬ Je suis un méchant conspirateur londonien ! NOM : B e a n. PRENOM : J o h n AUTRES PRENOMS : William. Tout cela est d'une banalité affligeante pour quelqu'un comme moi. Mais enfin, c'est le principe : jouer sur les apparences toujours. John Bean, quel gentil prénom sympathique.. On dirait presque le surnom d'un chien typiquement anglais. La meilleure manière de me cacher. Si je m'appelais comme je le désirais, quelque chose comme Belzébuth, ce serait déjà plus repérable. La nature fait bien les choses, pour mieux vous tromper tous.. ▬ ~~ •• ~~ ▬ AGE : vingt-et un ans NE(E) LE : 01/07/1838 (année inférieure à 1859) A : London hospital ORIGINAIRE DE : Angleterre. HABITE : Downing Street Là, vous pourriez commencer à me repérer. Quelqu'un d'aussi bonne souche que moi vivant dans un quartier aussi étrange alors qu'il est aussi jeune, vivant seul qui plus est.. Mais. Tant que vous ne me dévoilez pas hein, je ne vais pas non plus vous aider. ▬ ~~ •• ~~ ▬ GROUPE : conspirateurs londoniens. CELEBRITE CHOISIE : Robert Pattinson Pictures or music (ne mettre que des icônes 100*50 ou musique)

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▬• My Story •▬

Quelle est mon histoire ?
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Once upon a time...

..1) WRITE YOUR STORY :


..2) • VOUS VOUS REUNISSEZ AVEC LES AUTRES CONSPIRATEURS LONDONIENS. GRACE A UNE EMPOISONNEUSE, VOUS AVEZ OBTENU UN POISON TRES MORTEL. AUJOURD'HUI DANS L'APRES-MIDI, LA FAMILLE ROYALE DOIT DEFILER DANS UNE DES GRANDES RUES DE LONDRES POUR L'ANNIVERSAIRE D'UNE DES PRINCESSES (A VOUS DE CHOISIR LAQUELLE). VOTRE BUT : TUER UN DES MEMBRES DE LA FAMILLE ROYALE (AVOUS DE CHOISIR LEQUEL) ET ENLEVER LA PRINCESSE (QUE VOUS VENEZ DE CHOISIR). COMMENT SE PASSE LA REUNION ? LE PLAN VA T-IL ETRE MENE A BIEN OU VA-T-IL LOUPER A CAUSE DE QUELQUE CHOSE ?

Voilà une réunion comme il les aimait. Ce n'était pas lui qui était allé se salir les mains auprès de l'empoisonneuse, et il n'avait même pas à sortir masqué, tout se déroulait chez lui. Il était au centre de la chose sans avoir encore rien fait. Et quelle chose ! John avait dormi plus de sept heures cette nuit, soit deux fois plus que son sommeil habituel. Il était hors de question qu'une crise ou qu'un quelconque problème se produise. Il s'agissait d'une de leurs actions les plus éclatantes, et tout Londres allait enfin prendre conscience de l'importance des conspirateurs ! Faire ravaler leur fierté et leur bonheur à cette famille royale indécente et opulente. Leur rappeler que non, tout n'allait pas bien dans leur empire. Et surtout, surtout, tuer cet orgueilleux de Prince Édouard. Parce qu'il a mangé ses premières galettes bouillies sur un trône, il se croit tout permis ? Sa mort serait une punition pour la famille entière. Un des plus jeunes princes de la cour, mort, c'était ébranler la sécurité royale. De tout temps, les conspirateurs s'en prennent aux héritiers. Il était onze heures du soir, le dernier venait d'arriver.

Combien d'enjeux dans cette journée du lendemain. On parlait de certains à coeur ouverts, d'autres étaient plus douloureux. Tuer le prince Édouard, voilà qui ne posait aucun cas de conscience. Pour tous, c'était le moyen de se venger des torts subis. Et l'occasion s'était présentée : l'anniversaire de la Princesse Victoria. À ce sujet, plusieurs points restaient dans l'ombre. Voilà quelques temps que John avait percé à jour le voeu de son ami Edward. Mais enlever la princesse n'était pas au goût du jour. Le plus difficile ne résidait pas là, non, mais bien dans ces paroles mystérieuses prononcés par son acolyte John. John Ian, celui qui avait voilà de cela deux semaines « Non, pas la princesse Victoria » Certes elle était belle et relativement innocente, mais l'impulsion du jeune conspirateur avait été une surprise pour tous. On n'avait pas posé de questions. Mais aujourd'hui, lui, voyant entrer le dernier conspirateur chez lui, ne pouvait s'empêcher d'y repenser. Osera-t-il tuer un membre de la famille royale devant la princesse ?

Les minutes passaient, lourdes et enfumées, le plan touchait à sa fin. Il suffisait de pas grand chose. Edward était ami avec l'homme servant les coupes de vin. Personne n'y verrait que du feu. Le poison était inodore et incolore, mais mortel. Dans vingt-quatre heures, le régime serait sans dessus dessous. Et dès que la pagaille serait installée, un nouveau meurtre, plus important. Ils touchaient à leur projet ultime, l'excitation s'emparaient de tous, leurs chuchotements se faisaient vifs et agressifs.

▬ S'il vous plaît ! Cet acte ne pourra se faire que dans la discrétion et la clarté ! Je pense qu'il est temps de rentrer chez soi, et puiser la force nécessaire à notre action de demain !

Interrompre ce débat ? Faire cesser les propositions enfiévrées et les espoirs fous ? John ne le voyait pas de cet oeil-là et insensiblement, sa fougue naturelle revint à la surface.

▬ Depuis quand avons-nous besoin de sommeil ? Sommes-nous des bêtes ? Une nuit de préparation vaut mille nuit de sommeils ! Ce n'est pas à la tranquillité qu'il faut nous fier demain, mais bien à la détermination et à la force !

L'atmosphère tournait, Edward appréhendait ce qu'il pouvait se passer, certains avaient relevé la tête, d'autres restaient dans leurs discours à voix basse. Mais petit à petit, le silence se fit. Les derniers mots de John résonnaient dans la demeure. Edward le regardait fixement, sans rien dire, tentant de percevoir les signes d'un calme revenu sur le front de son ami. Mais c'était l'inverse qu'il y lisait, pour son plus grand effroi. Parler, se taire ? Chacun soudain s'interrogeait sur la position à adopter.

▬ Pourquoi me regarder ainsi ? C'est ma violence qui vous m'effraie ? Vous allez encore divulguer d'étranges rumeurs sur mon compte une fois sorti, n'est-ce pas ? Mais c'est cette violence qu'il vous manque ! Cette inspiration que je sens monter à moi, elle seule peut nous servir ! La journée de demain n'est qu'une étape ! Et elle doit être plus rayonnante ! C'est le roi qu'il faut atteindre, et vous le savez aussi bien que moi !

▬ John, tu n'oublies pas que le roi..

▬ Le roi quoi ? Le roi s'est laissé appitoyer par ton baratinage ? Et alors Edward, et alors ? As-tu la poltronerie de la générosité, la lâcheté de la reconnaissance ? Aucun bon sentiment dans l'action ! Tuons le roi ou ne tuons personne ! Ne me regarde pas ainsi ! Tes yeux veulent m'assurer que cela est impossible ? Eh bien je n'ai pas besoin de vous ! Où est le poison ? N'importe quelle fille voudra bien se soumettre à ma décision !

Lentement, les conspirateurs s'étaient levés. Ainsi, ce n'était pas des rumeurs. On ne connaissait pas encore le nom de cette maladie, que déjà elle possédait leur ami. Lentement, ils partirent. Seul Edward restait face à lui. Qu'y avait-il à faire, que pouvait-il faire ? D'ici quelques instants, un combat allait s'engager, avec quelqu'un qu'il appréciait pourtant. Rapidement, Edward fouilla dans ses poches. Le flacon au fond. Le flacon qui faisait dormir. L'empoisonneuse lui avait vendu avec. Il le lanca à la figure de John. Un silence abrupte tomba. Le corps de John s'était affaissé sur son lit. Edward s'assit et se prit la tête dans les mains. Il était déjà trois heures du matin, la famille royale passait à dix heures devant leur fenêtre. Il était trop tard. John avait fait manquer la conspiration qu'il désirait tant. Rapidement, il allait falloir réfléchir.

.. • UN PEU PLUS SUR TOI :
▬ PHYSIQUE :
On me l'a suffisamment dit, reproché, murmuré, pour que je finisse par y croire : j'ai le physique d'un jeune Apollon. On se noie dans mes yeux, on se perd dans la rougeur indécente de mes lèvres, on se pâme face à cette élégance décoiffée que j'arbore au saut du lit. Encore une fois, je dois être redevable à Dame Nature. Mais la vilaine s'est jouée de moi, certains détails me trahissent. Je suis charmant, distingué, mais décidé. Il n'y a qu'à prendre le temps d'observer la forme de mon visage. Cette mâchoire déterminée, ces sourcils foncés et froncés, ce nez bien dessiné. Oui, tout m'engageait à m'affirmer. Si l'on faisait mon portrait, il faudrait choisir. Non pas au niveau des couleurs, ni même du pinceau, mais bien de l'atmosphère. Se concentrer sur les fossettes aimables ou sur le pli inquiétant des yeux ? Je suis suffisamment solide pour pouvoir me battre, et suffisamment frêle pour pouvoir me faufiler. Mes yeux peuvent se plier à mon désir de plaire ou arborer un silence neutre. Peu importe le physique, ce qui compte c'est le pouvoir qu'on a dessus. J'étais fait pour la gentillesse et les discussions de salons, je me suis laissé atteindre par la force et la volonté.

▬ CARACTERE :
Je suis né pour plaire, et cela a réussi. Je dois beaucoup à la bibliothèque de mes parents. C'est faire plusieurs coups en un : se cultiver, découvrir la vie avant même d'avoir vécu, pouvoir décliner politesse, galanterie et intérêt à chaque instant. En réalité, pouvoir intégrer la meilleure des sociétés. Celle qui m'a forgé. Qui a fait de moi cet être distingué, craignant la saleté et aimant par-dessus tout les sculptures grecques. Oui, voilà à peu près le portrait que je donne dans le beau monde. En réalité, je joue, beaucoup. Certes je suis charmant, certes je suis attachant, mais cela ne sont que des traits aisément falsifiables. En réalité, je m'attache à qui je veux, et rarement à ceux auxquels on aurait pu songer. Je suis celui qui en l'espace d'une demi-heure peut vous apprendre quelque chose, vous faire rire, vous apitoyer ou vous faire fuir, si je n'ai pas bien réussi à vous cerner. Je n'aime pas les gens, je préfère m'en jouer. Et combattre ma timidité instinctive par l'impression de diriger le monde qui m'entoure. Je n'y arrive pas. Une fâcheuse tendance à me laisser aller. À dire trop vite et trop haut ce que je pense. Je ne m'en déferai jamais.

▬ LOVE/HATE : Eh bien, contrairement à ce que vous avez cru plus tôt, la saleté ne me dérange pas. Ni les pubs mal famés. J'aime les gens intéressants, ceux dont on se dit qu'on veut rester avec eux, ceux qu'on voudrait emmener dans les caves du Big Ben pour qu'ils nous racontent leur histoire. Je hais les hypocrites, bien que forcé d'en être un moi-même. Ils me donnent tout bonnement envie de les tuer, de les faire rouler sur les pavés boueux. J'aime les femmes aimables, je hais les reines et les princesses pourtant. Pour ce qu'elles représentent. Une monarchie fermée, dangereuse, vieille. Je ne suis profondément heureux que lorsque je suis seul, ou avec les quelques qui me ressemblent, et que tout marche comme je le souhaite.

▬ SECRET D'HISTOIRE :
Les médecins ont laissé tomber ce mot il y a quelques mois : schizophrenie. Je me savais impulsif, je ne me pensais pas incapable de me contrôler. Mes passions et mes haines s'exaspèrent parfois, je perds le contrôle de moi-même, j'oublie qui je suis. Me souvenir de ces moments est douloureux, me rend faible. Je hais cette faiblesse. Je voudrais assumer. Mais comment assumer de devenir soudain un monstre enragé respirant la violence et le désir ?