Fall To Pieces
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 Balivernes & colifichets

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John Bean

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John Bean

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MessageSujet: Balivernes & colifichets   Balivernes & colifichets EmptySam 8 Mai - 18:59

    Voilà bien une heure et demie que John marchait sans s'arrêter. Pas une once de repos depuis qu'il avait quitté son appartement. Et sa vive colère commençait à peine à s'apaiser. C'est dire l'état de furie dans lequel l'avait placé la jeune femme qui lui avait rendu visite. Elle se disait empoisonneuse, marabouteuse.. Mensonges et inepties que tout cela ! Lexique uniquement destiné à attirer le chaland. Elle n'avait absolument aucune connaissance des herbes divines, ni même des différentes médecines sur le commerce. Elle n'avait d'ailleurs rien pour elle, à part un joli minois, qu'elle avait innocemment tendu au conspirateur. Oh la maline ! Que croyait-elle donc ? John était certes libertin, mais il était conspirateur avant tout, et on ne l'amadouait pas si facilement. Hors de lui, il se figea net en arrivant face au marché de Cheapside. Quel chemin avait-il bien pu prendre, lui qui fuyait toujours les places trop fréquentées ? Éberlué, il vint s'appuyer à un mur et ferma les yeux. Que lui arrivait-il en ce moment ? Ces folies qui le prenaient à la gorge, ces colères noires auquel il succombait.. N'y avait-il rien à faire ? Lentement, après avoir passé sur son front un mouchoir en soie discret, il reprit sa marche. Il passait distraitement à travers les allées, jetant des coups d'oeils vides aux différents étalages..C'était beaucoup de femmes qui tenaient les différentes boutiques. Ah, femmes. Monstres de malignité. Elles ne cessaient de jouer et d'abuser de leurs charmes, et ce de la paysanne la plus ronde à l'aristocrate la plus voluptueuse.. Pour un peu il rejoindrait presque le prête de sa paroisse : des démons, voilà ce qu'elles étaient.

    Puis il se surprit à sourire à sa propre remarque. Décidément il n'allait pas bien. Un objet finit par arrêter le flux de ses pensées et il se concentra sur le petit portefeuille qu'il avait sous les yeux. Noir, il se dépliait en plusieurs pochettes et fermait à l'aide de boutons complexes. Peut-être pourrait-il en avoir usage.. Il leva les yeux jusqu'à la personne derrière la devanture : une villageoise. De conspirations en conspirations, John avait acquis une capacité certaine à déterminer la provenance d'une personne. Et les villageoises du marché n'étaient pas bien difficiles à percer. Seulement celle-ci ne le quittait pas des yeux. Le prenait-elle pour un voleur ? Avec une mine de dégoût, il reposa le portefeuille parmi les autres, et sortit sa bourse. L'étincelle dans les yeux de la vendeuse lui donna bon espoir.
    La négociation fût âpre et rude, mais tandis que John pouvait se permettre de jouer, la femme avait besoin d'argent.. Ce fut donc le jeune homme qui obtint gain de cause, et le portefeuille glissa dans sa poche. Un peu trop habillé pour l'endroit, il se décidait à regagner des rues plus bourgeoises, quand il aperçut une jeune femme étrange. Elle aussi était en négociation avec une vendeuse, mais ne semblait pas s'en sortir tout aussi bien.. Une étrange atmosphère d'incompréhension régnait dans la discussion. Intrigué, John rejoignit les deux passantes, et paya d'un sourire l'objet de la jeune fille, étonnée.

    Serviteur mademoiselle. Si je puis me le permettre, vous ne semblez pas tout à fait à votre aise ici. Ni moi non plus d'ailleurs. Que diriez-vous de rejoindre des quartiers plus élégants ?

    Cependant la jeune fille n'avait pas l'air d'une aristocrate. Et il était hors de question qu'il s'embarrasse d'une jeune villageoise, qui allait tenter de lui soutirer je ne sais quel colifichet. L'aventure de l'empoisonneuse lui revint en mémoire. Pourquoi malgré tout continuait-il à adresser la parole aux femmes ? Si celle-ci se montrait insupportable, elle paierait pour les autres. John sentit son sang battre, et attendit la réponse de l'inconnue, les nerfs à fleur de peau.
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Pearl R. Whyatt

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Pearl R. Whyatt

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MessageSujet: Re: Balivernes & colifichets   Balivernes & colifichets EmptyDim 9 Mai - 0:02

La jeune femme ne se sentait pas à l'aise dans cet endroit. Ou dans cette époque, il fallait le dire. Elle avait encore beaucoup de mal à s'intégrer à la société de ce siècle-ci, et souvent, des scandales éclataient à cause d'elle. Parce qu'elle ne se comportait pas comme une dame, parce qu'elle répondait trop fort, parce qu'elle répondait tout simplement .. Et elle ne pouvait pas supporter qu'on la traite comme une femme. Dans son époque, Pearl n'aurait eu aucun problème, mais dans celle-ci, il semblait que les inégalités étaient franchement présentes entre les deux sexes. C'était à peine si elle avait le droit d'ouvrir la bouche et de donner son opinion, de participer à des débats ou de s'instruire, tout simplement. Elle avait l'impression de faire office de plante verte et ne voyait pas pourquoi toutes les autres femmes ne se rebellaient pas avec elle. Pearl s'était déjà fait plusieurs ennemis à cause de son fort caractère mais ce n'était pas ça qui allait l'arrêter, surtout en si bonne lancée. Elle avait déjà convaincu plusieurs personnes de leur situation qui était totalement injuste, comme pour les servants, par exemple. Il y en avait des cultivés, des moins cultivés, mais c'était des vies tout de même et ce que l'on leur infligeait était assez horrible. De son point de vue, en tout cas. Alors, c'était pour se détacher de tout ce roller coaster qui tournait dans sa tête qu'elle était sortie de sa demeure, ne travaillant pas ce jour là, pour aller faire une petite balade dans les rues de Londres. Tout était magnifique, au niveau de l'architecture, et elle ne put s'empêcher d'admirer la pierre creusée et sculptées.

Au bout de sa marche se trouvait un attroupement de personnes autour de plusieurs stands, si on pouvait le dire comme ça, et il n'en fallait pas plus à Pearl pour comprendre qu'elle se trouvait au marché. Les grandes dames n'y étaient pas, plutôt leurs servantes qui faisaient les commissions ou les gens pour qui l'argent était denrée rare. C'était assez amusant, d'observer les gens, d'écouter leur façon de parler .. A laquelle elle devait s'habituer malheureusement. C'était un vrai travail de tous les jours de cacher sa véritable identité, mais elle serait surement brûlée ou dieu ne sait quoi si elle révélait qu'elle venait du futur. La jeune femme se dirigea vers un stand avec des bijoux, surement des faux, qui lui serviraient surement pour faire plus femme. Elle ne savait pas comment les choses se passaient ici et comment il fallait faire pour marchander, ce que tout le monde faisait. Tirant de sa poche les quelques livres qu'elle avait, elle se disait qu'il fallait vraiment trouver quelque chose au rabais pour ne pas finir au pain sec et à l'eau pour la fin du mois. Elle n'était pas vraiment bien payée pour ses services.

Alors qu'elle commençait à prendre la parole, ce qui était assez difficile avec tout le bruit environnant, un jeune homme s'approcha près d'elle et semblait lui proposer .. de l'aide ? Mais ce n'était pas n'importe quel jeune homme. Elle l'avait déjà croisé de nombreuses fois, même si elle ne savait pas son prénom où n'importe quelle information sur lui. Il était son John Doe. Il lui proposa de partir vers d'autres quartiers, mais Pearl le prit mal et fronça les sourcils, se reculant brutalement.

« Qui es-t .. êtes vous pour vous occuper de moi comme si j'étais une pauvre enfant déboussolée ? Ce n'est pas parce que je suis une femme que vous devez venir à mon secours comme un prince charmant descendant de son valeureux destrier ? Vous devriez avoir honte. »

Elle s'empara du collier que le jeune homme tenait toujours dans sa main et y mit à la place les quelques livres qu'elle avait, même si la valeur n'était surement pas égale. Pearl était assez fière de la façon dont elle avait parlé mais on ne savait jamais, elle avait failli tutoyer un « inconnu » et cela pouvait être quelque chose de compromettant. En y réfléchissant, n'était-ce pas un bon acte que venait de faire le jeune homme ? N'avait-il pas fait cela uniquement pour l'aider ? Elle prit un air plus doux et reprit la parole.

« Veuillez m'excuser, je .. ce n'est pas une bonne journée, et je vous crie dessus uniquement parce que vous avez voulu m'aider. Vous auriez quand même pu me demander si je voulais de l'aide avant de vous interposer de cette manière. Quant à partir vers des quartiers plus agréables .. je ne dirais pas non, mais avant, je voudrais connaître l'identité de mon interlocuteur. Melle Whyatt, Pearl Whyatt, enchantée de vous rencontrer. »
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John Bean

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MessageSujet: Re: Balivernes & colifichets   Balivernes & colifichets EmptyDim 9 Mai - 13:57

    Spoiler:


    Lui qui ne faisait qu'aider une fille qui l'intriguait.. Sa réponse lui remit les idées en place. Il n'avait plus à s'aveugler : oui, il l'avait croisé quelques fois. Des échanges banals. Il l'avait laissé passer dans la queue d'une boutique, ce type de procédés parfaitement habituels. Or s'il y avait bien une chose qui était inhabituelle ici, c'était elle. Et surtout, sa manière d'être. Car en soi, c'était une femme comme les autres. Assez grande, le visage fin.. John ne parvenait pas à relever le détail qui le gênait. Ou l'attirait. Sa proposition d'aller ailleurs ne dérivait pour une fois que d'une bonne pensée. Peut-être serait-elle plus à sa place au beau milieu des aristocrates. Pourtant, rien ne trahissait une origine supérieure. D'où pouvait-elle bien sortir ? Elle lui tendit les quelques pièces qu'elle avait préalablement préparées pour le vendeur. John ne put retenir un sourire narquois en faisant glisser les pièces dans la poche de la jeune femme. Il ne l'écouta pas et répliqua :

    Gardez les pièces. Vous n'êtes pas naïve au point d'ignorer que le collier valait bien plus. À charge de revanche, si j'ose dire.

    C'est alors que les paroles de la jeune fille prirent place dans esprit brumeux. Mais ce fut surtout son air effarouché qui lui rappela qu'il aurait du y prêter plus d'attention. Qu'avait-elle donc dit ? Prince charmant ? Évidemment qu'il tenait du prince charmant. Du moins c'est ce que beaucoup disaient. Lui était conscient qu'il était malade. Physiquement malade. Le genre de choses qui ne doit jamais survenir dans un conte de fées. Quand au valeureux destrier.. Oui, John se sentait légèrement supérieur à la foule qui se pressait autour des étalages.. Alors la métaphore d'un destrier convenait parfaitement, inutile de le nier. Bout de femme étonnamment perspicace.

    Vous seriez un homme, vous auriez tout de même cet air parfaitement étranger aux choses qui vous entourent.. Simplement je prendrai moins de plaisir à vous venir en aide, je vous l'accorde. Mais cet intérêt n'est qu'innocence, soyez-en convaincue.

    Étrangère ! Voilà bien évidemment qui pouvait résoudre la question. Peut-être n'était-elle tout simplement pas d'ici. Descendue du Nord de l'Angleterre pour retrouver une vieille cousine souffrante.. Tous les scénarios imaginables défilaient dans l'esprit de John. Jeune femme envoyée chez sa grand tante pour lui refaire une santé. Ou une éducation. L'exil à Londres ne pouvait pas déplaire à l'inconnue, pourquoi donc était-elle de si méchante humeur ? La laissant poursuivre ce qu'elle avait sur le coeur, il lui prit le bras pour l'éloigner. Au bout de quelques instants elle dût s'en rendre compte et vint lui faire face. "Veuillez m'excuser"... Tiens. Elle n'était donc pas la dernière des paysannes, et avait bien quelques notions de courtoisie. Paysanne ? Jamais John ne s'était trouvé dans un tel flou quand au statut social de son interlocuteur.. Mais la dernière répartie de sa compagne devait l'éclairer. Son nom n'avait rien de noble, et elle optait néanmoins pour des quartiers plus fréquentables.. Se trouvait-il face à une bourgeoise ?

    C'est à mon tour de m'excuser, quel effronté je fais ! Je suis Bean, mister Bean. Habitez-vous dans les environs ? Je serai ravi de vous accompagner, le temps d'éclaircir la situation. Êtes-vous étrangère ?

    Le jeune homme se mordit les lèvres. Il n'y avait rien à éclaircir, idiot qu'il faisait ! Le mystère ne le concernait que la jeune femme, et peut-être ne souhaitait-elle pas révéler son identité. Absurde, puisqu'elle se présentait. Décidément, il émanait d'elle tant de suppositions contradictoires. Certainement il ne la laisserai pas filer avant d'avoir obtenu quelques bribes de certitude. Il avait le pressentiment que l'après-midi devenait soudain extrêmement intéressante.



    Spoiler:
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Pearl R. Whyatt

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MessageSujet: Re: Balivernes & colifichets   Balivernes & colifichets EmptyDim 9 Mai - 21:08

Depuis que Pearl était arrivée dans ce monde qu'elle qualifiait de loufoque, il lui était arrivé tellement de choses qu'elle ne semblait plus s'étonner de la manière dont se comportaient les gens, ou parlaient. Par exemple, à son arrivée dans l'époque, elle aurait très pu être beaucoup plus détestable avec cet homme qui ne semblait pas savoir ce que le féminisme voulait dire. Avaient-ils ça à cette époque ? Il aurait vraiment fallu qu'elle consulte ses livres d'histoire avant de se retrouver ici. Fichue Angleterre, fichu Londres, fichu garçon venu de nulle part qui lui achetait un collier. Il lui rendit de l'argent, ce que coûtait le collier en effet, et Pearl fronça les sourcils encore une fois. Elle n'aimait pas qu'on paie pour elle, surtout que cela lui faisait paraître pauvre. Même si elle l'était un peu, ce n'était pas une raison pour que d'autres le savent. Elle voulait sortir une phrase acerbe pour lui clouer son caquet mais finalement se retint, pour une raison qu'elle ignorait. Cet homme lui inspirait quelque chose de bon, et pourquoi être méchants avec les gentils ? C'était absurde.

« A charge de revanche, cela, je ne l'oublierai pas. En aucunes façons je ne vous rendrai pas un service pour ce que vous avez fait pour moi. »

Pearl n'aimait pas avoir des dettes envers les autres, mais elle y était cette fois-là bien obligée. Pour compléter sa nouvelle tenue alors, elle passa le collier autour de son cou et l'attacha seule, comme une grande, et non par un homme au regard ténébreux qui craquerait pour elle. Elle vivait dans un monde de clichés. Elle venait juste d'avoir cette nouvelle toilette pour paraître plus distinguée dans les rues de Londres, et il fallait dire qu'elle ne s'y accommodait pas du tout. Le corset, les robes bouffantes, les petticoats .. Elle se sentait affreusement mal dans ces habits qu'elle aurait bien troqué pour un jean et un t-shirt. Impossible, malheureusement.

« Car cela vous fait plaisir de m'humilier de la sorte ? Et si je vous crois et que ce geste part de bonnes intentions, je suis sûr que vous avez un motif derrière la tête. Chaque être humain en a. Je pense que surtout les gens comme vous sont pervertis. »

Elle n'y allait pas mollo sur les phrases, mais au moins, elle était toujours franche. Malheureusement, le tact, elle ne connaissait pas, ainsi, elle pouvait dire des choses qui risquaient de fâcher les autres ou les rendre tristes. Bizarrement, elle avait l'impression que ses remarques n'attendraient jamais ce jeune homme qui lui offrait tout, surement parce qu'il pensait qu'elle ne pouvait pas le faire elle même ou parce qu'il voulait l'amener dans ses appartements. Et à cause de la méfiance que lui inspirait toute personne, elle donna un coup sec avec son bras pour l'ordonner de le lâcher, ce qu'il fit. On ne menait pas Pearl comme un chien et sa laisse. Et puis le jeune homme se présenta .. Mister Bean. Ce n'était pas possible. Pearl commença à rire et ne pu plus s'arrêter, ce que Mister Bean -encore un fou rire- ne devait surement pas comprendre. Ce n'était pas de son époque. Pearl essaya de se calmer surtout que des regards se tournaient vers elle, et répondre à sa question. Elle devait mentir, superbe, elle était très forte pour ça.

« Non je vis à Londres depuis longtemps mais que voulez vous ? Le monde n'est pas si petit que ça et vous ne pouvez pas connaître toute la populace de la ville. Et en effet, je n'habite pas très loin, seulement, je viens à peine de sortir et ce n'est pas pour m'enfermer entre quatre murs miteux que je suis venue ici. Marchons encore ensemble, vous me semblez être quelqu'un de singulier. »

Et elle ne mentait pas sur sa dernière phrase, surement qu'un autre homme serait parti courtiser quelqu'un d'autre à la seconde où elle aurait fait sortir un mot de sa bouche. Ils continuèrent à marcher et Pearl était vraiment embarrassée à cause de ses vêtements, tout en sachant qu'elle ne pouvait pas les relever de peur d'être quelqu'un de choquant par rapport aux autres. Pearl regretta de ne pas avoir pris quelque chose pour la rafraichir, lui donner de l'air; comme un éventail, car son corset était tellement serré qu'elle étouffait. Elle dût demander à plusieurs reprises à Mister Bean de s'arrêter pour qu'elle puisse respirer à plein poumons. Ses chaussures elles aussi, n'aidaient pas du tout.
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