Fall To Pieces
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 rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred

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Meredith B. Hemingway
    COEUR DE PIRATE • i can't be your princess, i've no cinderella's shoe...

Meredith B. Hemingway

▬ Messages : 263
▬ Date d'inscription : 08/12/2009
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♥♥ My life in London ▬
Rêve: ▬ prendre le large sur un bateau, avec lui qui sait ?
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rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred Vide
MessageSujet: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptySam 2 Jan - 18:44

    rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred 55858642 rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred Zv05
    » tu as le droit d'agir comme cela,
    de masquer tous tes faux pas,
    s'ils te ramènent tous vers moi...


    C’était risqué. A chaque fois qu’elles le faisaient toutes les deux, elles savaient qu’elles prenaient d’énormes risques. Mais elles s’en fichaient : elles étaient jeunes, elles voulaient être libres et ensembles et c’était le seul moyen qu’elles avaient trouvé pour que cela soit « sans danger ». Se voir en douce et à la barbe de tous. Et à force de pratique depuis deux années, elles étaient devenues des expertes dans le domaine : se déguisant pour paraitre être ce qu’elles n’étaient pas était un véritable jeu pour elle : il n’y avait qu’à voir leurs tenues de cette nuit là pour le comprendre. Habillée comme deux villageoises lambda, la capuche de leurs capes rabattues sur leur visage pour que personne ne puisse les reconnaitre et trahir leur petit secret, elles riaient alors qu’elles repartaient en direction du palais royal après une énième expédition dans la ville. A défaut de pouvoir prendre le large sur un bateau, comme elle rêvait de le faire quand elle était toute petite - et encore aujourd’hui - elle pouvait toujours s’amuser dans Londres avec sa meilleure amie. Et que de belles aventures elles vivaient toutes les deux ! Que de folles histoires elles pourraient raconter plus tard à leurs enfants. Elle était heureuse, il y a maintenant deux ans, d’avoir sauvée cette jeune femme en difficulté dans une sombre ruelle de l’ombre de quelques malfrats qui lui voulaient du mal car désormais cette femme était devenue son amie la plus précieuse au monde qu’elle ne voulait plus jamais perdre et elle ne laisserait jamais personne se mettre entre elles. Et quand Méredith avait une idée en tête, personne ne pouvait l’en détourner, pour sûr ! Elle était probablement la pire tête de mule de tout le Royaume-Uni et ce n’était pas près de changer.
    Elle déposa après cette petite balade Victoria devant la porte de ses appartements - comme à chaque fois - pour être sure et certaine que cette dernière serait en sécurité alors qu’après quelques derniers bavardages et embrassades, elle repartait aussi discrète qu’une ombre à travers les couloirs du château pour rentrer chez elle.

    C’était maintenant que la partie la plus dur commençait : ne pas se faire pincer seule dans le château à une heure de la nuit aussi avancée, au risque de se faire prendre pour une voleuse et condamnée comme telle. Enfin, elle l’était en quelque sorte puisqu’elle piquait dans le porte-monnaie de son père pour cacher quelques pièces d’or dans sa chambre au cas elle déciderait un jour, une bonne fois pour toutes, de prendre le large. Elle savait que c’était quasiment impossible. Mais elle voulait continuer de rêver. Comme elle le faisait bien malgré elle avec le prince Alfred. Ils ne s’étaient vraiment vu qu’une fois, l’instant de quelques minutes et pourtant, la magie du coup de foudre avait opéré. Mais depuis, elle se contentait de l’observer de loin, sachant pertinemment qu’elle ne pouvait pas se permettre plus. Il était un prince. Elle n’était qu’une bourgeoise. Une roturière. Elle ne pouvait pas être celle qui lui conviendrait. Il se devait de finir sa vie avec une fille du même rang que le sien, une princesse ! Pas avec une fille du peuple. C’était une vérité ancestrale contre laquelle elle ne pouvait pas aller… tout comme elle ne pouvait pas faire barrage à ses sentiments ! Alors, elle les gardait pour elle, muselés tout au fond de son cœur et condamnés au silence pour ne pas qu’ils la trahissent. Personne ne devait être au courant et surtout pas le principal intéressé. Alors oui, les princes charmants existaient bel et bien ; le seul problème ? Il n’était pas fait pour les filles du « commun ». Et c’était une chose à laquelle elle ne pouvait rien faire. Soupirant, elle laissait son regard courir sur les murs autour d’elle alors qu’elle ne pouvait s’empêcher d’admirer la beauté des lieux. Buckingham Palace était véritablement un lieu hors du commun et elle ne pouvait en être qu’admirative. Méredith aimait les belles choses et ne pouvait s’empêcher de les regarder quand on les lui mettait sous le nez. Amatrice d’art, elle appréciait aussi bien les œuvres d’artistes en vogue que d’autres de gens moins réputés mais tout autant talentueux. La famille Hemingway était d’ailleurs réputée pour être un clan de mécènes plus qu’appréciés pour leur générosité et pour leur bon goût. Enfin, c’était surtout la brunette qui s’occupait de cela et qui possédait notamment les clefs de la bibliothèque du manoir où se trouvait un nombre incalculable d’ouvrages mais également celle de la galerie d’art dans laquelle elle aimait flâner. Mais plus encore que l’attrait du beau, c’était l’aventure qui l’appelait. L’océan. Ce bleu si mystérieux, si envoûtant. Combien de fois l’avait-on retrouvé sur le port, à regarder les vagues venir s’échouer sur les récifs et les bateaux partir au loin, rêvant de monter à bord d’un de ces derniers. Mais cela lui était interdit. Parce qu’elle était une femme et que les femmes ne faisaient pas ce genre de choses. Balivernes ! Elle, elle le ferait un jour et cela, elle se l’était promis. Elle partirait vers l’inconnu et elle vivrait des aventures si extraordinaires que personne ne voudrait croire ses récits à son retour. Qu’on essaye de la retenir ! Elle n’était pas qu’une femme de salon. Elle avait besoin de bien plus pour être heureuse. Beaucoup plus.

    Elle sursauta soudainement quand elle entendit un bruit au bout du couloir, alors qu’il se devrait d’être normalement désert à cette heure là. Qui cela pouvait bien être ? Loin d’être peureuse, la jeune fille n’allait tout de même pas se risquer à attendre de le savoir car si elle se faisait prendre par les gardes, c’est au fond d’un cachot qu’elle finirait ses jours et honnêtement, cette perspective ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Elle qui ne supportait déjà pas de se sentir enfermée chez elle, qu’est-ce que cela serait tout au fond d’une petite cellule nauséabonde et avec des gens plus louches les uns que les autres ? Rabattant sa capuche sur son visage pour bien le cacher - au cas où le nouveau venu l’apercevrait de loin - elle tourna des talons pour commencer à partir d’abord en marchant calmement, puis un peu plus vite, pour finalement se mettre à courir comme si sa vie en dépendant. Escaliers, couloirs et autres détours, elle ne cessait de les parcourir sans ralentir le rythme, ne voulant vraiment pas se faire attraper ici, sans avoir une bonne excuse pour justifier sa présence autre que « oh mais je suis juste venue ramener la princesse Victoria qui s’amuse à se déguiser pour sortir en douce avec moi en ville ! »
    Pas sûr que ça plaise…

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rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred Vide
MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptySam 2 Jan - 19:35

    Je ne dormais pas. J'étais la dans ma chambre , a feuilleter de nombreux albums qui réunissaient toutes les photos ayant un quelconque lien avec ma famille. J'aimais parfois regarder toutes ces photos ce qui me rendait un brin nostalgique. Je me sentais plus fier de mon titre , de ce que j'étais. Alors que la nuit etait deja trés entamée , je descendis avec precaution l'escalier central pour boire un peut d'eau et peut etre manger un peu de raisin ( oui j'avais bel et bien faim , et l'immensité de notre cuisine ne faisait qu'accroitre ce creux dans mon estomac ). Alors que je longeais un couloirs j'entendis les pas de quelqu'un. Je n'étais pas inquiet. La famille en general n'était pas du genre couche tot. Je me rapprochais du bruit , ces pas semblaient vifs, rapides , quelqu'un courrait. Je ne voyais en revanche pas pourquoi un membre de la famille courerrait en pleine nuit dans le palais. Emporté par la curiosité , j'accellèrais moi aussi pour coincer le visiteur. Ces heures de sports m'ayant rendu rapide , je coinçais la personne si bien que je m'appuyais doucement contre un mur , sachant trés bien que quoi qu'elle fasse, cette personne devrait me croiser. J'entendais la respiration de l'intrus qui commencait a paniquer. Je n'allais rien faire , c'était sur. Mais j'étais curieux de savoir qui s'aventurait dans notre chez nous. Elle passa rapidement devant moi , mais n'étant pas dupe , je l'ai saisi par le bras et l'ai tournée vers moi. Sa capuche tomba et je reconnus cette criniere brune et bouclée. Oui , je l'avais deja croisée , et elle avais attiré mon regard. C'était cette fameuse fille qui avait en quelque sorte tout chamboulé en moi.

    J'en étais tombé amoureux. Je sais qu'elle est bourgeoise. Et donc que mon pere ne me laissera jamais , ô grand jamais , faire ma vie avec elle. Mon pere est quelqu'un de trés protecteur. En particulier avec moi je trouve, mais bon , je suis son fils , et je m'efforce de comprendre qu'il me couve autant. Mais revenons en a cette fille. Sa main etait coincée dans la mienne et son regard semblait affolé. C'est vrai que sa situation était plutot délicate et qu'il valait mieux que ni moi ni elle ne reveillons mon pere ou ma mere. Surtout mon pere. Qui l'aurait peut etre jetée en prison. Mais moi je ne suis pas comme lui. Je ne la ferais pas jeter dans une cellule. Moi ce que je voulais c'est savoir ce qu'elle faisait la et surtout lui permettre de rester en vie et donc d'echapper a la colere que piquerait mon pere si il la surprenait. Je fixais mon regard dans le sien.

    - " Que fais tu ici ? Si mon pere te coince je ne donne pas cher de ta peau. "

    Je la regardais de bas en haut meme si je pense que ce n'est " pas trés digne de mon titre " , je suis sur que mon pere ferait pareil. Elle semblait un peu désarcçnnée par mon regard. Bizarrement mon regard parvenait a provoquer des sentiments. Si j'avais reussi a faire ceder mon pere pour entrer dans la marine c'était aussi grace a ce regard bleu brillant qui est le mien. Enfin , je regardais donc cette fille , moi aussi un peut embeté etant donné que je la trouvais belle et seduisante et que j'étais en pyjama. Mais , bon ce n'était pas a moi de paniquer. Ce n'était pas moi qu'avait été retrouvé en pleine nuit chez des inconnus.
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Meredith B. Hemingway
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptySam 2 Jan - 20:17

    Bon sang, elle aurait dû passer par l’autre chemin plutôt que de s’aventurer par ces couloirs. Quelle sotte elle avait été ! Et elle allait chèrement payer sa mauvaise idée maintenant. Les gardes allaient l’attraper et la mettre en cellule. Et n’étant pas de « bonne naissance », elle pouvait rêver quant à une éventuelle grâce du Roi qui ne viendrait jamais. Peut-être que Victoria parlerait pour lui éviter la peine capitale ? Qu’importe. Pour le moment, elle devait se contenter de fuir, bien qu’elle haïssait cela. Cela avait le don de l’irriter et de la mettre hors d’elle. Elle n’était pas une lâche après tout. Mais elle savait pertinemment que si elle se faisait attraper, elle était plus que condamnée. Heureusement pour elle, elle n’était pas du genre à se faire facilement avoir. Pourtant petite bourgeoise bien propre sur elle et de bonne éducation, elle était bien plus maligne et roublarde que l’on pouvait le penser et cela venait sans aucun doute de toutes ces années qu’elle avait passé auprès d’Edward et plus récemment de Victoria et la petite bourgeoise aux allures de fille à qui on n’avait rien à reprocher pourrait en surprendre plus d’un, ne serait-ce qu’au maniement de l’épée, étant une bretteuse hors pair. Cependant, il semblerait que pour cette fois là, elle allait finalement trouver plus malin qu’elle et alors qu’elle s’engageait au pas de course dans un énième couloir, elle se sentit soudainement happée en arrière par le bras alors qu’une personne la retournait de force, sa capuche en tombant sous le choc et libérant ainsi une cascade de boucles brunes. C’était fini, elle s’était fait prendre et cette main qui serrait la sienne prouvait qu’on ne comptait pas la laisser partir. Cependant, qu’elle ne fut pas sa surprise quand elle reconnut le propriétaire de cette dernière et dans sa poitrine, son cœur fit de véritables bonds, comme s’il voulait en sortir une bonne fois pour toutes. C’était lui. Le prince Alfred. Celui qu’elle ne pensait plus jamais revoir et qui pourtant était bien là, juste devant elle. Et elle en fut horriblement gênée, encore plus quand il lui demanda ce qu’elle faisait ici mais aussi quand elle se rendit compte qu’elle était habillée comme une simple villageoise, une tenue plus qu’horrible et avec laquelle elle n’aurait jamais voulu apparaitre devant lui, surtout quand il la regarda comme il le fit de haut en bas, ce qui la fit horriblement rougir de honte alors qu’elle détournait le regard. C’était une situation des plus embarrassantes pour elle : se faire pincer par le garçon dont on est amoureuse dans une posture des plus délicates, ce n’était pas un très bon scénario. Cependant, elle savait que quoi qu’il se passait, elle lui devait du respect. Elle devait respecter les convenances. C’était la seule chose qu’elle pouvait faire, encore. C’est pourquoi - malgré le fait qu’il la tenait toujours - elle esquissa une sorte de révérence en gardant la tête baissée alors qu’elle prenait la parole d’une voix peu élevée pour ne pas que les autres l’entendent.

    M E R E D I T H - « Je… Je suis désolée votre Altesse je… J’étais venue voir quelqu’un mais je… je sais que je ne devrais pas être là mais je… »

    Elle ne savait pas quoi dire de plus pour argumenter et expliquer sa situation, elle qui pourtant avait habituellement la langue bien pendue et pouvait pendant des heures vous soutenir une discussion sur un ton des plus passionnés et des plus intéressés. Mais ce soir, la situation était on ne peut plus particulière et non seulement, elle craignait de finir sa vie en cellule mais le revoir dans un tel contexte ne faisait que la troubler encore plus… surtout quand elle se rendit compte qu’il n’était qu’en pyjama, ce qui accentua le rougissement sur ses joues. A croire qu’elle les cherchait les problèmes et il n’apprécierait probablement pas qu’une roturière comme lui se permette non seulement de faire une petite escapade dans leur palais mais qu’en plus, elle est l’audace de l’apercevoir dans un telle tenue. Elle aurait pu tenter de se débattre, de se libérer de sa poigne pour s’enfuir le plus vite possible et essayer lui aussi de le semer mais elle n’y arrivait pas, sa main avait comme fusionnée avec la sienne, et elle ne semblait pas vouloir partir de l’étau dans lequel elle se trouvait. Malgré la situation, cela lui envoyait des petites décharges électriques en direction du cœur et pendant un instant, elle eut l’envie de se gifler pour sa stupidité. Elle risquait de finir enfermée pour toujours et tout ce à quoi elle arrivait à penser, c’était à leurs deux peaux qui se touchaient à peine mais tout de même assez pour la perturber. Mais tout était impossible entre eux et elle le savait bien. Il était et resterait toujours un prince avec tout ce que cela impliquait. Et une petite bourgeoise comme elle ne pourrait surement pas trouver sa place dans son univers. Et puis de toutes les manières, ses sentiments étaient surement à sens unique et il n’y avait donc pas de raison de discuter là-dessus. Le prince pouvait - tout comme son frère ainé - avoir toutes les filles du royaume s’il le désirait, alors pourquoi son œil devrait s’arrêter sur une fille comme elle ? Certes, ils avaient partagés une danse mais cela ne voulait strictement rien dire. Après tout, était-elle la seule fille avec qui il avait dû le faire ? Non. Mais pour elle, à ce moment précis, quelque chose de magique et d’inexplicable c’était produit. Un coup de foudre. Et en un regard seulement, il s’était approprié ce cœur qu’elle mettait pourtant hors de porté du commun des mortels.
    Le bruit des pas semblait se rapprocher et elle remonta son regard vers celui du prince, le plongeant dans ce dernier pour l’intimer à prendre une décision, et vite. Soit il la laissait se faire prendre soit au contraire, il l’aidait mais il devait se dépêcher de choisir car bientôt, il n’aurait alors plus la moindre opportunité de le faire…
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rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred Vide
MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptySam 2 Jan - 21:06

    Des bruits de pas. Je n'ai pas voulu reflechir , je me suis mis a marcher rapidement dans les couloirs , trainant cette derniere par la main. Je n'avais meme pas eu le temps de repondre quelque chose. Il fallait juste que je la sorte d'ici avant que quelqu'un ne lui tombe dessus. Elle ne comprenait visiblement pas ce que je faisais. Au bout de quelques instants nous etions devant le palais. Sur le pas de la porte. Je commencais a avoir serieusement froid dehors mais comme par une sorte de magie je me sentais bien. Et pas seulement car j'avais epargné a cette fille de finir en prison , mais car elle m'attirait tel un aimant. Elle me regardait des petites etoiles dans les yeux , elle etait paniquée. Je decidais de la rassurer.

    " - Ne t'en fais pas , personne ne va t'amener en prison. Estime toi simplement heureuse que ce soit moi qui etais dans nos couloirs. Mais je veux la reponse a cette question : pourquoi étais tu ici ? Je ne sais pas si tu realises que tu aurais pu en perdre ta liberté. "

    Si c'était mon pere qui l'avait trouvée , elle serais deja emprisonnée. Bien que j'aime mon pere enormement , et autant il peut etre extrement doux et comprehensif avec moi son fils , autant il peut etre froid et dur. Dès qu'un danger potentiel ( selon lui ) s'approche de nous , il se renferme sur lui meme , s'enerve. Je ne peux pas lui en vouloir de nous proteger , c'est ca LE soucis avec mon pere : je n'ai pas d'excuses pour lui en vouloir sans passer pour un enfant pourri gaté. Ce que je ne suis pas.

    Enfin , je ne comprennais pas ce que cette fille faisait ici. Et je voulais avoir une reponse honnete. Je n'avais que legerement apprécié qu'elle m'appelle mon altesse et tout le tintouin , parfois je trouvais ca ridicule , pourtant j'étais un prince , et je devais etre le seul a trouver ca idiot. Mon pere dit " c'est le respect. Tu est un prince , le fils du roi , ils TE doivent le plus grand respect". Bon ce n'est pas faux non plus , mais je ne m'estime pas comme quelqu'un de superieur. Mais bon , c'est de naissance , je ne peux rien y faire , je ne vais pas batailler.

    Ce qui est sur c'est que bien que je ne sois pas aussi ferme que mon pere ,je n'aimait pas que quelqu'un traine chez moi durant la nuit , surtout une parfaite inconnue qui m'a volé mon coeur. Je me demandais aussi si " les pas " appartenaient a papa... Si c'était lui , j'espere qu'il n'a pas verifié les chambres et trouvé la mienne vide sinon il allait s'alarmer.
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Meredith B. Hemingway
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptySam 2 Jan - 22:36

    Elle n’eut pas le temps d’ajouter quoi que ce soit pour sa défense qu’un bruit de pas se fit entendre dans les couloirs. Était-ce des gardes qui faisaient leur ronde pour s’assurer que personne ne viendrait troubler la nuit des personnes de sang royal vivant dans ces lieux ? En tout cas, de ce que Méredith pouvait en dire, c’était qu’ils faisaient très mal leur boulot. Non franchement, si on regardait le nombre de fois qu’elle était entrée en douce dans le palais, on pouvait se demander comment ils avaient obtenu leur travail. A moins que cela ne soit elle qui avait une âme de voleuse. Elle ne s’était faite prendre que deux fois : une par la petite princesse Louise qui était devenue une petite amie à elle avec qui elle aimait passer du temps, la considérant comme une sorte de seconde sœur à chouchouter comme une petite princesse - et n’était-ce pas le bon terme dans ce cas de figure ? - et cette fois là par le bel Alfred. Alfred. Un prénom qui résonnait d’une manière toute particulière dans sa tête mais aussi dans son cœur. Jusqu’à ses dix-sept printemps, elle ne connaissait pas ce que le verbe « aimer » pouvait bien signifier dans le sens amoureux. Elle aimait Edward. Elle aimait Victoria. Mais ce qu’elle ressentait pour Alfred, c’était autre chose. C’était quelque chose qu’elle n’avait jamais éprouvé pour personne. Quelque chose qu’elle était condamnée à ne garder que pour elle. Pourquoi était-il prince ? Pourquoi était-elle bourgeoise ? Elle avait l’impression de comprendre un peu mieux ce qu’avait pu ressentir Edward quand il n’avait pas pu épouser la femme qu’il aimait et à cette pensée, elle se sentit envahie d’une tristesse toute nouvelle. La vie était tellement injuste et elle était persuadée que s’il avait pu se marier avec Tessa, il serait heureux à l’heure actuelle. Il n’aurait jamais fait ce qu’il avait fait et tout serait bien mieux. Oui, Méredith pouvait être naïve, du moins seulement en ce qui concernait Edward. Quoi qu’il puisse faire, il trouverait toujours grâce à ses yeux. C’était un peu son point faible. Ses parents lui avaient d’ailleurs reproché cet attachement à un être si peu fréquentable à leurs yeux mais elle n’en avait eu cure. Pour elle, seul son ami comptait à ses yeux, et pas l’avis de deux vieux croulants. Pourtant, elle savait qu’on ne pouvait pas toujours raisonner de cette manière et sa relation avec Alfred en était la preuve vivante.
    Ils étaient d’ailleurs tous les deux dans le froid, à l’extérieur du palais et elle se demandait toujours pourquoi il l’avait amenée là. Comptait-il la dénoncer en place publique pour son acte ? Si c’était le cas, il serait bien cruel et elle aurait encore plus de problèmes que ce qu’elle pensait. Mais non, ce n’était visiblement pas le cas. Du moins à ce qu’il semblait. Mais Méredith était toujours très méfiante et elle s’attendait presque à voir quelqu’un débarquait d’un moment à un autre et elle ne pouvait s’empêcher de jeter des coups d’œil frénétiques autour d’elle si bien qu’elle sursauté à sa question avant de baisser la tête. Elle aurait voulu lui dire la vérité mais elle ne le pouvait pas. Elle ne voulait pas attirer le moindre problème à Victoria par sa faute et même si cela allait surement lui en attirer à elle, elle préférait cette option là. C’est pourquoi, restant tête baissée, elle lui répondit d’une voix étonnamment calme et posée, malgré pourtant la situation dans laquelle elle se trouvait.

    M E R E D I T H - « Je suis désolée Votre Altesse, mais… je ne peux rien vous dire. » Un lourd silence s’abattit alors entre les jeunes gens alors qu’elle se mordillait la lèvre inférieure, ses deux mains posées sur sa jupe avant qu’elle ne remonte finalement un visage décidé et déterminé vers lui, cette flamme si particulière brûlant tout au fond de son sombre regard « … mais je vous jure solennellement sur ma vie, sur mon nom que je ne suis pas venue dans le but de vous nuire ainsi qu’à ses autres Altesses. Mon but ici n’était que de retrouver une personne chère à mon cœur et de repartir, comme je le faisais, après que cela fut fait. Cependant, je ne peux vous donner le nom de cette personne car un serment me lie à cette dernière et me pousse à devoir taire son identité et même si pour cela, je dois être envoyée au cachot, mes lèvres resteront closes. Ainsi je… je me soumets à votre décision et vous prie de m’excuser pour mon insolence qui n’est dû qu’à la fidélité qui me lie aux êtres qui me sont chers. »

    Elle savait que ses paroles pouvaient lui couter très cher mais elle avait toujours été ainsi notre chère Méredith : libre et rebelle, avec plus de passion que la plupart des jeunes femmes de son âge et de sa condition. Elle parlait avec le cœur et même si pour cela, le Prince pouvait décider d’un sort funeste pour sa personne, elle serait au moins en paix avec sa conscience. Quel étrange personnage que cette petite bourgeoise qui possédait bien des facettes plus surprenantes les unes que les autres et qui pouvaient l’amener à adopter des comportements qu’on ne soupçonnait pas à première vue chez cette poupée aux allures un peu fragiles, et qui ne l’était pas tant que cela. Finalement, elle osa planter son regard dans celui du noble alors qu’elle attendait qu’il prononce la sentence, re-serrant sur ses épaules la petite cape qui voletait un peu - tout comme ses longues boucles noires - à cause d’un vent qui venait de se lever et qui les glaçait jusqu’aux os. Ses beaux yeux bleu… était-ce, ce qui avait tout déclenché ? Peut-être. Elle se souvenait s’y être complètement noyée pendant qu’il valsait ce jour là au bal, comme si plus rien d’autre ne comptait que cette étendue d’eau dans laquelle elle aurait bien souhaitée se plonger toute entière sans que personne ne vienne l’enterrer. Peut-être que ce serait dans ce même lac profond qui fut la cause de tant de joie qu’elle verrait aussi la fin de sa liberté, la fin de sa vie même, causée pour son impertinence. On ne parlait pas à un prince comme elle venait de le faire et elle le savait bien. Mais comment aurait-il pu en être différemment quant on savait que si elle avait accédé à sa requête, elle aurait trahie sa meilleure amie ? Et elle n’aurait su faire une telle chose…
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rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred Vide
MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyDim 3 Jan - 2:00

    Quelle arrogance. Oui cette jeune fille n'avait peur de rien. Quant a moi je ne comprenais pas grand chose. Elle etait venue voir un membre de ma famille ,selon ses paroles surement une de mes soeurs. Etant donné que j'accordais de l'amour a mes soeurs et que je ressentais quelque chose pour Meredith , je ne comptais pas la forcer a se denoncer ou la mettre dans les ennuis. Je n'étais pas comme cela , et puis cette fille n'avait rien fait de mal , c'est vrais. La seule chose qui importait c'était qu'elle puisse repartir vivante. Le vent soufflait doucement , ce qui me glaçait des pieds a la tête , je ne devais pas avoir l'air trés fier mais j'essayais. Je ne voyais personnes aux alentours du palais. Il faut dire que je ne vois pas pourquoi des gens seraient en train de marcher a Londres en ces heures ci. Au moins personne ne nous voyait. J'esperais aussi que personne ne soit reveillé dans le chateau. Comment pourrais je justifier le fait d'être tard, dehors en pleine nuit ? J'aurais beaucoup de mal. Je ne supportais pas le regard comme implorant de la jeune fille qui semblait redouter sans doute la moindre de mes actions. Je lui touchais l'epaule, la frottant doucement comme pour la chauffer alors que la mienne nue devait etre glacée. Elle sembla etonnée par mon geste. Je pense qu'elle pensait plutot que je declencherais je ne sais quoi qui la jetterait en prison immediatement. Elle ne me connaissait pas du tout , ses à priori le montraient bien. Je n'aurais jamais été capable de faire une chose pareille. Mais après tout je ne vois pas comment cette jeune bourgeoise aurait put connaitre mon caractere. Je realisais alors que au dela de ses origines et de son prenom je ne savais strictement rien d'elle. Pourtant cela me plairait d'etudier tous les traits de caractere qui font de cette fille ce qu'elle est mais je ne pense que ca plairait beaucoup , oh oui beaucoup moins a mon pere. Pourquoi fallait-'il que je sois un prince , parfois je le vivais comme une sorte de malediction. Mais je me resaisissais vite. Je suis parfois capricieux , qui ne souhaiterait pas faire partie de la famille Royale en notre temps ? Peu de gens. Et moi je m'en plaignais. Mais c'était bien plus fort que moi. Ce n'est pas une vie facile qu'il m'est imposé de suivre. En particulier dans les situations ou on se retrouve face a la fille de ses rêves , qu'on lui touche l'epaule et que l'on sait que c'est le seul contact physique ( et encore ) que notre pere puisse autoriser. Elle ne comprenait pas mon attention , j'expliquais donc mes pensées.

    " - Je ne vais pas te faire jeter en prison. Arrete donc de trembler. Je suppose que d'aprés tes propos , c'est une de mes soeurs que tu est venue voir. Je ne compte pas te torturer ou te forcer a dire la verité. Ce n'est pas mon genre. Et je ne veux t'attirer ni des problemes a toi , ni a une de mes soeurs aupres de ma famille. Donc la prochaine fois soit plus prudente. Je ne sais pas si tu as deja fait ce que tu viens de faire , mais c'est risqué tout ca. Je pense que tu sais que tu risques ta vie. "

    Non. Cette jeune fille ne semblait pas du tout inconsciente. Elle semblait plutot trés courageuse. Elle preferait mettre son amie , c'est a dire ma soeur , en sécurité ( sachant qu'elle risquais moins de choses en dehors d'une forte dispute avec notre pere ) et donc risquer d'etre jetée en prison. Je trouvais vraiment cet acte beau. Brave. Je me demandais alors ce que mon pere en aurait pensé. Je ne pouvais pas le deviner. En tout cas , moi je fus vraiment ému. Je ne suis pas sur d'avoir la meme dose de courage qu'elle , moi meme pourtant arrogant et bavard d'habitude , je me retrouvais soufflé par cette jeune fille qui dans un sens me ressemblait en plusieurs points. Elle avait plusieurs de mes traits de caractere , mais poussé a l'extreme. Je retirais doucement ma main de son epaule. Je ressentis comme un besoin de la recompenser. Oui. J'avais envie de la recompenser de son arrogance malgré le fait que je l'ai surprise dans le palais. Je ne sais pas si je suis un parfait crétin ou un amoureux éperdu mais j'en avais envie. Allez savoir pourquoi. Ce que je fis par la suite , je sais que mon pere le desaprouverait totalement , mais durant un instant je n'eu pas envie de penser au ressenti de mon pere , juste envie de satisfaire mon coeur. Je me penchais doucement et posais un doux baiser sur sa joue. Je la sentie rougir tandis que je me redressais. Mon visage s'était rechauffé , a peine mes levres en contact sur sa peau. Son regard étonné semblait demander une justification a mon acte recent. D'un coup de tete , je fis voler doucement mes cheveux d'un air se voulant désinvolte. Mes cheveux comme a leur habitude se remirent automatiquement en place. Je lui souriais et je plantais mon regard bleu dans ses yeux.

    " - Ta franchise meritait d'etre recompensée ". dis je doucement.

    Mon coeur faisait des bonds dans ma poitrine , je n'avais jamais ressentit un tel sentiment avant. Mon pere m'en avais montré des princesses et meme si j'en avais trouvé des gentilles avec qui je m'entendais, au grand desespoir de mes parents je ne parvenais pas a tomber amoureux. C'est d'elle. C'est d'une bourgeoisec Londonnienne que j'étais amoureux. Bien que le baiser echangé m'avais un peut rechauffé , il faut dire qu'un leger pyjama de soie ca n'est pas du tout chaud. C'est doux , agreable mais pas chaud non.
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Meredith B. Hemingway
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyDim 3 Jan - 12:03

    Beaucoup de gens reprochaient à Méredith son caractère pour le moins particulier et libre. Il faut dire qu’elle pouvait causer beaucoup de soucis à ses proches quand elle s’entêtait dans une voix sans prendre la peine d’écouter les conseils et autres avertissements. Mais elle avait toujours été ainsi et ce n’était pas à dix-sept ans qu’elle allait pouvoir changer. Elle savait que se famille aurait préféré qu’elle soit comme la plupart des autres bourgeoises mais ce n’était tout bonnement pas possible et elle savait que si elle commençait à agir comme telle, ses amis les plus proches n’hésiteraient pas à la remettre dans l’axe. Donc, à quoi bon essayer d’être une autre vue que c’était une entreprise vouée à l’échec ? Cependant, il fallait bien admettre que ce comportement pouvait lui attirer bien des problèmes pour le moins importants comme en ce moment même face à un Prince de sang royal qui comme tous les autres membres de sa famille avait le droit de vie et de mort sur elle. Tout au fond d’elle, une petite voix lui disait que jamais le prince ne lui ferait le moindre mal et qu’elle pouvait avoir confiance en lui mais elle était tout de même méfiante. Elle l’avait toujours été. Et puis, sa situation ne l’aidait pas vraiment à ne pas l’être. Elle blanchit d’ailleurs quand il parla d’une de ses sœurs, de peur que son secret ne soit révélé mais voyant qu’il n’insistait pas, elle était plus que soulagée. Elle n’avait rien d’une traitresse qui aurait pu vendre la mèche sur quoi que ce soit. Et d’un coup, elle sentit une bouffée de chaleur remonter en elle et elle se sentit un peu mieux que quelques instants auparavant. Il ne la jetterait pas en prison et il ne comptait pas la forcer à trahir ses proches. Et elle comprenait alors comment elle avait pu tomber amoureuse de cet homme en un seul regard. Il aurait pu être un prince arrogant et autoritaire qui ne se souciait pas de son peuple, mais cela ne semblait pas être le cas. Un léger sourire revint arrondir la courbe de de ses lèvres alors qu’elle posait ses yeux sur lui.

    M E R E D I T H - « Je le sais mais je pense que les gens auxquels ont peut tenir méritent que l’on prenne des risques pour eux, quitte à finir derrière des barreaux jusqu’à la fin de nos jours… cependant, je vous remercie de votre clémence. Je ne l’oublierai pas. »

    Non, elle le garderait non seulement en mémoire mais aussi tout au fond de son cœur. Elle aimait un homme bon et juste et quelque part, ça la rassurait sur la nature de son amour. Même si ce dernier restait pour le moins impossible et elle savait que tôt ou tard, elle devrait bien rendre les armes. Quant il serait fiancé à une princesse. Et elle à un autre bourgeois ou à un autre aristocrate. Et oui, ainsi allait la vie et il y avait très peu de chances - surtout avec des parents comme les siens - qu’elle puisse choisir son futur époux et elle redoutait de voir ce que ses parents allaient bien pouvoir lui imposer. Mais nul doute qu’elle n’en serait pas satisfaite, d’autant plus depuis qu’un certain prince lui avait volé le cœur à un bal où elle ne se doutait pas en s’y rendait que cela changerait totalement sa vie. Mais aujourd’hui, même si cela la faisait souffrir et qu’elle n’en montrait rien, elle ne regrettait pas cette rencontre qui était pour elle, inévitable. Oui, elle croyait en une notion de destin et si elle avait rencontré le prince, il devait y avoir une très bonne raison pour cela. Elle le savait. Elle était cependant si prise dans ses pensées qu’elle ne le vit pas se pencher dans direction et déposer un baiser sur sa joue, si bien qu’elle sursauta quand cela arriva avant qu’un rouge plus que soutenu une vienne colorer son visage et qu’elle ne le regarde, sans comprendre un tel geste. Quant à elle, elle était plus que troublée, vraiment. Ce n’était qu’un baiser sur la joue, rien de plus et elle en avait déjà reçu mais avec lui, c’était complètement différent. Elle porta d’ailleurs sa main à sa joue, comme si elle ne réalisait pas ce qu’il venait de faire et elle le regarda avec des yeux confus, attendant une explication à cet acte qui la fit encore plus rougir et sourire timidement. Où était donc passé la grande et fière Méredith ? Pourquoi Alfred la troublait tant que cela qu’elle en venait à perdre ses mots et sa répartie naturelle ? Elle baissa un instant le visage avant de se rendre compte d’une chose qui lui donna presque envie de se donner une claque dans la tète. Il devait être mort de froid ! Elle connaissait bien la fraicheur des nuits de Londres et avec une telle tenue, il ne devait guère avoir chaud. Ne réfléchissant pas à ses actes, elle décrocha la cape qu’elle portait et elle lui mit sur les épaules avant de l’attacher autour de son cou, étant si proche de lui qu’ils se touchaient presque. Elle ne pensait pas à la gravité de son geste, se comporter ainsi avec un prince n’était pas permis surtout pour une roturière mais une fois de plus, la voix de son cœur avait pris le dessus sur celle de sa raison alors qu’elle s’évertuait à tout bien lui attacher.

    M E R E D I T H - « Les nuits de Londres sont si froides votre Altesse, il ne faudrait pas que vous tombiez malade par ma faute… »

    Elle remonta légèrement son visage pour lui offrir un doux sourire, témoignage de sa sincérité et de l’attachement qu’elle portait à sa santé. Rendre Alfred souffrant était tout sauf quelque chose qu’elle pourrait désirer, bien au contraire ! Cependant, alors qu’elle se portait dans la contemplation de ses magnifiques prunelles bleu comme l’océan, elle sembla soudainement se rendre compte dans quelle situation elle venait de se mettre, presque collée contre lui et elle rougit de nouveau, à la fois de gène mais aussi de colère contre elle-même et elle commença à se reculer, histoire de respecter tout de même un peu les convenances que leurs statuts leur imposaient…
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyDim 3 Jan - 12:40

    Je me sentis rougir a mon tour face a la marque d'attention que cette jeune fille avait pour ma santé. Elle se recula doucement apres m'avoir attaché la cape , comme si mon contact l'effrayait un peu. Dans un sens son malaise etait comprehensible , ce que nous faisions n'était pas normal. Si mon pere pouvait me voir en ce moment a moins d'un pas d'une bourgeoise , il sortirait de ses gonds sous pretexte que ce n'était pas un " entourage convenable pour un prince que de frequenter des bourgeois ". Qu'est-ce que que mon pere pouvait m'agacer quand il se mettait en tete qu' il savait tout mieux que moi , qu'il savait a qui je pouvais parler , qui me meritait , etc ... Il est parfois si possessif si dur si etouffant. J'avoue ne pas etre une personne facile , mais son attitude n'arrangeait pas grand chose. Mais heureusement il n'était pas la pour voir ce spectacle qui l'aurait pourtant interessé , et je pouvais prendre de la liberté et de l'independance dans mes actes. Je lui souriais doucement , cherchant a noyer son regard dans le mien. J'étais touché qu'elle se soucie de mon bien etre , mais je pouvais pas la laisser mourir de froid non plus. Mais je n'avais pas a mes cotés une couverture ou autres. La seule option qui s'offrait a moi etait de la serrer dans mes bras mais cette frontiere ,je ne la depasserais jamais. Quoi que ... Non , je me ressaisis doucement. Je ne voulait pas aller trop loin , car meme si j'en avais envie , il etait inconcevable que je puisse entretenir une relation.Il etait aussi inutile d'envisager une relation secrete. Le peu de temps ou je n'avais pas la presence constante de mon pere ou d'un de ses " employés " , c'était quand je dormais. Et encore. Je me demandais encore comment je pouvais encore etre avec elle. Soudain je retiraid doucement la cape , la detachant avec douceur et la remettant sur la jeune fille. Elle sembla surprise , mais je ne pouvais pas me permettre de rester plus avec elle. Je lui fis un demi source qui ne presageait rien d'excellent. Je caressa doucement sa joue.

    " - J'aimerais rester avec vous mais les gardes ou un des membres de ma famille doivent etre a l'affut d'un bruit dans le palais. Et le fait que je sois dehors dans cette tenue ( je regarda mon pyjama avec une petite mimique ) a une heure aussi tardive attirerait tout les soupçons. "

    Je poussais un court soupir avant de la regarder a nouveau. Pourquoi notre amour etait maudit ? Pourquoi ne puis je pas entretenir cette relation ? Pourquoi suis je a la fois si proche et si different de cette fille ? Pourquoi ne puis je pas l'aimer sans entrainer la haine de mes parents ? Tout ca pour une histoire de sang royal. Parfois je trouvais la vie injuste , ce moment en faisait partie. C'était vraiment cruel. Et la j'allais devoir rentrer , aller me coucher et rêver d'elle en sachant que cela ne pourra jamais aller plus loin. C'est affreux d'avoir ce sentiment de pas pouvoir arriver a etre heureux. Je donnerais toute ma vie pour que mon pere me donne la permission d'etre avec elle , mais je ne pouvais toujours rêver. Il ne voudrait jamais , si bien que je preferais m'oter cette idée de la tête. Je preferais eviter les problemes et ainsi me resoudre a admirer cette jeune fille de loin.
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Meredith B. Hemingway
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyDim 3 Jan - 14:23

    Était-ce sa faute si elle était née comme une simple bourgeoise ? Surement pas, elle n’avait pas choisi ses parents, pas plus qu’Alfred avait choisi les siens. C’était le hasard qui avait agi et un point c’est tout. Mais devaient-ils pour autant en payer le prix ? Elle ne le pensait pas. Pour elle, ce n’était tout bonnement pas juste qu’elle ne puisse pas profiter de la présence d’une personne juste à cause de convenances quelconques auxquelles elle n’adhérait pas le moins du monde. Elle avait déjà envoyé balader les règles depuis bien longtemps avec Edward, son Edward qu’elle aimait plus que sa propre vie, alors pourquoi n’en ferait-elle pas de même avec Alfred ? Non, elle ne pouvait pas. Cela touchait tout de même à la royauté et elle savait qu’on ne lui pardonnerait pas un tel affront pour la seule et bonne raison que cela touchait les plus puissants de ce royaume. Mais quand même, quel mal y aurait-il à ce qu’il fréquente une bourgeoise comme elle ? Ne serait-ce pas la preuve de la grandeur du peuple anglais que les dirigeants de ce dernier n’aient pas peur de se rapprocher de leur peuple ? Quelle honte pouvait-on ressentir à fréquenter ceux qui constituaient notre propre puissance ? Elle ne savait vraiment pas. Cependant, elle fut touchée quand elle vit le prince rougir après son attention et son cœur s’emballa un peu à cette vision. Il en paraissait si mignon, si attendrissant comme cela qu’elle sentait presque son cœur en fondre complètement malgré le froid qui les entourait. Dans une autre vie, peut-être qu’ils auraient pu être ensembles, lui et elle. Elle aurait eu le droit de lui livrer les sentiments qu’elle ressentait pour lui mais actuellement, elle ne pouvait pas. Celui lui était tout bonnement interdit. Alors, elle se contenait et se contentait de l’admirer de loin, rêvant pour une fois à être une princesse pour pouvoir prétendre le mériter, elle qui pourtant n’avait jamais inspiré à en devenir une. Elle comprenait à quel point son amie Victoria pouvait se sentir oppressée dans ce rôle qui était le sien et elle ne l’enviait pas le moins du monde, bien loin de là. Elle savait à quel point elle ne pouvait pas jouir de sa liberté et faire ce que bon lui semblait et c’était surement pour cela qu’elle tenait tant à ce qu’elle participe avec elle à ces petites excursions dans la ville. Et c’est en pensant à cette dernière que sans même sans rendre compte, Méredith fit un pas dans la direction du Prince, prenant ses mains dans les siennes alors qu’elle lui disait d’un ton excité, comme si elle s’apprêtait à partir à l’aventure, ce qui était un peu le cas dans un sens.

    M E R E D I T H - « Alors rentrez vous changer et partez avec moi en ville cette nuit ! Personne ne le saura et personne ne pourra nous attraper ! Les gardes ne reprennent leur ronde que dans quinze minutes ce qui nous laisse le temps de sortir en ville pour une heure ou deux ! »

    Elle parlait avec empressement et entrain, visiblement de bonne humeur face à cette perspective, quand elle finit par se rendre compte qu’elle lui parlait de s’enfuir pour la nuit alors qu’après tout, il ne la connaissait pas. Il n’était pas Victoria et elle ne savait pas s’il serait emballé par une telle perspective. Et surtout, elle avait osé initier un contact physique entre eux. Elle devait le lâcher mais ses mains étaient si douces et si chaudes qu’elle aurait voulu les serrer encore un peu mais elle du séparer leurs paumes alors qu’elle retrouvait son calme et baisser un instant la tête avant de la remonter de manière incertaine vers lui

    M E RE D I T H - « Je suis désolée pour mon impertinence c’est juste que… enfin, je pensais que vivant ici vous deviez manquer d’occasion de sortir sans votre garde personnelle et j’ai pensé que… mais pardonnez-moi mes manières qui doivent vous semblez fortement déplacées. »

    Elle adorait partir à l’aventure, c’était plus fort qu’elle et elle aurait rêvé de prendre un bateau et de partir au loin, sur des mers inconnues et vers des contrées plus étranges les unes que les autres. Elle ne supportait pas la monotonie et elle avait besoin de sensations fortes pour vivre heureuse. Elle ne pouvait pas se contenter de rester calmement assise dans son salon à bavasser du temps qui parle en sirotant un thé comme si de rien n’était. Ce n’était pas ainsi qu’elle voyait les choses. Soudainement, elle sentit quelque chose de froid sur son nez et elle releva la tète pour se rendre compte qu’il était entrain de neiger et malgré la situation, malgré tous les problèmes qui pourraient en découler, elle se mit à rire tout doucement en tendant une main vers les petits cristaux blancs. Elle adorait la neige depuis toujours et la voir ce soir, c’était un très bon signe pour elle. Oui, elle croyait en toutes ces petites choses débiles que d’autres personnes prenaient tout simplement pour le hasard. C’était un bon présage pour les temps à venir, du moins pour Alfred et espérait que les choses pourraient aller mieux entre eux, cela ne ferait de mal à personne. On pouvait lui empêcher de le voir mais on ne pouvait pas l’empêcher de rêver. Elle était libre de le faire et personne ne pourrait lui enlever sa liberté de penser. Tournant son visage vers le prince, elle lui offrit un sourire à la hauteur de ses sentiments sur le moment alors qu’elle espérait que lui aussi apprécierait cette intrusion pour le moins inattendue de dame nature et qu’il y verrait lui aussi une sorte de message positif à leur encontre.
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyDim 3 Jan - 15:25

    S'enfuir de chez moi pendant quelques heures ? En pleine nuit ? Cette perspective me donnait envie. Mais je savais que je risquais gros. Si mon pere me coincait , j'étais bon pour ... Et puis que pouvait t'il me faire de si terrible ? Il me dirait qu'il etait mort d'inquietude etc ... Je savais que il aurait peur , mais aprés tout , j'avais 17 ans , et meme si je respectais enormement mon pere et toute ma famille , il etait normal qu'a mon age je veuilles prendre encore plus en autonomie. Ca me paraissait tout a fait normal. Je me passa la main dans les cheveux tout en pensant que je si je decider d'y aller , il vaudrait mieux allez m'habiller avant. Je marmonna doucement :

    " - Sors d'ici , je monte me changer puis je te rejoins devant le palais. " Sur ce j'echanga un sourire avec elle et je penetra dans le palais. Toute la question etait d'etre discret. Et de me faufiler hors du palais. Mais je ne m'en faisais pas pour cela. Je me faufila facilement jusqu'a ma chambre. Les albums photos etaient encore disposés sur mon lit comme je les avaient laissés avant de descendre. Je decida de faire vite. Afin de ne pas la faire trop attendre.

    J'enleva mon pyjama , mis un pentalon en velour cotelé , un haut de costume et une douce echarpe de laine blanche. Puis j'enfila une paire de bottines noirs qui allait parfaitement avec la tenue. Je me passa un rapide coup de peigne et pris soin de bien eteindre toutes les lumieres de ma chambre. Une fois a l'exterieur de ma chambre , je longea delicatement les couloirs puis l'escalier en me maintenant a la rampe avec grand soin , cherchant a faire le moins de bruit possible. Je fini par reussir a sortir , en fermant trés doucement les portieres d'entrées. Puis je commenca a parcourir nos jardins pour rejoindre la jeune fille. Mes chaussures s'enfoncaient doucement dans la neige , cela me faisait bizarre tout ce silence , j'étais habitué a avoir une certaine agitation autour de moi a la maison. Mais cette nuit était differente , j'en étais parfaitement conscient.

    Dire que j'allais sortir du chateau , de la surveillance pour un moment. Depuis combien de temps n'avais je pas put savourer ce delice qu'est le sentiment de liberté ? Depuis longtemps. Meme sur les bateaux , dans la marine, mon pere tenait a engager des gens pour " me surveiller " mais bon , je m'efforce de ne pas me plaindre , de laisser passer , de rester fier. Je veux que mon pere gagne en confiance en moi. Et me plaindre comme un gamin de 7 ans ne m'aiderais surement pas.

    Enfin j'atteignat enfin le bout des jardins. Elle m'attendait la. Un sourire bien veillant au visage. Je la rejoignit , un doux sourire aux levres , mes yeux bleux petillants d'exitation. Je marchait d'une allure la plus detendue que j'arrivais , meme si je n'étais pas tout a fait rassurer rien que de penser a mon pere endormi en ce moment et ne se doutant pas de ce que je pouvais bien etre en train de faire. Je la rejoignit et lui serra doucement la main.

    " - On y va ? "
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Meredith B. Hemingway
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyDim 3 Jan - 17:38

    Meredith n’était pas le genre de personne que l’on pouvait garder enfermée, un bel oiseau en cage. Elle trouvait toujours le moyen de se dérober à l’emprise de ceux qui voulait la contraindre à faire quelque chose qui lui déplaisait. Elle était comme le vent que l’on ne pouvait pas saisir du bout des doigts car il finissait toujours par nous échapper. Elle était l’inaccessible étoile qui brillait toujours plus fort dans le ciel. Et pourtant, elle était également rien de plus qu’une toute petite bourgeoise mais avec un courage énorme et une audace rare. Elle pouvait déplacer des montagnes quand elle le désirait et surprendre bien des gens par son comportement pour le moins imprévisible. Comme le fait qu’elle venait tout de même de proposer à un suprême inconnu - qui était tout de même un prince - de venir la rejoindre pour une balade en douce hors des murs du palais. Mais il semblait qu’Alfred était du même acabit qu’elle puisque, contrairement à ce qu’elle pensait, il finit par accepter d’y aller avec elle, laissant une certaine surprise s’installer chez la jeune femme qui le regarda tout d’abord avec des yeux rondes avant de lui offrir un large sourire lumineux alors qu’elle le laissait partir se changer. Traversant elle-même les grands jardins qui habituellement dans la journée grouillés de monde, elle partit en direction du fond de ces derniers où se trouvait sa sortie « secrète » qu’elle prenait depuis près de deux ans maintenant et elle l’attendit calmement et patiemment en regardant tout autour d’elle et en partant dans ses pensée alors qu’elle s’asseyait sur un petit banc en regardant le ciel. Elle se demandait comment cette soirée allait bien pouvoir se passer et comment elle allait devoir se comporter avec lui. Elle était complètement désarmée et elle ne savait pas quoi faire. Ce n’était pas Victoria. Ce n’était pas Edward. Et ils n’avaient jamais été seul, rien que tous les deux. En fait, ils n’avaient que partager une danse à un bal mais tout de même, cela avait été suffisant pour qu’il lui capture son cœur. Et elle ne pouvait parler de cela à personne, pas même à Victoria. Il s’agissait de son frère après tout et elle se doutait qu’entendre que sa meilleure amie aimait ce dernier ne serait sûrement pas très plaisant pour elle ! Ce ne fut que lorsqu’elle entendit des bruits de pas qu’elle se décida à relever son visage et à apercevoir le prince, ce qui la fit sourire doucement alors qu’elle se remettait sur ses jambes pour l’accueillir auprès d’elle. Elle ne put s’empêcher de rougir comme une gamine quand il lui serra tout doucement la main alors qu’elle le regardait de haut en bas. Il était vraiment très beau ainsi vêtu. Mais elle savait qu’il ne pouvait décemment pas sortir ainsi vêtu en ville à cette heure là. Les brigands et autres personnes dangereuses de Londres étaient de sorties et elles attendaient des victimes. Des gens fortunés. Or, à voir Alfred, on voyait tout de suite qu’il en faisait partie et elle ne voulait pas que l’on puisse trahir son appartenance à la famille royale. Voilà pourquoi elle lâcha sa cape et qu’elle l’attacha une nouvelle fois aux épaules du jeune homme alors qu’elle lui faisait un petit sourire en lui expliquant la raison d’un tel geste.

    M E R E D I T H - « Bien que vous soyez vraiment très beau dans cette tenue, elle est bien trop élégante pour un simple villageois… surtout à cette heure là de la nuit et on risquerait de vous reconnaitre, ou du moins de se douter que vous n’êtes point pauvre. De ce fait, nous faut-il dérober votre visage au passage des gens du peuple. » Elle lui rabattit la capuche sur la tête alors qu’elle lui offrait un sourire compatissant alors qu’elle s’éloignait de quelques pas pour se rapprocher d’un des murs alors qu’elle hochait légèrement la tête « Mais ne vous inquiétez pas pour moi. Le froid n’est pas un problème pour moi et si on me reconnait dehors, j’aurais bien moins de problèmes que vous. Maintenant… suivez-moi… »

    Elle lui fit un petit clin d’œil alors que prenant appui sur une des pierres constituant le mur, elle se hissa pour grimper contre ce dernier et finalement en arriver au sommet pour sauter de l’autre coté de celui-ci. Elle attendit que le prince la rejoigne et quand ce fut fait, elle hésita un moment avant de glisser une nouvelle fois sa main dans la sienne, comme il l’avait fait un peu plus tôt. Après tout, il avait été le premier à initier ce geste, il était normal - pas pur politesse bien sur, du moins c’était ce qu’elle essayait de se dire pour se persuader qu’elle avait raison d’agir ainsi - qu’elle reprenne cette main dans la sienne, ressentant une nouvelle fois cette chaleur partir en direction de son cœur. Elle n’avait plus froid maintenant. Elle était bien. Vraiment bien. Elle savait que le rouge lui était monté aux joues et c’était pourquoi elle n’osait pas regarder le jeune homme à coté d’elle alors qu’ils commençaient à marcher tous les deux d’un pas rapide en direction de la ville. Ils faillaient qu’ils prennent le plus possible de distance avec le palais, histoire de ne pas se faire repérer et qu’ils le fassent le plus vite possible. Désormais, cette nuit prenait une nouvelle dimension toute particulière et elle ne se rendait pas encore compte qu’elle pourrait peut-être - très certainement même e- changer non seulement sa vie mais également celle d’Alfred de manière irréversible…
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyDim 3 Jan - 18:09

    J'avais encore du mal a realiser ce que j'étais en train de faire. J'étais la a me ballader en ville la nuit avec une inconnue dont je ne savais qu'elle connaissait une de mes soeurs et qu'elle est d'origine bourgeoise.

    Il avait cette capuche recouvrante tout sa chevelure , son front et une partie de ces yeux bleux qui petillaient doucement dans l'obscurité. Si seulement ses proches savaient ce qu'il etait en train de faire , son pere piquerait une crise , sa mere serait surement plutot désorientée quand a ses freres et soeurs , il ne pense pas que ca les perturberaient plus que ca. Oui il avait confiance en les autres jeunes de sa famille , il en était d'ailleurs trés proche. Mais la il ne pensait qu'a cette jeune fille , il se souvint alors de son nom " Meridith " alors qu'elle connaissait visiblement le sien , dans un sens , peut de gens ignoraient son nom et ses origines royales.

    Oui , Meridith avait bien raison , cette capuche masquant son visage lui serait d'une grande utilité. Il ne valait pas mieux qu'on le reconnaisse dans ses quartiers. Les gens n'étaient pas tous bons a Londres. C'est pour ca que son pere etait si protecteur avec lui. Londres , c'était risqué. Encore plus quand on est un jeune prince de 17 ans. Il se faisait beaucoup de soucis mais le jeune Alfred restait convainque qu'il avait la force pour se defendre. Aprés tout il pouvait se montrer extremement combattant.

    Aprés tout son secret etait bien le fait qu'il est tué quelqu'un lors d'une fameuse soirée bien trop arrosée , mais le jeune homme chassa cette pensée de son esprit , il detestait penser a cela et donc se considerer comme un vilain criminel. Il sait que si les gens decouvraient ce lourd secret , l'estime qu'ils aaient du jeune homme baisserait enormement , et ca , il etait persuadé que ca lui en serait fatal. Oui , il avait toujours tout son corps qui commencait a trembler quand il pensait a cela. Il eviter donc ces pensées mauvaises.

    Et puis , il avait mieux a penser ce soir , il était en compagnie de la fille de ses rêves , sans la moindre personne pour le surveiller , en pleine nuit étoilée dans les rues de Londres. Il serrait affectueusement la main de Meredith. Et lui souriait souvent aprés quelques pas. La jeune fille semblait avoir du mal a le regarder. Dans le noir , le jeune homme ne voyait pas les joues rouges de la jeune fille visiblement intimidée par les marques d'intimités que s'autorisait le jeune homme.

    " - Merci , il vaut mieux que je ne soit pas reconnu , ce serait la catastrophe. "
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Meredith B. Hemingway
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyMer 6 Jan - 18:22

    La jeune femme n’avait pas de bon rapport avec sa famille, au contraire. Il faut dire qu’elle avait très vite compris que sa mère et elle ne pourraient jamais s’entendre et qu’elle ne voyait presque jamais son père, si bien qu’elle se demandai parfois si elle en avait réellement un. Non, les deux seuls personnes du même sang qu’elle dont elle était proche, c’était sa petite sœur Délinda, et son oncle, un capitaine dans la marine qui lui avait transmis sa passion pour l’océan. Il faut dire que petite, plutôt que de rester enfermée chez elle à ne rien faire à part parler « chiffons », elle trouvait n’importe quelle excuse pour pouvoir aller voir le monde extérieur et vivre une multitude d’aventures plus folles les unes que les autres et ce, notamment avec son cher Edward. Il était comme le grand frère qu’elle avait toujours voulu et que pourtant Mère Nature ne lui avait pas donné. Mais au final, elle était tombée sur lui et elle n’en était plus que comblée. Peu importe ce que les gens pourraient dire sur le compte de ce dernier, elle lui était fidèle et elle ne trahirait jamais son amitié. Bien sûr, cela la mettait dans une position des plus délicates, notamment vis-à-vis d’Alfred et de Victoria, mais elle n’y pouvait rien y faire. Elle refusait de se séparer d’une seule de ses personnes. Enfin, c’était différent pour le prince vu qu’ils n’étaient pas véritablement liés l’un à l’autre. En fait, elle, elle en était amoureuse mais lui il devait juste penser avoir affaire à un bourgeoise un peu folle dingue sur les bords qui visiblement, ne savait pas tenir sa langue. C’était vrai qu’elle n’avait rien des partisans de la royauté qui passaient leur temps à lécher les bottes de ces monarques absolus. Sans pour autant en vouloir à la couronne, elle n’en était pas non plus à genoux devant cette dernière. Elle avait sa fierté. Que cela plaise ou non. Voilà pourquoi elle arrivait tant à s’entendre avec Victoria sans que leurs rangs sociaux ne soient un obstacle entre elles même si Mérédith évitait de crier leur amitié sur tous les toits. Elle ne voulait pas qu’on se serve d’elle pour atteindre la princesse alors elle préférait se faire discrète sur le sujet. Et garder pour elle le fond de ses pensées ou même ses relations avec les autres, ce n’était pas bien compliqué. Elle était de nature mystérieuse et peu prompte à se confier, si bien que les gens ne se posaient pas de questions quand elle refusait de répondre aux leurs. D’ailleurs, tenter de l’en contraindre n’aurait que l’effet inverse sur la jeune femme qui finirait par se braquer à un point tel que plus aucun son ne voudrait sortir de sa bouche. Inutile de dire que si quelqu’un venait un jour à tenter de la torturer, il ne se heurterait qu’à un mur de silence voire même d’arrogance et de cynisme. C’est qu’elle avait la langue bien pendue et très fourchue la petite quand on la mettait en colère.
    Mais pour l’heure, elle se demandait plutôt si elle n’était pas entrain de rêver éveillée. Elle n’aurait jamais pu imaginer ne serait-ce que reparler avec le prince mais alors faire le mur avec lui, ca tenait carrément du domaine de l’irréel et elle avait presque envie de se gifler pour voir si elle n’était pas entrain d’halluciner. Bien sur, elle ne le fit pas : pas besoin qu’en plus il la prenne pour une folle à lier. Mais tout de même, elle était très tentée ! Et que dire de cette main dans la sienne, de ses doigts qu’elle serrait tout doucement comme si elle ne voulait jamais plus les lâcher ? De loin, ils devaient ressembler à un couple et même s’ils ne pourraient jamais en être un, rien que le fait qu’ils puissent l’espace d’une nuit apparaitre comme tel lui mettait du baume au cœur. Tout comme son attachement à Edward, on pourrait se poser des quêtions quant à ses sentiments pour ce prince qu’elle ne connaissait finalement pas si bien que cela, mais Mérédith était une personne qui marchait au feeling : elle n’avait pas besoin de longues heures pour savoir si le courant passerait ou pas entre un individu ou pas. C’était quasiment instantané et pour ce qui était d’Alfred, il avait suffi d’un regard. Elle rit d’ailleurs quand il lui parla de catastrophes en imaginant ce qui se passerait si jamais ils se faisaient pincer. Nul doute qu’ils devraient courir vite, très vite pour se cacher mais elle connaissait Londres comme sa poche et nul doute qu’elle trouverait de quoi les cacher pour un temps. Lui faisant un clin d’œil, elle décida alors de le rassurer, histoire qu’il ne se mine pas trop si cela le préoccupait.

    M E R E D I T H - « Ne vous en faites pas, je doute que l’on vous reconnaisse et quand bien même cela arriverait et bien… sachez que je suis très douée pour semer les gardes royaux et que personne ne pourra nous arrêter si nous prenons la fuite ! » Elle pencha la tête sur le coté un instant alors que s’arrêtant au milieu d’une rue - sans pour autant lâcher sa main, elle se mettait face à lui, un léger sourire malicieux en coin des lèvres « Et bien, puisque cette nuit est la vôtre… Y-a-t’il un endroit en particulier où vous souhaitez vous rendre ? »

    Elle le regardait patiemment, attendant qu’il se décidé. Après tout, elle se doutait que s’il n’avait pas l’occasion de sortir souvent seul, il y avait plein de lieux qu’il ne pouvait pas fréquenter comme bon lui semblerait et que cela devait causer une certaine frustration chez lui qu’elle lui proposait d’amoindrir cette nuit là en l’accompagnant pour qu’il puisse enfin faire ce qu’il désirait. Certains pourraient considérer son comportement comme imprudent, elle, elle préférait le voir comme salvateur pour le prince Alfred : il était encore jeune et pourtant, il ne pouvait en profiter, toujours surveillé ou enfermé dans son palais. Il était prince et pourtant, il ignorait tout de son royaume et de ce qu’il renfermait. N’était-ce pas ironique de vivre sa vie ainsi, sans vraiment la vivre au final ?
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyMer 6 Jan - 19:21

    Comment pouvait t'on se sentir si bien ? Alfred avait beau cherché , il ne parvenait pas a trouver une reponse. Ca ne lui était jamais arrivé meme lors de ses anniversaires au palais. La c'était vraiment particulier. Il faisait le mur. Il n'aurait jamais crut le faire. Malgres sa tendance a etre trés agité , il n'en était pas pour autant completement insousciant. Mais il ne voyer pas cette soirée comme un acte de naïveté. Mais pour comprendre cela , il aurait fallut etre sa place. Toute sa vie , le jeune prince savait qu'il serait tenut en laisse et cette jeune bourgeoise repondant au doux nom de Meredith lui permettait de sortir de ce monde renfermé ou il grandissait depuis sa naissance le temps d'une nuit. Et il trouvait egoiste de se priver de cela. Pourquoi cette soirée devrait tourner si mal ? Et puis , meme si le garcon redoutait les aptitudes de son pere , ne serait t'il pas heureux de savoir que son fils vivait un instant magnifique ? Il avait beau etre le roi, il restait un pere , et pour un pere , il est important de voir ses enfants vivre des moments heureux. Bien sur il s'attelait a ce que que son fils accepte toutes les contraintes qu'imposait son titre royal , mais plus Alfred reflechissait plus il penser que si son pere pouvait lire dans son coeur a ce moment precis , il sourirait doucement. Oui , le jeune homme croyait sincerement que son pere serait ravi qu'il soit si heureux. Il decida donc de profiter de cette nuit comme si c'était la plus magique qu'il allait vivre de a vie , et ce serait surement le cas a vrais dire.

    Quand la belle et charnue bouche de Meredith s'ouvrit doucement pour lui parler , un sourire s'eveilla sur le visage du jeune prince. Elle cherchait a le rassurer , et cette tendre attention plaisait a Alfred. Puis elle lui demande avec un petit clin d'oeil ou voudrait t'il se rendre pour cette nuit de folie. Le garcon savait parfaitement ou il voudrait se rendre. Ce fameux endroit , qu'il avait toujours chercher a voir. Encore enfant , il courrait dans les rues Londonniennes , echappant aux cris de ses nourrices qui lui hurlaient de s'arreter. Mais il ne voulait rien entendre. Il n'attendait qu'une chose ; rejoindre cet endroit. Enfin il y arrivait : au bords de l'océan. Et la il se sentait en phase avec lui meme. De voir cette longue etendue bleue , les clapotis doux des vagues. Ca le faisait rêver. Depuis le develloppement de ses sentiments , le jeune homme avait cette passion pour la mer. Il l'avait toujours dit a qui voulait bien l'entendre. Son pere etait tout a fait contre , il trouvait cela trés risquer , qu'un jeune prince n'avait rien a faire sur un bateau dans la marine.

    Au depart , Alfred ne comprennait pas la reaction de son pere mais il avait tout de meme finit par le comprendre , et il s'était un peut mis a la place de son pere. Le monde oceanique n'est pas sur. Mais voila , le garcon était tellement passioné , il ne voulait pas laissé cet amour aux oubliettes. Son pere avait tout de meme finit par comprendre , et lui avais permis d'entrer a la marine. Alors , un sourire intense avait grandit sur le visage du prince et il avait doucement sérré son pere dans ses bras affectueusement. Il aurait juré que son pere avait sourit. Aujourd'hui , cette passion Alfred pouvait l'exercer bien que ou qu'il ailles il était trés observé , mais il ne pouvait pas s'eerver , c'était la condition émise par son pere. Mais cette nuit , il n'était pas observé , en dehors du regard de Meredith , il etait parfaitement libre. Et c'est l'océan qu'il voulait voir. Il regarda la jeune élue de son coeur et lui fit un doux sourire , ses yeux brillants dans l'obsucurité.

    " - Je voudrais voir l'océan si tu le veux bien. "

    Il n'avait vraiment aucune idée de ce la demoiselle aurait aimer faire quand a t'elle. Mais meme si c'était egoiste , il voulait faire ce que lui meme aimer. Comme elle lui avait dit , c'était SA soirée. Et il voulait en faire ce qu'il desirait. Et c'est surement ce que la jolie Meredith voulait , sinon il ne comprennait pas pourquoi elle le proposerait ... Bien sur il y avait les politesses envers un prince etc , mais il ne penser pas que c'était cela , cette fille lui semblait vraiment pas du genre a mentir contre sa pensée. Il esperait juste que l'océan ne la derangait pas. Il ne voulait pas non plus la mettre mal a l'aise. Soit pour lui , cette etendue d'eau rassemblée a elle meme toute la beauté de ce monde , mais une fille ... Et si elle s'en fichait ? De l'océan tout ca.

    Après tout les filles ont plus tendances a preferer essayer des robes que de contempler les bateaux. Mais dans un sens , cette fille ne semblait pas comme les autres. Non , elle avait ce petit quelque chose. Ce n'était pas une de ces filles coquettes et passives , comme le prince en connaissaient certaines. Elle avait le truc qui faisait qu'elle rendait le jeune homme totalement fou d'elle. C'est cette chose qui avait fait qu'elle avait reussi a lui prendre son coeur , qui avait tant de mal a le donner avant cela.
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Meredith B. Hemingway
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyJeu 14 Jan - 23:19

    Meredith avait pour habitude de faire non pas ce que le bon sens lui disait de faire mais ce que la voix de son cœur lui chuchotait à l'oreille, ce qui pouvait par moment causer des situations pour le moins problématiques. Elle pouvait s'attirer ainsi bien des problèmes qu'elle avait parfois un mal de chien à régler et pourtant, elle finissait toujours par y arriver car sa poisse n'avait d'égale que sa débrouillardise. Elle pourrait très certainement réussir à échapper à la peine de mort si un jour on la retrouvait avec une corde autour du cou et ceux, sans même que ses détracteurs ne comprennent ni comment ni pourquoi elle avait fait cela. Elle était comme le vent, aussi insaisissable que ce dernier. D'où le fait que l'on pouvait retrouver dans ses relations quelques personnes dont on aurait point soupçonnées qu'elles puissent être liées à elle. Un prince. Un conspirateur. Entre autres. Mais c'était tout simplement parce qu'elle ne se permettait pas de juger les gens en fonction de leurs titres ou de ce que l'on pouvait raconter sur ces derniers. Non, elle, elle préférait leur donner leur chance. Les laisser faire leurs preuves. Peu importe leurs origines sociales. Et c'était surement ce qui expliquait pourquoi elle se retrouvait avec Alfred ce soir là. Normalement, après avoir quittée Victoria, elle aurait dû rentrer directement chez elle mais pas dans ce cas là. Il avait fallu qu'elle le croise, lui, son âme sœur dont elle ne pouvait en temps normal pas jouir de la présence. Mais il semblait que ce soir, les choses ne soient pas aussi figées qu'en temps normal et qu'ils avaient le droit pendant un moment – aussi court soit-il – d'être deux adolescents banaux et amoureux, même si aucun des deux n'osaient se confesser à l'autre. Pour eux, il s'agissait du domaine de l'impensable et on pouvait les comprendre. Il faut dire que même si pour ce soir, ils pouvaient être ensembles, dès le lendemain matin, cela ne serait plus le cas. Ils appartenaient tous les deux à des mondes bien trop différents et on ne les laisserait pas se retrouver. Si Alfred n'avait pas été un prince, ils auraient pu être ensembles. Ironie quand tu nous tiens : Méredith aurait préféré que son prince charmant ne soit pas tant un prince que cela. Et quand elle y pensait, comme c'était le cas à cet instant précis alors qu'elle avait posé son regard sombre sur lui, elle ne pouvait empéché son coeur de ressentir comme une sorte de petit pincement assez désagréable. Mais ce n'était pas pour autant que cela allait gâcher leur soirée, loin de là. D'ailleurs, elle eut un doux sourire et elle serra tout doucement sa main quand elle l'entendit dire où il voulait se rendre. Meredith adorait l'océan tout comme lui. Cette étendue bleue qui lui apportait tant rien qu'en posant un regard dessus. Elle aurait tant voulu pouvoir naviguer dessus.

    MEREDITH - «  Très bon choix... Allons-y alors. »


    Elle commença alors à avancer dans cette direction, en le tenant par la main mais soudainement, elle s'arrêta, l'air soucieuse. Ou plutôt, elle faisait semblant de l'être mais cela, il ne pouvait pas le savoir et pour cause, elle lui préparait une petite farce. Après tout, ils n'auraient pas l'occasion de se voir souvent alors autant en profiter au maximum, non ? Et alors qu'elle lui faisait signe en mettant un doigt sur ses lèvres de ne pas bouger et de ne pas faire de bruit alors qu'elle allait voir ce qu'il passait, elle se glissa sournoisement derrière un arbre. Là-bas, elle commença à récolter de la neige et faisant une énorme boule, elle réapparut derrière Alfred et elle la lui lança dessus. Touché ! Elle se mit à rire comme jamais en voyant le prince recouvert de la poudre blanche de la tête jusqu'aux pieds mais avant qu'il ne puisse se venger, elle avait déjà pris ses jambes à son cou, son rire suivant sa course endiablée dans les rues de Londres...
    Ils étaient jeunes. Ils étaient libres. Pourquoi s'en priver ?
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyVen 15 Jan - 20:29

    Cette fraicheur dans son dos lui fit un petit choc , il fit immediatement volte face , ses manieres prennant le dessus il eneleva doucement la poudreuse d'un revers de main. Elle s'était deja faufilée plus loin. Le jeune homme exquissa un sourie amusé. Les batailles de boules de neiges , il n'avait pas vraiment l'occasion d'en faire au palais. Meme ses petites soeurs avaient du mal , donc lui de 17 ans en aurait encore plus ... Si il sortait a son pere qu'il preferait faire une bataille de boules de neige que d'allait a la chasse , il voyait bien son pere le regarder fixement comme si il ne le reconnaissait plus. Mais la il n'y avait que lui et Meredith , et c'est tout ce qui comptait plus. Retrouant une ame d'enfant que malgres la royauté il n'avait jamais perdu , il se mit a courrir vers la jeune fille qui rigolait près d'un arbre. Toujours aussi vif alors qu'elle essayait de lui echapper en courant il l'attrapa par derriere et la souleva a bout de bras , la serrant contre son torse. Il voulai soit se venger de cette gentille attaque mais aussi profiter de ce moment qu'il ne retrouverait pas d'aussitot pour se rapprocher d'elle. Il la souleva doucement la faisant tourner. Il ecoutait son rire a la foix fort et doux , et ca le faisait sourire. Non il ne riait pas mais il avait un immense sourire sur son visage fin. Le prince affichait toujours un sourire , auprès de tout les gens qu'ils croisaient , mais c'était comme sa carte de visite ce petit sourire attendrissant. Il y avait ces autres sourires , tellement grands que ses yeux bleux petillaient d'entrain. Il adorait tenir la demoiselle et aurait voulut que ce moment ne s'arrete jamais. Il aimait cette sensation , il avait l'impression que leurs deux corps ne faisaient plus qu'un , comme si ils avaient fussionnés. Il sentait la douce odeur sucrée de son parfum et sa lonue chevelure brunne et soyeuse s'étallait doucement sur ses epaules , il avait envie de l'embrasser. Pas cette petite bise qu'il s'était permis tout a l'heure devant le palais , un long baiser comme on en donnait seulement a la femme de sa vie. Ces longs baisers durant lesquels on se sent comme envoyer au paradis durant quelques instants , ces moments ou on a l'impression d'atteindre la perfection , ou se sent en harmonie , on sent qu'on a trouver sa voix. Il voulait ressentir cela. Il ne l'avait jamais ressentit , mais avait lu des choses sur cel , et meme si il ne l'avouerait jamais le jeune homme de 17 ans restait trés romantique. Il avait echanger des baisers amoureux , avec divers princesses que son pere lui avait presenter , forcant un peut la main a son fils. Mais dès les premiers regards , Alfred avait sut que ca ne fonctionnerait jamais. Il n'y a qu'une seule personne sur terre qui nous soient reservés , un seul etre avec qui on se sent en parfaite harmonie. Un seul elue de son coeur. Et la fameuse elue , le prince l'avait trouvé. Ce fameux soir ou un grand bal avait été organisé dans la plus grande salle du palais. Ce soir ou Alfred avait danser avec des dizaines de demoiselles , appreciant cel s'en pour autant trouver du plaisir , il se sentait plutot obliger de faire cela , et puis c'est Meredith qui c'était retrouvée dans ses bras. Cette jeune bourgeoise , avec qui il n'avait pourtant aucunes affinités , et qui n'était aux yeux de tous pas de son monde. Si il y avait fait attention , il est sur que durant la danse il aurait vut la mine renfrognée de son pere qui devait se demander pourquoi son fils dansait avec elle. Mais il y des choses innatendues dans la vie. Comme qu'un prince tombe amoureux d'une bourgeoise. En Meredith , Alfred trouvait toutes les plus belles choses de ce monde. Tout chez elle lui plaisait. Durant leur danse , il s'était sentit comme envolé , il n'avait plus l'impression d'etre dans une salle de bal , sous le regard de ses parents , il se sentait juste heureux. Ravis d'etre la , et de pouvoir fanser avec une telle fille. Ce soir la elle s'était emparée de son coeur.

    Et en cette belle nuit enneigée , ce sentiment de bonheur intense il le retrouvait après de longs moments a rever de Meredith. Il finit par poser la demoiselle a regret sur la terre ferme. Elle avait les joues rouges , fraiches , il les lui caressa doucement. Un sourire au visage. Il ne pouvait s'arreter de sourire , il ne s'en trouvait pas la force. Elle etait magnifique , sublime. Il ne pouvait se passer de sa beauté. Il ne pouvait se passer d'elle. Et pourtant il le devrat , sa destinée etant deja toute tracée : trouver un bonheur , qui dans son cas ne se trouverait jamais vraiment avec une autres femme que Meredith , avec une princesse , surement que son pere choisirait pour lui. Et la les choses difficiles que doit subir un jeune homme de 17 ans qui possede du sang royal. Il savait qu'il n'allait pas changer le monde , et qu'il aurait beaucoup de mal a convaincre son pere que c'est d'une bourgeoise qu'il est amoureux. Son pere retorquerait sans doute que c'est n'importe quoi , une sorte de passade de jeunesse. Oui , Alfred avait beaucoup de mal a se faire comprendre aupres de son pere , bien qu'il essaye souvent. Il est vrai qu'il n'y avait qu'Alfred pour trouver l'amour aussi vivement ,le temps d'une simple danse. Et aujourd'hui son coeur etait a elle. Alors que le jeune homme la reposait au sol , il la serra doucement contre elle , alors qu'il venait de la lacher , il avait deja presque oublié l'océan , c'était encore mieux detre comme ca , collé a elle. Il sentait son coeur battre dans sa poitrine. Il était fou d'elle. Il avait trés trés trés envie de l'embrasser mais tenter de se raisonner en sachant que persnne ne l'approuverait en dehors de lui. Pourquoi fallait t'il que cela soit tellement compliqué ? Pourquoi fallait t'il qu'il soit prince ? Pourquoi fallait t'il qu'il vive dans ce grand palais ? Parce qu'il etait le fils de son pere , un roi. C'était ainsi , et meme si ca le torturait , Alfred ne pouvait rien y changer. C'était lui voila tout. Il ne nier jamais ses origines , il aimait ce qu'il est. Mais c'est vrais que en presence de Meredith il se trouvait a regretter son titre. Cet amour impossible le hantait souvent. Il avait finit par trouver la femme de sa vie , et quand il pensait qu'il ne pourrait pas vivre avec elle , ca lui donner envie de pleurer , crier. Il ne le montrait pas , Alfred n'était pas du genre a montrer ses faiblesses par rapport aux gens , meme seul. Ses larmes , il se les gardait pour lui. Les larmes lui firent penser a l'océan ,voila ce pour quoi il marchait , il lui prit donc la main , trés doucement , detachant a contre coeur son torse du dos de Meredith. Il l'embrassa doucement sur la joue. Il n'arrivait pas a se retenir et puis un baiser sur la joue n'était rien comparer a ce qu'il voudrait vraiment faire. Ils se mirent a marcher dans la neige , jusqu'a atteindre le port. Et la le jeune homme eu comme le sentiment de retrouver ses années. Petit il courrait pour arriver ici , echappant aux cordes invisibles qui le reliaient au palais. Et venir lui donnait toujours ce sentiment d'etre enfin libre. Il respira doucement l'air marin. Et tourna la tete pour sourire a Meredith.


      " Tu aimes l'océan ? "

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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyDim 17 Jan - 1:39

    Cette nuit était magique sur plusieurs points. Tout d'abord, la présence de la neige qui pour elle, ne pouvait être qu'un présent du ciel. Elle avait toujours aimait cette poudre blanche qui pouvait enchanter la plus sombre des ruelles, qui semblait avoir un pouvoir sur les gens : celui de les faire sourire comme c'était le cas en ce moment même pour elle. A sa simple vue, elle se sentait emportée des années en arrière et se rappelait son enfance dans les rues de Londres avec son cher Edward. Enfants, ils passaient beaucoup de temps à s'amuser rien que tous les deux en s'envoyant bon nombre de boules de neige comme elle venait de le faire avec Alfred. Il avait beau être un prince, cela ne semblait plus déranger pour le moment la jeune bourgeoise qui jouait avec lui comme s'il était un de ses plus proches amis. En fait, il était bien plus que cela à ses yeux. En un coup d'œil, il s'était emparé de son cœur et de son âme, comme dans les contes qu'on pouvait lire aux enfants et dans lesquels elle n'avait pourtant jamais cru. Et ça lui était finalement arrivé. Le coup de foudre. Inutile de dire qu'elle l'avait bien gardé pour elle, histoire de ne pas se créer encore plus de problèmes qu'elle n'en avait déjà, ne se doutant pas une seule seconde qu'en une danse, elle venait de mettre sa vie en péril de manière irrémédiable. S'attirer les foudres du Roi, c'était définitivement pas une très bonne idée. Mais pour l'heure, elle était bien loin des intrigues de la cour alors qu'ils n'étaient rien que tous les deux, sans personne pour les surveiller ou leur dire quoi que ce soit. Ils étaient libres de faire ce qu'ils voulaient et c'était pourquoi elle avait donc décidé de le provoquer gentiment, se mettant à rire encore plus alors qu'il la soulevait dans les airs. Pour une fois, elle avait l'impression d'être une adolescente normale qui vivait une histoire d'amour lambda et non pas interdite pour quelques règles plus stupides les unes que les autres. C'était quoi cette histoire de pureté de sang, de rang dans la société ! Pour elle, tous les hommes devraient être égaux qu'ils soient nobles ou bien paysans. Et des gens qui éprouvaient des sentiments forts et authentiques l'un pour l'autre ne devraient pas être séparés.

    Et elle se sentait si bien dans les bras d'Alfred, comme si elle était à la fois à sa place et en sécurité. Il n'avait beau avoir que dix-sept ans, il lui donnait un sentiment de pouvoir la protéger de tout ce qui pourrait lui arriver. Bien sûr, si on regardait la situation d'un œil objectif, on se rendait facilement compte que cette chére Méredith pouvait très bien se défendre seule. Elle était l'une des plus fines lames de tout le pays et avec Victoria, elles savaient mettre au tapis les hommes sans même avoir une épée mais quand elle était avec le prince, elle n'était plus cette femme au comportement d'homme mais juste une jeune fille en proie à l'amour et aux troubles que ce dernier faisait naitre dans son cœur. Et alors qu'il l'embrassait sur la joue, elle ferma les yeux pour apprécier cette sensation. C'était doux. C'était tendre. Les battements déjà irréguliers de son cœur ne cessait d'accélérer, comme si ce dernier voulait sortir de sa poitrine. Mais ce n'était pas bien grave. Si elle devait mourir d'amour, c'était plutôt une bonne fin, honorable en elle-même. Mais pour l'heure, c'est toujours avec leurs mains liées qu'ils partirent en direction de l'océan et qu'ils finirent par s'arrêter devant ce dernier et alors qu'elle allait se plonger dans la contemplation de ce dernier, elle s'en détourna pourtant quand il vint à lui parler, alors qu'elle lui offrait l'un des sourires les plus lumineux qu'il ne lui avait jamais été permis d'adresser à quelqu'un.

    MEREDITH - «  Il n'y a rien que j'aime plus que l'océan. Petite, je rêvais de pouvoir prendre le large et naviguer sur ce dernier. Partir à l'aventure, sur des terres inconnues. Je voulais même devenir un pirate pour tout vous dire ! » Elle eut d'ailleurs un petit rire en repensant à tout cela alors qu'elle finissait par laisser ses yeux se noyer dans ceux du jeune homme pour lui chuchoter la suite «  Vos yeux ont la couleur de l'océan... »

    Oui, il n'y avait que dans son regard qu'elle retrouvait cette étendue d'eau dans laquelle elle pouvait se perdre. C'était tout bonnement magique la manière dont il pouvait la captiver sans même faire d'effort particulier pour. Elle qui avant repoussait les hommes – comme cet idiot marquis qui, bien que marié et père de plusieurs enfants avait osé lui faire des avances ! - aurait pourtant tout donné pour pouvoir s'afficher aux bras de ce dernier. Mais on ne pouvait pas changer les choses et à par si un miracle venait les sortir de cette situation, elle ne voyait pas trop comment ils pourraient être amenés à créer quelque chose de fort et de durable entre eux. Mais de toutes les manières pour cela, il faudrait déjà que ses sentiments soient réciproques, ce dont elle était loin d'être sure. Cependant, elle se rappela son baiser sur la joue et cela la fit sourire de nouveau. Il avait été si prévenant avec elle, elle n'en avait plus l'habitude. Elle avait bien connu une amourette de jeunesse avec Andrew mais cela n'avait rien à voir avec ce qu'elle ressentait pour le prince : c'était bien plus profond. C'était réellement de l'amour. Et c'était pourquoi, elle voulait rendre en quelque sorte le cadeau qu'il avait bien voulu lui faire et c'est pour cela qu'oubliant un instant les convenances, elle se pencha dans sa direction, prête à déposer un baiser sur sa joue, alors qu'elle rougissait comme une tomate...
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rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred Vide
MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyDim 17 Jan - 6:14

    Alors que les douces levres de Meredith se posa sur la joue du prince il sourit. Un fin sourire. Jusqu'a maintenant , c'était Alfred qu avait eu l'attention de ces bises , mais la ca venait d'elle, et cela ravissait le jeune homme. Il etait tellement agreable d'etre embrassé , mais c'était encore mieux venant de Meredith. Il existe des types de baisers different : les baisers familials , signe d'amour et de politesse, que le jeune homme echangait souvent , et les baisers amoureux , comme venait de faire Meredith. Un baiser amoureux ne vaut pas le plus grand nombre de baisers familials. Et puis il y a les baisers amoureux vrais et les faux : les faux , cela aussi Alfred en avait eu pas mal , de ces jeunes filles avec lesquelles son pere avait joué les entremetteurs. C'était des baisers sur la bouche mais ce n'était pas agreable , les baisers agreables sont ceux donnés par le vrai amour de votre vie , il n'existe pas de meilleurs baisers. Et la femme de la vie du prince c'était elle , Meredith et donc il n'y avait que lui pour autant aimer ces baisers. Quesqu'il aimerait en recevoir d'elle davantage , quesqu'il aimerait que son pere accepte leur amour , qu'il aimerait que les convenances ne soient pas autant dures , quesqu'il aimerait pouvoir s'épanouir au coté de Meredith ... Mais voila , il ne pensait pas que cela puisse arriver , sauf si il trouvait le cran , qu'il possede , d'affonter son pere , mais meme la il n'était pas convainque de le faire ceder. Pourtant son pere voulait qu'il soit heureux mais pour lui il était juste impossible qu'il puisse aimer une bourgeoise. Parfois Alfred se dit que son pere n'a pas non plus un coeur de pierre et qu'il comprendrait peut etre après tout mais il redoute sa reaction a ce sujet. Donc il prefere savourer ces moments ou il fuit toutes les regles pour savourer mieux la vie que de devoir debattre avec son pere. Il rougit un peut quand Meredith fit une comparaison entre son regard et l'océan. Les yeux de Alfred faisait effectivement en partie son charme , ces grandes pupilles bleux noyaient n'importe qui , c'etait son arme avec n'importe qui y compris son pere. ( oui même lui il arrivait a l'amadouer ) Mais le compliment se retrouver encore plus flatteur sortant de la bouche de Meredith , toujours. Il avait trés trés trés trés envie d'embrasser a pleine bouche la demoiselle mais il savait que c'était un pas a ne pas franchir , non cela il ne pouvait pas le faire il devait se contenter de ces baisers sur la joue et de ses calins. C'était dur a supporter mais le jeune homme savait qu'il pourrait s'y faire. Il prefera jeter un oeil furtif a l'océan , toujours ce sourire dominant son visage.

    " - Oh merci. " dit t'il la remerciant de cette comparaison sur son regard , d'habitude ca ne lui faisait rien mais la il se retrouvait flatté et etait bien heureux que la nuit masque ses joues qui avaient du prendre une teinte cerise. Il regarda longuement l'océan " Moi aussi j'adore la mer , depuis tout petit , cela fut dur mais j'ai reussi a convaincre mon pere que c'était ma passion et il m'a permit d'entrer dans la marine. Il n'y a rien de plus magique que l'océan. "

    Oui l'océan. Il se sentait tellement bien ici , tellement mieux qu'au palais , c'était tellement agreable de se lancer dans la completation de cette immense etendue d'eaux. Deja 3 ans qu'il était dans la marine et c'était tout simplement fantastique. Il attendait toujours avec impatience de remonter sur un bateau. Petit il n'en avait jamais trop fait. Son pere est trés reticent sur l'océan, et il fut dur pour le jeune homme de le convaincre mais il y arriva. Et il ne pourrait remercier assez son pere de lui avoir permis de realiser le rêve d'entrer dans la marine. Si son pere avait finit par accepter cela , il accepterait peut etre de laisser a Alfred le choix de la femme avec laquelle il finirait sa vie non ? Non il n'en était pas sur , cela restait different. Son pere était fortement attaché aux convenances et avant meme la naissance d'Alfred son pere savait qu'il lui trouverait une princesse a epouser. Mais bon. Il ne fallait pas perdre espoir. Et quand il regardait l'océan , Alfred savait que rien n'était perdu. Regarder ce bleu infinie lui donnait l'impression que tout etait possible. C'était une merveilleuse sensation , la sensation que l'on pouvait tout accomplir.

    " Je crois que je t'aimes ". Realisant ces paroles le jeune homme piqua un fard , se forcant a paraitre sur de lui , il prit doucement son menton et echanga avec elle un long baiser , passioné cette fois ci. Il la lacha doucement a regret apres quelques instants. " Non je suis sur que je t'aimes. " Oula , oula , oula si son pere avait vut ca , il aurait passé un sacré savon , mais il avait envie d'etre avec elle , son pere n'y changerait rien.

    Durant ce simple baiser , Alfred eu l'impression d'enfin comprendre quesque ca faisait d'etre epanouie. C'était pouvoir etre avec la fille qu'on aimes , sans se soucier d'autres chose. Le prince redoutait la reaction de Meredith. Après tout il venait de lui faire une declaration ,comme cela sans crier garde mais il devait le faire, oui il sentait que cette nuit était l'occasion rêvée. Le moment ideal pour officialiser leur amour , meme si il ne pourrait pas faire leur vie enssemble , il voulait qu'elle sache tout ce qu'il ressentait. Tout. Au diable la procedure , toutes ses regles qu'il devait respecter depuis sa naissance , avec ce baiser enflammer , il les envoyer petres.
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Meredith B. Hemingway
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyVen 22 Jan - 3:18

    Au diable les convenances et les faux semblants, Méritoire les avait abandonné depuis longtemps dans de nombreux domaines. Faire comme tout le monde, ce n'était absolument pas pour elle. Après tout, des jolies poupées qui obéissaient à leurs parents, ça courrait les rues de Londres, pas besoin d'aller bien loin pour en trouver. Mais elle, elle n'aspirait absolument pas à la vie qu'on tentait de lui contraindre à vivre, loin de là. Déjà, elle n'admettait pas ce systèmes de codes bien réglementé où chaque chose devait être à sa place. Où un protocole devait être respecté de A à Z où l'équilibre du monde risquait d'être menacé. Non mais franchement, elle ignorait qui avait établi de telles règles mais il devait avoir un certain problème psychologique. On n'avait pas idée d'être aussi fêlé de nos jours. Mais ce n'était pas la seule chose qui la dérangeait. Il y avait aussi cette notion de mariage forcé. Elle se refusait à ce qu'on la contraigne à prendre un époux qui ne lui plairait pas. Elle voulait une union basée sur l'amour et sur rien d'autre. Bien avant-gardiste la demoiselle quand on savait que c'était très peu le cas à cette époque. Mais elle refusait de se passer la corde au coup par quelques aristocrates aux cheveux grisonnants qui n'en aurait qu'après sa jeune beauté et sa dot bien fournie. Elle s'en fichait de devenir baronne, comtesse ou même marquise. La noblesse ne l'attirait pas le moins du monde et elle abandonnerait volontiers tous les diamants et toutes les couronnes si vivre dans une simple cabane de bois lui permettait d'être heureuse. Elle n'avait rien de cupide ou de vénal en elle. Une bohème avant l'heure...
    Voilà pourquoi elle prenait tant de bonheur à cette simple ballade dans la nature avec le prince. Pour elle, ils n'auraient su se voir dans un meilleur contexte : seuls, la ville leur ouvrant ses bras, la neige tombant à gros flocons sur leurs têtes. L'océan sous les yeux Alfred. Tout ce qu'elle aimait réuni en un seul endroit, comment pourrait-elle être plus heureuse qu'en cet instant précis. Les yeux dans les yeux, elle lui parlait plus librement qu'elle n'aurait pu le faire dans un autre contexte et si le coup de foudre lui avait coupé la parole lors de la danse où ils s'étaient rencontrés, elle arrivait désormais plus aisèment à lui parler à cœur ouvert désormais. Et ils avaient cette même passion, l'océan. Mais lui pouvait y naviguer quand il désirait. C'était cela être un homme.

    Mérédith - «  Mon oncle travaille lui aussi dans la marine comme Capitaine. Petite, il m'invitait toujours dans sa cabine et il me racontait pendant des heures le récit de ses aventures. »
    elle se tut soudainement, comme plongée dans les souvenirs de son passé que cette discussion faisait remonter en elle avant qu'elle ne se tourne vers lui, avec un regard pétillant et un large sourire sur les lèvres «  Oh, promettez-moi que vous me raconterez vous aussi tous vos voyages ! »

    Oui, elle se réjouissait déjà d'entendre sa douce voix lui parler de ces terres lointaines qu'elle ne connaissait pas le moins du monde mais qu'elle rêvait de découvrir un jour, comme elle rêvait de pouvoir être avec lui. Mais il y avait des choses qui ne pouvait pas se réaliser et contrairement à lui, quand elle voyait cet océan, tout ce qu'elle ne pourrait jamais avoir lui revenait à l'esprit. Pourtant, elle fut chassée de ses sombres pensées par quelques mots qu'elle crut un instant avoir imaginé alors qu'elle tournait brusquement la tête vers lui mais elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il lui avait déjà pris le menton entre ses doigts pour poser ses lèvres chaudes contre les siennes. Au début, elle en fut si choquée qu'elle resta complètement paralysée, les yeux grands ouverts. Pourtant, au fur et à mesure du baiser, ses paupières se fermèrent d'elle-même alors qu'elle finissait par lui répondre avec la même passion qu'il mettait dans son baiser. Son cœur faillit d'ailleurs sortir de sa poitrine quand il renouvela son aveu alors qu'elle le regardait complètement abasourdie et pendant un instant, elle fut tentée de se mettre une claque pour voir si elle rêvait. Si c'était le cas, que personne ne la réveille ! Un sourire tendre vint alors sur ses lèvres alors qu'elle se rapprochait de lui et qu'elle mettait un main sur le torse de ce dernier.

    Méritoire - «  Moi aussi je vous aime, Alfred... » Elle posa à son tour ses lèvres avec timidité sur les siennes alors qu'elle lui déposait un rapide baiser avant de se reculer, rougissante de gêne. Mais que faisait-elle bon sang ?! Il était un prince, elle ne pouvait pas se permettre une telle chose ! Pourtant, à peine croisa-t-elle son regard que toutes ses bonnes résolutions s'envolèrent en fumée alors qu'elle posait une main sur sa joue et que l'autre venait se perdre sous la capuche de sa cape, dans les cheveux châtains du beau prince alors qu'elle lui chuchotait les mots suivants «  Je t'aime... »

    Et elle déposa une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes, en se serrant un peu plus contre lui alors qu'elle lui offrait un baiser bien plus savoureux, assuré et surtout langoureux que le premier. Au diable les conséquences, elle voulait vivre cet amour pleinement ce soir. Elle brisait ainsi les frontières entre eux – que ce soit par le tutoiement mais également par cet échange, la neige tombant toujours à gros flocons sur ce couple d'amoureux qui s'embrassaient comme si leurs vies en dépendaient, collés l'un à l'autre sur un port déserté...


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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptySam 23 Jan - 8:17

    Alfred se sentait intensement heureux , on ne pouvait pas lui faire plus plaisir , le fait d'entendre Meredith lui dire qu'elle l'aime etait de loin le plus beau cadeau qu'il puisse avoir. Alfred avait beau etre riche , avoir tout ce qu'il desirait , il y a des choses qu'il ne pouvait pas obtenir , et une de ces choses c'était l'amour.Il y a des princes chanceux , dont la fille de leurs rêves et elle aussi une princesse et ils peuvent alors vivrent enssemble mais malheureusement ce n'était pas le cas d'Alfred , l'élue de son coeur était une bourgeoise. Pourquoi fallait t'il que tout soit ci compliqué ici ? Pourquoi deux etres ne pouvaient pas vivre enssemble quelques soient leurs origines ? Pourquoi deux personnes reliées par un sentiment aussi intense que l'amour devraient finir séparées ? Car les convenances etaient la pour tout detruire. Parfois Alfred se haissait d'etre un prince. Si il ne possedait pas ce sang royal , il pourrait etre avec Meredith et ils pourraient vivre enssemble , ils pourraient etre heureux. Mais le jeune homme savait bien que ni lui ni elle ne pouvait faire quoi que ce soit. C'était la vie , Alfred était le fils de son pere qui était roi ce qui faisait de lui un prince. Voila tout. Il n'y changerait rien. La seule personne qui pourrait changer cela aurait été son pere mais le jeune homme savait qu'il n'accepterait pas. Son pere l'aimait , mais il ne voulait pas cela. Pour lui ce n'était pas bon pour Alfred. Il ne pensait qu'a lui. Il s'était mis en tete que son fils ne pourrait etre heureux qu'avec une princesse ce qui montrait a quel point il le connaissait mal. Quesque le jeune homme pouvait etre bien , ses levres collées celle de Meredith , pourquoi son pere ne parvenait t'il pas a le comprendre? Alfred lui aurait bien expliqué mais comment voulez vous expliquer cela ? Ca ne s'explique pas non. Son pere n'avait t'il jamais été dans la meme situation que lui ? Le jeune homme sait que son pere n'a pas un coeur de pierre , il est vrais que l'amour partenel aveuglait un peut le prince. Il ne pouvait qu'aimer son pere. C'était en lui. La seule personne qu'il aimait autant c'était Meredith. Et bien sur sa mere.

    Pourquoi les trois personnes qu'Alfred aimait le plus au monde ne pouvaient t'elles pas finir par s'entendre et s'accepter ? Alfred aurait voulut dire tout cela a son pere mais ca lebloquait. Peut etre avait t'il peu de deballer ainsi ses sentiments a son pere ? Ou craignait t'il que celui ci ne comprenne rien ? Pour lui , le roi , son pere , ne comprendrait pas. Ca allez de soit. Mais et si a force de paroles , le jeune homme parvenait a le faire changer d'avis ? Après tout il avait bien reussi a le faire ceder pour la marine. Les levres d'Alfred etaient encore appuyés contre celles de Meredith , les mains de celles ci etaient doucement enlacées autour de son cou et Alfred tenait d'une main une fesse de la jeune fille et de l'autres il glissait douement ses doigts dans la chevelure brunne de celle ci. Il aurait aimer rester ainsi eternellement. La neige tombait doucement , le jeune homme sentait les flocons se posait sur ses cheveux , sur la cape , c'était magique. Magnifique. Alfred avait deja été dans la neige , il avait toujours aimer cela , il n'aimerait jamais cela autant que l'eau , mais cela en rester feerique a ses yeux , et embrasser Meredith , la femme de sa vie, dessous , ca n'en restait que plus beau et ce moment le jeune homme savait pertinemment qu'il s'en souviendrait très longtemps. Le jeune homme n'avait put que constater que Meredith venait de le tutoyer , ce qui le fit bouillir d'envie et qui le poussa a la porter. Il la saisit doucement par la jambe , et en quelques secondes elle se tenait dans ses bras , sans que sa bouche ai pourtant perdue le contact avec celle de Alfred. Meredith etait sa princesse. Durant quelques secondes , le jeune homme eu l'envie de rentrer au palais , de reveiller ses parents et de dire qu'il vivrait avec Meredith quoi qu'ils disent , qu'il deserterait toute la royauté pour vivre avec elle etc mais il oublia vite cette folle idée. Cela gacherait ce moment.

    " - J'aimerais tant pouvoir vivre avec toi. Mais mon pere n'acceptera je le penses jamais , ... Mais il devrat se faire une raison. Je ne pourrais pas etre heureux tant que je ne serais pas a vos cotés. "

    Alfred regardait la demoiselle avec une sorte de promesse dans le regard , ces yeux bleux petillaient doucement , son regard etait plus profond que jamais.
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Meredith B. Hemingway
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyMer 27 Jan - 3:14

    Les contes de fées, ca n’existe pas, tout le monde vous le dira. Les princes ne tombent pas amoureux d’une souillon qu’ils rencontrent par hasard à un bal où ces dernières se seraient rendues en douce. Non, l’amour véritable n’est qu’une entourloupe pour les cœurs faibles et mièvres, pour qu’ils affrontent la vie de tous les jours avec l’espoir d’en retirer quelque chose. Mérédith n’avait jamais su si elle pouvait ou non croire en l’amour. Elle avait tout d’abord foi en l’amitié et en les valeurs de cette dernière. Il n’y avait qu’à voir la relation qu’elle entretenait avec Edward pour comprendre que c’était quelque chose qui lui tenait vraiment à cœur. Elle était la plus fidèle et la plus présente des amis au monde et elle aurait tout fait pour ces personnes qu’elle aimait plus que sa propre vie. Absolument tout, même donner sa propre vie en échange de la leur. Elle défendait bec et ongles ces principes et défier quiconque de lui dire que dans une société comme la leur, ils étaient devenus bien obsolètes. Elle ne supportait pas l’idée que l’on puisse ainsi dénigrer quelque chose en laquelle elle tenait tant et elle pourrait très rapidement monter sur ses grands chevaux si elle rencontrait quelqu’un qui serait amené à le faire devant elle. Mais l’amour… que pouvait-elle dire de l’amour autrefois ? Elle n’y connaissait absolument rien. Certes, elle avait eu un faible pour Andrew quand elle était plus jeune mais c’était plus la continuité logique de leur relation que le grand amour dont les livres parlaient tant et elle l’avait bien compris quand à l’enfermement d’Edward, la présence du blond à ses cotés ne lui avait été d’aucun secours. Son double lui manquait tant qu’elle s’était éloignée de beaucoup de monde et qu’elle avait fini par mettre un terme à leur relation même si aujourd’hui, ils étaient les meilleurs amis du monde. Non, c’était en rencontrant le prince qu’elle avait enfin mis des mots sur ce qu’était l’amour et ce que cela pouvait représenter pour un individu lambda comme elle. Et ce que l’on pouvait ressentir quand ce sentiment était partagé car oui, Alfred semblait lui aussi l’aimer et elle en était la femme la plus heureuse au monde. Et ils s’embrassaient comme si leurs vies en dépendaient, comme s’ils savaient pertinemment qu’ils n’auraient pas ou peu l’occasion de le faire. D’ailleurs, quand le prince la souleva dans les airs, elle émit un petit hoquet de surprise avant de passer - difficilement à cause de sa robe - ses jambes autour de la taille de ce dernier pour ne pas tomber. Autant ne pas prendre le risque qu’un d’eux deux ne soit blessé. Et quand ils manquèrent de souffle, quand ils furent contraints par leurs constitutions physiques de le faire, leurs lèvres se séparèrent alors qu’il lui confiait une cruelle vérité qu’elle aurait préféré oublier. Oui, le roi ne voudrait jamais qu’une fille comme elle tourne autour de son fils. Ils appartenaient à deux mondes différents et elle ne pourrait jamais être sa princesse, son ascendance ne lui permettait pas un tel honneur. Simple bourgeoise, elle ne faisait pas le poids face à toutes ces princesses étrangères qui pouvaient prétendre devenir sa femme. Elle, elle était juste Mérédith, la petite Hemingway qui était certes, une virtuose du violon mais une fille du peuple et pas de l’aristocratie. Cependant, elle eut un sourire doux en entendant ses mots. Il voulait qu’ils se battent, qu’ils gagnent le droit de pouvoir s’aimer comme ils le désiraient. Et ça lui faisait chaud au cœur.

    Mérédith - « Mais comment faire ? Je… Je ne suis qu’une fille du peuple et je ne peux rien changer à tout cela, comme toi qui resteras un prince quoi qu’on en dise. Je veux qu’on soit ensembles mais pour le moment, je ne vois absolument pas comment faire. Tu mérites mieux qu’une simple bourgeoise…  Tu pourrais avoir toutes les plus belles, les plus élégantes et les plus nobles princesses qu‘il soit Alfred. Peut-être que tu ne devrais pas perdre ton temps avec moi ? Je t‘aime… Je suis sincère quand je dis cela. Mais pourquoi t‘embêter à partager mon amour quand il n‘est pour toi que la promesse de problèmes et de tristesse à venir ? Tu mérites bien mieux que cela… »


    Elle baissa le visage à ces quelques mots. Oui, il aurait dû tomber amoureux d’une fille qu’il pourrait non épouser et qui pourrait le rendre heureux plutôt que d’elle. Elle n’était qu’une souillon et jamais elle ne serait acceptée à la Cour. Certes, Victoria et ses sœurs avaient de l’affection pour elle mais ce n’était pas elles qui dirigeaient le royaume mais leur père et leur mère ainsi que les lois ancestrales de leur pays. Et il était bien stipulé dans ces dernières qu’un prince devait épouser une personne d’un même rang social que lui et ce n’était pas son cas. Elle se sentait vide à l’intérieur à l’idée du fait que tôt ou tard, il y aurait une autre fille à sa place, dans les bras d’Alfred. Il pourrait lui faire l’amour, des enfants. Elle porterait son nom et ils seraient heureux tous les deux. Et elle, qu’adviendrait-elle ? Allez savoir. Peut-être qu’elle abandonnerait le combat et que finalement, ses parents pourraient faire tout ce qu’ils désiraient d’elle et tout ce contre quoi elle avait bataillé tant d’années. Ou alors elle finirait par s’enfuir avec Edward, loin de Londres et de tous ces tracas. Nul ne pouvait prévoir l’avenir mais elle était plus que certaine que le Roi d’Angleterre ne lui laisserait jamais avoir une place dans celui de son fils cadet. Mais elle était loin de se douter à quel point il était prêt à aller loin pour s’assurer justement qu’elle ne se rapproche pas trop de ce dernier. Si elle savait qu’elle était le sujet de bien des réflexions à son sujet et qu’il l’avait dans sa ligne de mire, nul doute qu’elle ne pourrait que réagir négativement à un tel élan de haine et de méfiance. Elle avait beau n’être qu’une bourgeoise et lui le roi, il n’avait pas à la traiter de la sorte alors qu’il ne la connaissait pas le moins du monde. Qu’ont les êtres humains à se faire s’en arrêt du mal et à se chercher des problèmes ? Elle avait du mal à saisir alors qu’elle regardait toujours le sol avec énormément d’attention, comme si elle comptait s’y enfoncer.
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rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred Vide
MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyMer 27 Jan - 6:55

    La vie est si compliqué. On pourrait penser que dans la vie d'un prince tout n'est fait que d'or et de luxe , mais c'est faux. Dans la royauté , il y a toujours des gens qui ne sont pas faient pour cela. Pas fait pour porter un lourd titre royal , pas fait pour se voir dicté les lois par les convenances. Alfred etait sans le moindre doute de ces gens la. Il ne hait pas la couronne , au contraire il l'aime bien , et est bien content qu'il ne l'aura jamais sur la tête , etant le cadet il ne deviendra pas roi , et quand le jeune homme y pensait il en soupirait de plaisir. Il ne se voyait vraiment pas gouverner. Que de responsabilités , tandis que Alfred a plutot l'habitude d'agir sans reflechir vraiment a la consequence de ses actes. Comme cette nuit par exemple , il ne se rendait pas compte qu'il inquieter peut etre le palais en ce moment , mais il fallait savoir vivre dangereusement. Voila l'excuse que le jeune homme c'était trouvé. Ne pas etre roi pouvait lui permettre plus de choses , mais il en restait nean moins le prince , il passerait juste de fils du roi et a frere du roi. Et ces deux titres restent trés important. Alfred deteste ce fait d'etre couvé , toujours sous la protection de quelqu'un , en fait c'est toujours ou presque par son pere mais celui ci ne suit pas non plus lui meme son fils a longueur de journées , il prend donc des gardes et des chaperons pour veiller sur lui. Meme a 17 ans , ou on devient un adulte , et qu'il est inssupportable de ne pas posseder de liberté. Quand il en revenait a cette dure realité qu'il resterait prince et donc que jamais il n'aurait ce qu'il voulait ( a savoir des libertés ET Meredith ) , son visage se fermait un peut. Mais bon , il ne pleurnichait pas. Ni la dessus. Ni sur rien d'autres. Il ne manquerait plus qu'un prince se plaigne. Le jeune homme etait contient de toutes ses chances qu'il possedait. Il ne voulait pas passer pour le garcon qui n'est jamais content. Il masquait donc ces regrets sous ses petits sourires qu'il abordait avec tout le monde. Cela lui fit un petit choc au coeur quand Meredith osa dire qu'elle ne le meritait pas. Qu'il devrait vivre avec une princesse. Quesque le jeune homme pouvait la detester de penser cela. On aurait entendu son pere. Bien sur qu'il voulait passer sa vie avec Meredith , bien sur qu'il s'en contre fichait de son rang , bien sur qu'il ne serait pas heureux avec une princesse.

    " - Je ne suis pas daccord. Mon pere m'a deja fait sortir avec de divers femmes potentielles a obtenir le titre de princesse en m'epousant. Mais aucunes n'a reussi a me plaire ou me comprendre. Je pense que ces gens se fichent de ma personne , mais que le titre de prince les attirent comme des abeilles et un pot de miel. Quand nous avons danser a ce fameux bal , c'était different. J'ai sut que je vous aimais. Je ne serais jamais heureux tant que je ne vous aurait pas a mes cotés. Il faut juste que je laisse a mon pere le temps de le cmprendre et de l'accepter. Si malgres tout il refuse. Je m'enerverait , je quitterais le palais , laissant tout derriere moi pour pouvoir vivre avec vous. J'aime intensement ma famille , mon pere. Mais si il m'obligait a me passer de vous , je ne pourrais plus le regarder en me levant le matin. "

    Alfred se rendait compte de la gravité des paroles qu'il venait de dire. Mais il etait tout a fait honnete. Si son pere refusait a jamais son alliance avec Meredith , il quitterait tout. Il briserait sans doute le coeur de ses parents , mais ils auraient eux aussi briser le sien en l'obligant a se passer du vrais bonheur. Ils seraient a egalité. Alfred savait que son pere se metterait alors en tete de le retrouver , le jeune homme s'en ficherait. Il serait capable de se battre avec son pere pour rester avec Meredith. Se battre contre celui qui est a la fois son superieur mais surtout son pere.Un fils se doit d'aimer son pere , et vice versa. Et Alfred aime enormement son pere , mais pour lui si celui ci refusait de le laisser se marier avec la jeune bourgeoise , il ne l'aimait pas vraiment. Il n'y a rien de pire que de devoir vivre avec une femme , partagait son lit avec elle , chaque matin la regarder , l'embrasser , tout en n'etant pas amoureux d'elle. Et si il se mariait a une princesse , il devrait vivre toute sa vie avec ca. Et il n'en était pas capable non pas du tout.

    " - Je ferais tout. Tout , pour que notre amour s'epanouisse. "

    Alfred avait alors dans ces yeux une petillance dans son regard bleu qui ne laissait passer aucuns doutes que le couple qu'il formerait avec Meredith ne pourrait pas vivre enssemble. Pas le moindre. Alfred avait beaucoup de determination , il ne lachait jamais prise , son pere en était conscient. Mais au fond du jeune homme il priait pour que son pere comprendre , car Alfred ne desirait pas devoir entrer en guerre avec lui. Son pere l'a fait grandir , a toujours était avec lui , l'a toujours protégé ( trop meme ) , et il sait qu'il l'aime et lui en est redevable. Il ne veut pas ne plus avoir a lui parler.
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Meredith B. Hemingway
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyJeu 4 Fév - 13:21

    La vie ne valait pas la peine d’être vécue sans amour, c’était une réalité à laquelle Méredith croyait plus que tout au monde. Depuis qu’elle connaissait Alfred, elle savait mieux que quiconque qu’elle ne pourrait pas vivre sans le prince, qu’il était sa moitié avec laquelle elle voulait construire un avenir. Mais dans une société comme la leur, un prince n’avait strictement rien à faire avec une roturière dans son genre et pourtant ils ne pouvaient pas s’empêcher d’être tombé sous le charme l’un de l’autre, comme si c’était le destin lui-même qui avait décidé de leur union. Ils étaient liés d’une telle manière que rien ni personne ne pourrait se mettre entre eux, à commencer par le roi qui serait probablement le premier opposant à cette union pour le moins surprenante et inattendue. Après tout, non seulement ils étaient vraiment jeunes mais en plus, ils ne s’était vus en tout et pour tout, qu’une seule fois, au cours d’une unique danse qui avait tout changé entre eux. Elle ne regretterait jamais d’être allée à ce bal, quoi qu’il puisse se passer entre eux à l’avenir, elle ne voudrait jamais changer cela. D’autant plus que les sentiments d’Alfred à son égard étaient les mêmes que les siens. Comment douter du bien fonder de leur relation quand ce qu’ils ressentaient était réciproque ? Qu’importe Pour l’heure, elle voulait jusqu’ils vivent ce moment présent, loin de tous les regards indiscrets de la cour. Pour une fois, ils seraient libres de vivre comme bon leur semblait, sans que personne ne vienne mettre son grain de sel dans leur histoire d’amour. Il n’y avait que la mer, la neige et l’océan comme témoin de cet instant pour le moins magique et elle était sure qu’ils pourraient garder le secret de ce moment qui n’appartenait qu’à eux et personne d’autre. Ils étaient comme déconnectés du monde, partis dans un univers qui n’appartenait qu’à eux et eux seulement et elle n’aurait su être plus heureuse qu’à ce moment précis même si elle avait fait part de ses craintes au prince. Autant être franche, il était difficile pour elle de se projeter dans le futur avec lui quand on savait que les obstacles désirant les séparer seraient plus que nombreux. Mais elle voulait tout de même avoir foi en cette relation qui était la leur et qui valait la peine que l’on se batte pour à ses yeux. Et visiblement, elle n’était pas la seule à penser une telle chose et elle fut plus que touchée par les mots de son âme sœur alors qu’elle finissait par se blottir contre le jeune homme en fermant les yeux pour profiter au mieux de sa présence. Elle était si bien là, dans ses bras, sans que personne ne puisse juger de son comportement. Premièrement, parce qu’ils n’appartenaient absolument pas au même monde et que par conséquent, elle était entrain de commettre un crime en se comportant de la sorte avec le prince qui était d’un rang social bien supérieur au sien mais aussi parce qu’elle ne devrait pas agir en tant que femme. En effet, la société de cette époque vivait sous quelques règles très importantes à suivre et ce soir, elle les envoyait au placard. En tant que jeune fille, elle n’aurait déjà jamais du accepter d’être ainsi seule avec lui en plein milieu de la nuit et encore moins de le serrer contre elle… ou encore de l’embrasser comme ils l’avaient fait ! Mais peu importe la bienséance, ils n’étaient plus à cela près maintenant !

    M E R E D I T H - « Mais cela serait dangereux pour vous de vous enfuir… On pourrait nous retrouver et vous faire du mal…. Je ne veux pas qu’il vous arrive des malheurs à cause de moi… mais… j’ai beau lutter contre mes sentiments… tous les jours… je… je n’arrive pas à vivre sans vous… »


    Non, c’était bien trop difficile pour elle de continuer à vivre sans lui, surtout qu’elle connaissait maintenant les sentiments qu’il nourrissait à son égard. Pourquoi tout devait être aussi compliqué ? Pourquoi ne pouvait-elle pas être une de ces princesses dont il venait de lui parler ? Une pointe de jalousie naquit tout au fond de son cœur d’ailleurs en pensant à ces dernières. Le roi les aimait et en plus, il lui avait donné la possibilité d’obtenir de son fils ce qu’elle ressentait comme lui revenant presque de droit. Qu’avaient-elles de mieux qu’elle ? Une meilleure lignée ? Était-ce vraiment si important ? Méredith, elle, aimait sincèrement le prince non pas pour son or ou pour son titre mais seulement pour qui elle était. C’était Alfred qu’elle voulait, pas tout ce tintouin derrière dont elle se fichait comme de sa première robe. Laissant ce pétillement pour le moins particulier dans les yeux du jeune homme la captiver une fois de plus, elle se mit de nouveau sur la pointe des pieds pour venir capturer ses lèvres dans un long et amoureux baiser. C’était devenu vital pour elle de l’embrasser, bien plus que l’eau ou encore l’air et alors que leurs lèvres se caressaient, elle se sentait enfin revivre.
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyJeu 4 Fév - 19:14

    Alors que Meredith recollait doucement ses levres aux siennes Alfred sentait son coeur battre dans sa poitrine. Il aurait aimer crier de haine. Pourquoi fallait t'il que cette fichue société soit ce qu'elle soit ? N'avait t'on pas le droit d'etre heureux dans ce fichu monde ? Et Alfred se sentait si impuissant. Que pouvait t'il bien faire Ce systeme auquel il se trouvait confronter depuis sa naissance etait instauré depuis des années , son pere etait loin d'avoir inventer ces regles absurdes. La seule personne qui pouvait faie quelque chose , c'était le roi , autrement dit son pere. Et bien que les eux hommes furent proches , le roi restait intraitable sur l'avenir de son fils. Si il avait accepter de le faire entrer dans la marine c'était a force de disputes avec Alfred et de coleres. Il avait ceder sous la determination de son fils. Mais il n'avait jamais dit qu'il pourrait en faire quoi que ce soit. Alfred etait parfaitement conscient que quoi qu'il arrive il finirait ses jours comme il les avaient débutés : dans le palais. C'était a la fois si triste et injuste. Alfred se sentait comme un oiseau en cage et celui qui le maintenait dans cette prison dorée n'était autres que son pere , et cette pensée lui serrait le coeur. Si seulement il pouvait vivre , soit dans ce palais , mais avec Meredith. Elle serait sa femme , et ils couleraient des jours heureux. Alfred malgres son ton de voix assuré etait vraiment trés douteux sur sa conviction a quitter le palais si son pere s'opposait a la relation du couple. Il ne voulait pas du tout se le mettre a dos , le hair. Il voulait pouvoir compter sur lui , en rester proche quoi qu'il arrive. C'était suremet ce que voulais son pere aussi , le garder pour lui , lui trouver une femme ' qui le merite ' , lui permettre une vie ' parfaite '. Mais bien qu'ils aient le meme sens , le prince et le roi avaient des avis completement divergents. Alfred etait depuis toujours beaucoup moins soucieux que son pere , il avait meme tendance a ne pas vraiment reflechir , il preferait agir. En grandissant, il apprend a corriger ce trait de caractere , meme si ca le taraude tout de meme. La ,sous cette neige douce et lumineuse , il se fichait que son pere , sa famille , puisse paniquer en voyant qu'il n'etait pas dans son lit a une heure aussi tardive. Il ne voulait que s'amuser , il ne pouvait pas ' s'amuser ' au palais , ces moments de divertissements etaient rares. Il etait pratiquemment toujours aux cotés de son pere qui l'emmenait n'importe ou. Ca ne genait pas tant le jeune homme bien qu'il en avait parfois marre de toute cette attention. Actuellement , personne ne pouvait l'empecher d'etre heureux. Le temps de cette nuit , il etait temporairement libre de ses actions , de ses paroles , libre d'etre celui qu'il desirait etre. Il aimait tant le contact de Meredith , ses douces levres l'appaisaient en se pressant doucement contre les siennes. Il etait totalement fou d'elle. Il n'y pouvait rien , tout chez elle l'attirait. De cette boucle brunne rebelle sur son epaule a sa douce voix. Tout lui plaisait. Ces petites choses qui pouvaient paraitre insignifiantes trouvez un sens iné chez cette jeune fille. Alfred l'a trouvait ideale , bien plus que ces princesses de je ne sais ou avec qui son pere voulait tant le marier. Il se sentait si bien avec elle , liberé d'un poids , il se sentait en accord avec tout ce qu'il etait. Pourquoi son pere et sa mere ne pourraient pas le comprendre ? Eux aussi avaient des sentiments , ils avaient bien duent tomber amoureux eux aussi , et si ils pouvaient comprendre Alfred ? Le jeune homme restait tout de meme perplexe. Cette affaire de titre restait extremement importante pour son pere. Il savait que son pere etait extremement attaché aux convenances , et le jeune prince ne pouvait pas lui en vouloir. Il etait roi , il faisait respecter les regles. Comme son pere l'avait fait avant lui. Et lui , a 17 ans , il se retrouvait embrigader dans cette fameuse tourmente royale. Il serra doucement sa tete contre celle de Meredith , detachant doucement ses levres des siennes , puis comme un petit gamin il laissa doucement tomber sa tete sur l'epaule de la jeune fille.

    " - Je n'ai pas la moindre envie de me brouiller avec mon pere car meme si nous ne possedons pas du tout la meme vision de la vie , je ne l'aime pas moins pour autant , mais je vous aimes tellement. Devoir choisir entre lui et vous c'est si dur. "

    Alfred tremblait quelque peut , il etait tellement ecoeuré , boulversé de cette situation a laquelle il devait faire face. Il detestait cette lourde injustice qui pesait sur lui. Pourquoi fallait qu'il soit prince non de dieu ? Pourquoi fallait t'il que Meredith ne soit pas une princesse ? C'était si dur , que de devoir masquer ainsi ses sentiments. Meredith semblait quelque peut decontenancer par le fait que le jeune homme s'appuie ainsi sur son epaule. Alfred se resaisit rapidement , relevant doucement la tete se passant une main sur le visage , effleurant doucement ses cheveux , il jeta un regard a l'océan , cherchant surtout a eviter celui de Meredith. Il detestait se montrer faible. Non. Il ne voulait pas se reveler comme faible. Il ne l'était pas. Il decida d'affronter son acte , il se touna , rassembla ses forces et son courage et lui fit un doux sourire. Pourquoi souriait t'il ? Alfred lui meme n'aurait pas sut le dire , au fond de lui il se sentait perdu, tiraillé entre des gens qu'il aime. C'est une situation si difficile , et il devait y faire face. Sans se plaindre. Il etait loin de perdre espoir mais ne se bercait pas non plus de fausses illusions. Il prit les deux mains de Meredith et entremela doucement ses doigts dans les siens avant de l'embrasser a nouveau. C'était devenu primmordial pour sa santé. Il savait que a longueur de journées passées comme d'habitude au palais en compagnie de son pere , il allait revasser de ces douces levres. Il ne les aurait pas a porter de lui indefiniment et en jouissez donc ce soir. Il fallait bien qu'il utilise bien cet instant qui relevait de l'impossible. Si quelques heures auparavant on lui aurait dit qu'il irait embrasser Meredith sous la neige devant l'océan , il aurait éclater de rire , et pourtant cela se deroulait. Sans pour autant lacher ses mains , Alfred detacha sa bouche pour regarder doucement les etoiles en levant la tete. Elles brillaient comme a l'heure habitude , elles etaient cette nuit avec lui , il en etait persuadé. Sinon il n'aurait jamais eu la chance de vivre un tel moment.

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Meredith B. Hemingway
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MessageSujet: Re: rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit ▬ alfred   rencontre de deux coeurs, aux heures sombres de la nuit  ▬ alfred EmptyVen 19 Fév - 2:12

    Mérédith ne savait plus ce qu'elle voulait désormais entre écouter son cœur ou sa raison. Elle ne savait pas ce qu'elle devait faire pour trouver la bonne solution à son problème avec Alfred. Elle ne pouvait décidément pas se passer de son âme sœur mais elle ne pouvait pas le forcer à quitter le palais. Elle ne pouvait pas le pousser à quitter sa famille surtout quand elle en connaissait une petite qu'elle aimait plus que sa propre vie. Elle pourrait définitivement pas faire un tel coup à Victoria, sa meilleure amie, sa sœur de cœur avec qui elle partageait absolument tout ou presque. Il faut dire dire qu'elles avaient vécu bien des choses ensembles et qu'elles s'étaient rapprochées comme peu de personnes. Mais à cause de leurs rangs sociaux, elles ne pouvaient pas se fréquenter en plein jour et elles étaient obligées de garder leur amitié secrète. Et c'était quelque chose qui pesait sur leur de la bourgeoise qui en avait marre de devoir toujours tout cacher. Elle n'en pouvait plus de ne pas pouvoir vivre librement avec les gens qu'elle aimait le plus ? Pourquoi devait-elle supporter toutes ces distances qui ne cessaient de miner son existence ? Elle en avait marre de faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes alors que ce n'était définitivement pas le cas ? Elle voulait vivre avec ses amis, Edward comme Victoria. Et plus encore avec Alfred qui était à ses yeux l'homme de sa vie. Mais elle n'était encore qu'une bourgeoise. Toujours le titre. Était-ce vraiment la seule chose qui comptait dans ce monde ? Notre ascendance ? Qu'en était-il de la noblesse de notre cœur, du fait que l'on soit une bonne ou une mauvaise personne ? Si Mérédith n'était pas un ange tombé du ciel, elle n'était pas non plus un démon relâché des enfers pour semer la zizanie sur Terre. Elle ne voulait aucun mal à Alfred, bien au contraire, elle ne souhaitait que son bonheur. Pourquoi personne ne pouvait comprendre cela ? Elle eut un sursaut quand il posa sa tête sur son épaule et, ne disant rien quant à ses propos – à quoi bon, elle savait pertinemment qu'il ne pouvait pas tirer un trait sur sa famille pour elle, et elle le comprenait très bien, même si de son coté, elle ne s'entendait pas le moins du monde avec ses parents – et elle préféra donc conserver un silence posé que de dire des bêtises. Réagissant de manière instinctive – presque naturelle, comme si cela faisait des années qu'elle le connaissait – elle passa une de ses mains dans le dos du jeune homme pour lui offrir quelques caresses apaisantes alors que l'autre allait dans les cheveux de ce dernier. Elle le serrait tout doucement contre elle pour lui montrer qu'elle était bien là, qu'elle partageait ses sentiments ainsi que cette fatigue de ne pouvoir lutter contre cette fatalité qui s'abattait sans remord sur eux et surtout, que quoi qu'il puisse se passer dans l'avenir, ils seraient toujours ensembles. Elle le sentait trembler contre elle et elle le resserra donc naturellement contre elle, presque comme une mère l'aurait fait pour tenter d'apaiser son enfant. En effet, Mérédith avait tout au fond d'elle des instincts maternels très prononcés bien qu'elle n'en soit étonnement pas une. Elle ne pouvait pas s'empêcher de surprotéger les gens qu'elle aimait et de toujours veiller sur eux, quitte à s'attirer tout un tas de problèmes. Elle se fichait royalement de ce qu'il pouvait lui arriver du moment que ceux qui comptaient pour elle se portaient bien. Elle était bien loin de l'image superficielle et égoïste que l'on voulait donner des bourgeois et elle le prouvait une fois de plus ce soir là auprès du prince. Elle n'agissait pas auprès de lui comme une courtisane du palais mais comme Méredith. Juste Méredith. Elle fut d'ailleurs surprise de le voir se ressaisir comme il le fit mais elle n'émit aucun commentaire du fait que s'il l'avait fait, c'était tout bonnement car il devait en ressentir le besoin et elle n'allait donc pas l'enfoncer à ce sujet. Et puis, elle pouvait le comprendre : elle aussi détestait montrer ses faiblesses. Elle voulait ne les garder que pour elle, rester l'intouchable Méredith que bien des gens connaissaient. Et pourtant, elle avait un cœur et comme ceux de ses concitoyens, il pouvait pleurer voire même saigner de temps à autres. Cependant, lorsqu'il lui sourit, elle lui rendit la pareille avant d'accueillir ses lèvres avec envie et gourmandise. Un baiser. Un de plus. Une petite merveille que le ciel voulait bien lui offrir comme cadeau. Mais c'était aussi une torture. Une pomme empoisonnée : En effet, tous ces délicieux moments qu'ils vivaient ensembles seraient pour eux de douloureux souvenirs quand ils seront séparés de force dans les temps à venir. Mais ne soyons pas si pessimistes et regardons le coté positif des choses : ils étaient ensembles à contempler les étoiles et c'est les yeux tournés vers ces dernières que la jeune femme prit la parole.

    Méredith - «  Je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait. Ce qu'il restera après cette nuit. Si notre amour pourra survivre aux épreuves que nous devrons affronter, si nous pourrons nous revoir ne serait-ce qu'une fois. Je ne peux pas prédire le futur. Tout ce que je peux vous dire, c'est que je vous aime et que mes sentiments pour vous, malgré l'interdiction, la distance ou même les futures alliances que l'on pourrait nous contraindre à avoir, ne changeront jamais... » Elle baissa ses yeux du ciel vers le jeune homme alors qu'elle libérait une de ses mains pour venir caresser la joue du jeune homme, puis ses lèvres du bout des doigts avant de se reposer sur le torse de ce dernier «  Alors, la seule chose dont je peux vous assurer, c'est que mon cœur vous appartient. Et il vous appartiendra toujours. Quoiqu'il puisse se passer, je ne serai jamais qu'à vous Alfred... »

    Des mots qu'elle pesait et qu'elle ressentait tout au fond d'elle. Il ne pourrait pas y avoir d'autres hommes dans sa vie, elle aimait bien trop le prince pour qu'un autre puisse un jour le remplacer. La royauté ne pouvait peut-être pas accepter ses sentiments mais elle serait bien contrainte d'accepter leur existence car ils étaient bien là, tout au fond de sa poitrine, enfouis dans son cœur..
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