Does my brother know that I'm out ?

Malcolm &&. Maëlle

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Plug In Baby et Sidewalks

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DAMIRA ;; Maëlle ! S’il te plaît !

La voix lointaine de Damira s’éleva de l’ombre. Les contours de sa silhouette mince se dessinèrent peu à peu dans le brouillard. Elle avait beau s’avancer, Maëlle ne parvenait pas à distinguait les traits de son visage. Son amie tendit la main et la jolie blonde s’avança pour la saisir mais au moment où elle allait saisir les doigt de la jolie brune qu’elle ne pouvait que devinait en face d’elle, une autre vois la stoppa net.

NOLAN ;; Maëlle ! Reviens !

La concerné se tourna brusquement vers l’endroit d’où venait la voix de son ex petit ami. Lui aussi était tout proche d’elle. Peu à peu, elle distingua d’autres silhouettes, dispersées dans ce fichu brouillard. En plus de Damira et Nolan, il y avait Victoria, Lydie, Elise, Léa, Maxime et Fabien. Tous autour d’elle. Peu à peu, elle entendit qu’il murmurait son prénom. La belle commença à avoir des étoiles devant les yeux, sa tête se mit à tourner. Brusquement, elle se retrouva sous l’eau, dans une immense étendu couleur turquoise. Elle distingua à nouveau les ombres à la surface. Elle s’élança d’une brasse souple et, au moment où sa main allait sortir de l’eau pour saisir celle de Damira, elle se réveilla en sursaut, assise sur son lit, la respiration haletante. Les yeux écarquillé de terreur, même assise et bien réveillée, elle avait encore l’impression de les entendre murmurer ; Le cris de Nolan raisonna encore quelques instant dans son esprit. «Reviens !» Il en avait de bonnes lui, si seulement elle avait put revenir. Mais, l’aurait-elle fait ? C’est, elle avait perdu tout ses repère, mais elle avait découvert tant de chose, elle avait l’impression de revivre. Il y avait toute ces rencontre qui avait sans doute changé sa vie, ses amis, ses ennemis, sa vie ici… C’est vrai, Maëlle n’aurait jamais pensé quitter New-York pour le XIXème siècle, mais là, elle était si bien… Si la vie l’arracher à nouveau à son monde qu’elle commençait à peine à reconstituer, comment réagirait-elle ? Mais ses amis lui manquaient tant… Que devenaient-ils ? Damira, Nolan, Victoria, Fabien… Damira, la belle Damira avait-elle eut son rôle ? Avait-elle remplacé Maëlle dans le rôle de Kitri ? La belle se leva péniblement et ouvrit une malle sous son lit. Au fond, reposé le tutu rouge de Kitri et dessus, les pointe de satin brillante, rouge aussi, dont les rubans entrelacés. La jolie blonde les passa ans aucune difficulté et se leva avec un sourire nostalgique. Elle effectué un beau rond de jambes au sol, puis quelques piqué sur le parquet en bois de sa chambre. Un peu plus et elle était sur la scène de l’Opéra où elle avait fait son premier ballet, et aussi son premier vraie succès, applaudit par tout ces gens. Elle leva au dessus de sa tête, ses bras en une couronne joliment arrondis, puis se pencha un cambrai et tomba doucement en grand écart avant de finir le tête posé sur le genoux et les yeux fermé. Le final de La mort du Cygne, rôle qu’elle avait joué mainte fois. Elle resta ainsi quelques minutes, respirant en silence puis se releva. *C’est inutile de vivre dans le passé ma belle* murmura une petite voix espiègle dans sa tête. Maëlle soupira, las de tout ça. Elle regarda par la fenêtre, la nuit venait tout juste de tomber. La blondinette se rappela alors pourquoi elle s’était endormi : elle avait perdu connaissance. Mais pourquoi ? Elle était incapable de s’en souvenir. Mais pas question de dormir plus longtemps. Elle s’habilla d’une robe d’un rouge cerise, resserré à la taille par une ceinture d’un rouge un poil plus foncé, en soie, se coiffa et enfila ses chaussures, des bottine blanche à talons qu’on ne voyait même pas avec la robe à panier. Loin de talons aiguille qu’elle avait l’habitude de portait, mais il fallait faire avec ce qu’elle avait. Elle observa son reflet dans le miroir. Pas mal du tout… Mais pas très pratique. Elle sortit de la maison sans rencontrer son frère, qui, de toute façon, était absent pour trois jours. Il venait d’être appelé dans une ville du Sud de l’Angleterre. Mais après tout, Miss Willington ne faisait rien de ma, elle avait bien le droit de se balader un peu dans Londres, avant la tomber de a nuit. L’ennui, c’est qu’elle ne se balada pas du tout dans Londres, elle prit une route qui la ferait sortir de la ville. Au bout d’un certain temps, elle ne se rendit même plus compte que l’endroit où elle mettait les pieds était en train de s’assombrir. La nuit noire serait bientôt là. Sans même y faire attention, elle sortit de la ville et continua le chemin, perdu dans ses réflexions. Un bruit de pas devant elle la fit sursauter. Elle croisa un homme qui la dévisagea, l’air de se demander ce qu’elle faisait là, habillé comme une petite bourgeoise, à la tombé de la nuit. La belle n’y prêta pas attention et coupa à travers un près pour arriver à l’orée d’un bois. Là, elle avait atteint le point de non retour, mais l’intrépide et irréfléchie Maëlle se contenta de hausser les épaules et s’enfonca dans la forêt. Au bout d’un moment, elle aperçu qu’elle ne voyait même plus ou elle mettait les pieds. Elle leva la tête, les arbres denses ne laissaient pas voir le ciel, mais on devinait les étoiles. Elle voulut faire demi tour quand elle entendit, un piaillement étouffé, non loin d’elle. Elle avançait précipitamment, tandis que le bruit se rapprochait. Elle découvrit bientôt… Un simple oiseau, la patte dans un collet. La belle se baissa et libéra l’animal qui s’envola à tire d’aile. En quelques secondes il avait disparut. Maëlle tourna plusieurs fois sur elle-même. Des bruits d’animaux commençait à s’élever dans la forêt la belle commença à s’inquiéter. A pas vif, elle tenta de retourner à l’orée du bois mais des bruits l’arrêtèrent aussitôt. Pas un animal, non, des bruit de pas régulier, léger : quelqu’un était à quelques mètre d’elle, et elle ne le voyait pas. Les traits de la blondinette se tendirent aussitôt et instinctivement, elle chercha une échappatoire. Courir ? En talons ? *Bien sur, courir en talons Maëlle, pourquoi pas sauter par-dessus les arbres pour voir la sortie ?* Elle regarda autour d’elle, recula d’un pas et chuta lourdement : sa cheville venait de la lâcher. Ce n’était pas la première fois, elle avait les chevilles fragiles depuis toujours, mais jamais en situation aussi critique. Elle se releva tant bien que mal, s’appuyant au maximum sur sa cheville droite.

Pas un bruit. Pas une lumière. Pas même un mouvement. C'est incroyable comme une demeure pouvait parfois devenir effrayante. Malcolm était allongé sur son lit, torse nue, de tout son long. Une jambe légèrement replié sur l'autre, et les mains croisées derrière la tête. Fixant ainsi pensivement le plafond de sa chambre, encore une fois en train de rêver, mais pas en dormant. Non il n'arrivait pas à dormir. Cela faisait déjà plusieurs bonnes minutes voir une heure entière qu'il n'arrivait pas à trouver le sommeil. Lui qui d'habitude a le sommeil plutôt facile, pensait à trop de choses ce soir là. Et puis, il ne se sentait pas dans son assiette. Semblant un peu angoissé, nerveux. Il n'avait même pas envie de faire un peu de peinture pour se changer les idées et se calmer, non pour une fois il n'en avait pas envie. Peut-être avait-il tout simplement besoin de prendre un peu l'air. Malcolm frissonna légèrement, et tenta enfin un mouvement pour se redresser et sortir de l'obscurité. Ne voulant pas inquiéter Raphaël, qui était toujours présent dans sa demeure, il se déplaça à pas de chat dans sa chambre. S'aidant de la lumière de la Lune, qui traversait les grandes fenêtres de la pièce, afin d'atteindre son armoire. Il enfila un simple haut blanc léger suivit d'une veste chic noir allant avec le pantalon. Un, deux et trois revers de main dans les cheveux et c'est bon.

Le jeune aristocrate ouvrit lentement la porte de sa chambre, et marcha sur la pointe des pieds pour atteindre les escaliers, qu'il descendit silencieusement. Malheureusement, fallait que son pied droit atterrisse sur LA marche, qui grinça. Le visage de Malcolm se crispa, se figeant sur place. Il ne voulait pas se faire repérer ce soir, ni rendre des comptes à son serviteur qui avait tendance à vite s'inquiéter. Il voulait le laisser se reposer, et lui sortir en toute tranquillité. Le jeune homme arriva enfin au rez-de-chaussée, puis à la porte d'entrée. Il l'ouvrit et sortit paisiblement. Une fois dehors, Malcolm respira une bonne bouffée d'air. Il se sentait déjà mieux. Quelle direction allait-il prendre à présent ? Non, il n'avait pas tellement envie de rester en ville, pourquoi ne pas trainer un peu plus loin et profiter ainsi des étoiles qui voulaient bien s'offrir à lui ce soir. Malcolm emprunta alors une petite ruelle qui se trouvait être un petit raccourcis menant à un chemin extérieur à la ville. Plus précisément, vers une clairière et une forêt. Il est vrai que n'importe qui aurait peur de sortir en pleine nuit à cette heure-ci, dans le noir, hors de la ville mais lui non. Qui voudrait bien lui faire du mal de toute façon ? Et si c'était le cas... lui aussi était capable de faire mal !

Malcolm commença à arpenter pensivement les ruelles, jusqu'à croiser une silhouette qui lui était particulièrement familière. Cette silhouette lui passa d'ailleurs juste sous le nez, à tel point qu'il s'arrêta. *Non... me dites pas que c'est...* Malcolm se pencha légèrement... c'était bien elle ! Maëlle. Une fille qu'il considérait un peu comme son "joujou" mais qui l'amusait particulièrement. *Quel hasard ! Si j'avais su je serais resté chez moi... quoi que...* Un petit sourire carnassier vint se loger sur le coin de ses lèvres. Pourquoi ne pas l'a suivre ? Apparemment elle allait dans la même direction que lui. Malcolm commença à la suivre, restant le plus furtif possible. Parce qu'il aurait bien l'air d'un imbécile si elle le voyait en train de l'a suivre. *Elle est particulièrement bien vêtu pour sortir en pleine nuit au milieu de nulle part...* Le jeune homme devait bien avouer qu'elle l'intriguait. Il réussit donc à l'a suivre sans aucune encombre jusqu'aux bois. Seulement à ce stade là, cela commençait à devenir aussi compliqué pour lui de l'a suivre et de se cacher. C'est qu'il y avait des bruits bizarre dans cette forêt, mais le jeune aristocrate ne semblait pas plus inquiet pour autant, il lui en fallait bien plus. Il s'arrêta alors derrière un petit buisson, voyant la demoiselle s'occuper d'un petit oiseau. Au même moment, il sentit quelque chose le piquer au niveau du poignet. Lorsqu'il aperçu l'espèce d'araignée sur son poignet, le jeune homme laissa échapper un petit cri d'épouvante, agitant ses bras dans tous les sens.

Une fois finis, il se rendit compte avec beaucoup de soulagement que la blonde n'avait rien remarqué ni rien entendu. Seulement voilà qu'il l'avait perdu de vue maintenant. Il reprit donc le pas. *Où est-elle passé maintenant ?* Il commença donc à l'a cherché, jusqu'à entendre un bruit non loin de lui. Il alla en direction de ce bruit et aperçu Maëlle étalé au sol. Il manqua presque d'en rire, mais avait quand même mal pour elle, étant poli il étouffa son rire. Il décida donc de sortir de sa cachette, se rapprochant doucement de cette charmante biche, et lui lança d'un timbre légèrement ironique :

" Oooh quelle chute ! Vous ne vous êtes pas trop faites mal j'espère... Au pire j'imagine que deux, trois loups seraient bien heureux de vous avoir comme repas..."

*Non mais quel sadique vraiment, allez un peu d'humour ne fait de mal à personne si ?* Une fois proche de la demoiselle, qui tentait tant bien que mal à se redresser, Malcolm lui tendit doucement sa main de manière à l'aider un peu, il n'était pas sans cœur quand même.

Les bruits de pas se firent plus distincts, tandis que la belle tituba une seconde et se retrouva une nouvelle fois sur le sol. Elle tenta en vain de se relever, après tout, elle avait l'habitude de ce genre de chose, sa cheville gauche avait toujours était un peu faible. Mais heureusement pour elle, personne ne l'avait jamais sut, sinon elle aurait perdu sa place dans le ballet. Personne ne voulait engager une danseuse qui risquait de chuter en plein milieu d'un pas de deux. Ce n'était certes pas très responsable, mais Maëlle Willington n'avait jamais était responsable, alors pourquoi prendrait-elle la peine de changer maintenant ? De toute façon, elle ne danserait plus, alors à quoi bon faire des efforts ? Mais là, les ballet, les pas de deux, les pointes et les tutus étaient bien loin. Elle était perdu, elle avait mal à une cheville, et en plus, elle n’était pas seule, rien de bien encourageant, vous en conviendrez… Puis, doucement, elle vit une silhouette s'approchait, et reconnut avec horreur un visage masculin qu'elle ne connaissait que trop bien. *Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? C'est pas vrai,je suis maudite !* Il y avait tant hectare de forêt, tant de bar à écumer, tant de filles à courtiser, pourquoi fallait-il que Maëlle rencontre le dernier homme qu'elle aurait voulut voir, ici, en pleine nuit, au milieu de nulle part ? *Bonne question...* lui murmura la petite voix dans sa tête. Bin oui ? Qu'est-ce qu'il faisait là lui ? Malcolm Sweeney... Aristocrate, arrogant et trop charmeur à son goût. Bref, en un mot comme en cent, la jolie blonde ne partait pas le jeune homme dans son coeur et cette aversion était réciproque. Alors tout les deux se livrait une petite guerre puérile, mais pas question, pour l'un comme pour l'autre de baissant les armes. Tout en s'avançant, le jeune homme s'adressa à Miss Willington d'une voix ironique qui agaça grandement la demoiselle.

MALCOLM ;; Oooh quelle chute ! Vous ne vous êtes pas trop faites mal j'espère... Au pire j'imagine que deux, trois loups seraient bien heureux de vous avoir comme repas...

Le sang de la demoiselle ne fit qu'un tour. Elle aurait voulut se lever et le gifler, mais elle n'en fit rien. Tout d'abord car elle était bien incapable de se levait seulement sur un pied, mais aussi parce que cela n'aurait certainement pas arrangé ces affaires. Certes, le soulagement qu'elle en aurait éprouvé aurait était une sensation merveilleuse, jusqu'à ce qu'elle se retrouve complètement seule et perdu, à la merci des bêtes sauvages. Maëlle fut grandement étonné quand Malcolm lui tendit la main. Elle hésita un instant, scrutant le visage de son interlocuteur, malgré la nuit qui les enveloppaient tout les deux. Mais que pouvait-elle faire d'autre ? Laisser sa fierté prendre le dessus et attendre, les bras croisés, en boudant, l'hypothétique arrivée du preux chevalier qui voudrait bien la sauver ? Ou accepter l'aide d'un ennemi pour ne pas passer une nuit dans la forêt ? Les deux potions était toute deux très tentante, mais la raison l'emporta sur la fierté. Elle finit par prendre la main secourable que lui tendait le jeune homme et se releva souplement. Une fois debout, elle s'empressa de lâcher la main de Mr. Sweeney et épousseta sa robe rouge. Pas très pratique pour une petite virée en forêt,mais ses plans initiaux étaient de déambuler dans Londres, pas de se perdre... Elle enleva une feuille morte de ses long cheveux blonds et ne prit même pas la peine de remercier le jeune aristocrate. Les beaux jeunes hommes se faisait si rare, pourquoi fallait-il que celui-ci soit un parfait abruti ? Pourquoi fallait-il donc qu'il ne s'aiment pas ?! *C'est le destin, quelqu'un, là-haut, t'en veut à mort...* susurra la voix dans sa tête.

MAËLLE ;; J'ose espérer que vous n'avez pas fait tout ce chemin simplement pour le plaisir de me narguer...

Déclara la blondinette d'une voix froide. Elle avait beau faire la fière, les paroles de Malcolm lui restait en mémoire. Il avait parler de loups... Au XXIème siècle, elle en aurait rit, mais là, dans les forêt d'Angleterre en 1859, l'espèce devait être nettement plus répandit que dans les rues de New York... Bien entendu, elle n'avait jamais étudié "L'Histoire du loup à travers les âges", si seulement elle avait sut... Mais une autre pensée allait et venait dans l'esprit de la petite contemporaine, que faisait donc un aristocrate ici ?

MAËLLE ;; Mais vous êtes bien loin de chez vous... Qu'est-ce qui peut bien pousser un jeune homme de bonne famille à s'aventurer dans la forêt, en pleine nuit ?

Un bruit se fit entendre au loin, et Maëlle ne put s'empêcher de scruter les alentours , les traits tirer. Elle fit de son mieux pour chasser toute traces d'inquiétudes de son visage pâle et se tourna une nouvelle fois vers Malcolm.

Il est vrai que le jeune aristocrate était capable de se montrer particulièrement malsain et sadique envers une personne qui faisait partie de ses ennemis. Seulement il avait tout de même un minimum de politesse, ou du moins, surtout envers les femmes. Maëlle était certainement son ennemie favorite, et puis sans trop d'explication, il ne voulait pas non plus aller jusque là avec elle. Pas pour l'instant en tout cas. C’est vrai, il devait quand même avouer qu'elle ne manquait pas de charme ni même de beauté bien au contraire. * Quel gâchis... * De plus, elle avait un sacré caractère, se qui était d'autant plus plaisant, d'où la raison pour laquelle il s'amusait particulièrement bien avec elle. Donc quel intérêt de l'abandonner au beau milieu d'une forêt ? Il en serait tout de même malheureux...

L'aristocrate lui proposa donc une main charitable de manière à lui porter secours, même si au fond de lui il se doutait qu'il y avait des risques qu'elle ne l'a saisisse pas. A la grande surprise de tous, Maëlle finit par saisir la main de Malcolm pour se relever souplement. Elle lâcha aussitôt sa main pour les passer sur sa belle robe rouge, et lui en profita pour se frotter les mains. * Ne me remercie surtout pas hein... * Pensa-t-il en levant légèrement les yeux au ciel. Ciel qui à présent n'était pratiquement plus visible dû aux branches et feuilles des arbres qui bloquaient leur champ de vision. Le jeune homme reposa son regard azuré sur la demoiselle, l'a scrutant un instant. Il se demandait toujours pour quelle raison elle s'était vêtue ainsi pour se balader en forêt en pleine nuit. Seulement cette dernière fut plus rapide que lui, lui demandant si il n'avait pas fait tout ce chemin pour le simple plaisir de l'a nargué.

" Et si c'était le cas ? "

Un nouveau petit sourire en coin vint se loger sur les lèvres du beau brun. Décidemment il ne pouvait vraiment pas s'en empêcher. C'était trop tentant. Il n'allait quand même pas répondre à ses questions, et puis quoi encore... Enfin, il n'allait sûrement pas lui dire qu'il l'avait suivi. Malgré que tout deux ne soit pas les meilleurs amis du monde, il l'a connaissait drôlement bien. Il savait par exemple que le fait de lui sourire de cette façon ou de parler avec ce timbre de voix, agacer la belle blonde. Il alla s'appuyer non loin d'elle contre un tronc d'arbre, ne lâchant pas des yeux.

" Excellent sens de la déduction, mais un peu trop curieuse à mon goût... si je vous dis que je suis venus ici pour une petite partie de chasse, vous ne me croirez pas n'est-ce pas ? "

Et encore un pique... la tenue de Malcolm pouvait bien confirmer que ce n'était pas le cas. Ou du moins, peut-être n'avait-il pas totalement tord car en cet instant sa proie n'était autre que Maëlle. Un bruit se fit entendre derrière son dos, il se retourna vivement lors d'un instant mais ne vit rien. Il plissa légèrement les yeux de manière à tenter d'apercevoir le moindre mouvement dans cette obscurité... rien à l'horizon à première vue. Malgré le fait qu'il ne montre aucun signe d'inquiétude, au fond il l'était tout de même suffisamment. Il connaissait grandement cette forêt y ayant souvent trainé quand il était gosse. Il savait que le danger était tout de même bien présent. Il reposa son regard perçant sur la belle blonde et reprit doucement la parole en croisant les bras autour de son torse.

" C'est un bien jolie robe que vous portez là... vous aviez un rendez-vous galant dans cette forêt ? "

Evidemment, il ne s'attendait pas à avoir une réponse clair et sérieuse de la demoiselle mais qui tente rien n'a rien. Quand la curiosité s'impose difficile de l'a contrer...

Maëlle se demandant une seconde si son destin n'était pas de n'être entouré que de sadique, peut importe le lieu ou l'époque où elle se trouvait... Sans toujours faudrait-il qu'elle soient torturé par ce genre d'homme... *N'importe quoi...* soupira la voix dans sa tête. La jolie blonde se secoua mentalement et jeta un regard circulaire autour d'elle, pas vraiment rassurée. En fait, elle ne tombait pas toujours que sur des abrutis, que se soit ici ou à New York, sa vie avait était pleine de surprise, elle n'avait pas prévu toute ses rencontre formidable qui li était tombé dessus, tout comme elle n'avait pas prévu les mauvaise rencontre qui lui était tombé dessus comme la misère sur le pauvre monde... Un jour, Miss Willington avait lut que "chaque chose avait ses bons côtés, si il n'y en à pas, c'est à nous de les créer"... Celui ou celle qui avait écrit ça était un vrai génie. Sans doute un de ses bout en train avec un sourire éclatant accroché au lèvre en toute circonstance... Typiquement le genre de personne qui agacé la jolie blonde. Certaine chose de la vie n'avait pas de bon côtés, et la demoiselle était bien placé pour le savoir, tombé enceinte à seize ans fut une véritable tragédie pour elle, et là, il n'y avait pas de bon côté, elle avait était complètement seule, et pendant cette période de sa vie où elle avait songé à tout arrêter, il n'y avait pas eut de bons côtés. La blondinette reprit contact avec la réalités au son de la voix de Malcolm.

MALCOLM ;; Et si c'était le cas ?

Alors il aurait beaucoup de temps perdre... En levant les yeux vers le jeune homme, Maëlle sentit son sang bouillir à la vu de se sourire en coin qu'elle aurait tant voulut lu faire ravaler. Mais malheureusement pour elle,s a force de petit chat ne lui permettait pas de faire grand chose. De toute façon, elle était résolument contre la violence. Le bel aristocrate fit quelques pas et alla s'appuyer contre un arbre, chose que la demoiselle ne ferait jamais, on n'était jamais vraiment à l'abri de la résine, et elle tenait à sa robe, qui était absolument sublime. Pas pratique pour une ballade en forêt, mais sublime quand même... Il ne lâcha pas des yeux Maëlle quand elle lui demanda ce qu'il faisait là.

MALCOLM ;; Excellent sens de la déduction, mais un peu trop curieuse à mon goût... si je vous dis que je suis venus ici pour une petite partie de chasse, vous ne me croirez pas n'est-ce pas ?

La demoiselle lui jeta un regard incrédule. Oui, bien entendu, elle le croirait sans aucun problème, il était venu chasser... Et elle, elle était la fille cachée de Bill Clinton. C'est bien ce qu'elle faillit lui répondre, quand elle se rappela soudainement qu'elle était en 1859... Ici Bill Clinton, devait être aussi connut que les Starbuck Coffee... A bruit, Malcolm se retourna lui aussi. Il n'était donc pas si tranquille qu'il voulait bien le faire croire. Cet réaction eut pour effet de dessiné un sourire en con sur les jolies lèvres rosées de Maëlle. *Bouh !*

MAËLLE ;; Voilà un chasseur qui s'effraye bien vite...

La belle n'était pas du genre passive, elle ne se démonter jamais, avec un aplomb proprement sidérant, elle affirmait qu'elle avait toujorus raison, et elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. New York lui avait forgé un caractère bien trempé. Damira et Fabien la taquinait souvent, lui disant qu'elle était une fille plutôt "sanguine", et depuis ce jour, Fabien ne cessait de l'appeler, "ma petite orange", au grand dam de la concernée, qui prenait tout de même la réflexion avec le sourire. Malcolm n'en resta pas là non plus.

MALCOLM ;; C'est un bien jolie robe que vous portez là... vous aviez un rendez-vous galant dans cette forêt ?

Pourquoi ne pas rentrer dans le jeu ? Après tout, elle aussi voulait rire un peu. Elle fit quelque pas d'un démarche féline vers le jeune homme et s'arrêta à quelque centimètre de lui. Heureusement pour elle, la demoiselle possédait un certain culot, et peu de chose était susceptible de l'effrayer. Même si, elle devait bien l'avouer, elle ne se sentait pas prêt à être dévoré par des bêtes sauvages sanguinaires. Un sourire charmeur étira ses lèvres.

MAËLLE ;; Non, bien sur que non... J'espérais seulement vous y voir...

Énonça la belle à mi-voix. Elle adorait ce jeu du chat et de la souris, elle ne s'en lassait jamais, et apparemment, son "compagnon" non plus...

Ne déportant que très rarement son regard perçant de la charmante blonde, il pouvait presque sentir rien qu'en l'a regardant à quel point il arrivait à l'agacer. C'était presque amusant. Cette nuit, on pouvait considérer que c'était lui le bourreau et elle la pauvre victime. Parfois c'était le contraire, ou alors les deux en même temps. Malcolm aimait beaucoup ce jeu, surtout avec elle, il ne s'ennuyait pas. La blonde ne répondit rien face aux remarques de l’aristocrate. Quelque peu provocatrice, et se contentait donc simplement de porter son regard sur lui, un regard cependant qui ne manquait pas d’expression. En faite, elle réagit enfin quand un étrange bruit se fit entendre derrière le dos de Malcolm. Ce dernier se retourna aussi par méfiance, non par peur, mais ce geste sembla être déjà suffisant pour faire profiter la blondinette. Elle n'hésita pas d'ailleurs à rajouter une petite remarque avec son sourire. Le jeune homme n'y répondit rien, arquant simplement les sourcils. Il récupéra aussitôt son petit sourire en coin, en guise de réponse pour elle. Autant lui laisser un peu de répits, et l'a faire espérer qu'elle n'était pas la seule à avoir la chaire de poule.

De plus, il n'était absolument pas nécessaire de partager son savoir sur la présence de meutes de loups dans cette forêt et d'autres bêtes sauvages. Ne voulant pas faire paniquer la demoiselle, car cela pourrait encore plus attirer les prédateurs. Maëlle avait un caractère de feu, tout comme lui. Malgré le fait que les deux jeunes gens n'avaient pas énormément d'atomes crochus, cela ne les empêchaient pas de bien se connaître. A première vue, elle voulait donc une fois encore rentrer dans son jeu. Une très bonne chose ! Malcolm allait bien évidemment répliquer. Il s'attaqua alors à sa tenue vestimentaire, l'a trouvant donc fortement ravissante pour une simple balade en forêt. L'un des petits points faibles de l'aristocrate était en partie sa curiosité. Après lui avoir donc posé la question, qui lui chatouillait les lèvres depuis quelques petites minutes, la blondinette répliqua d'une façon quelque peu... surprenante mais intéressante.

Commençant donc à se rapprocher de Malcolm d'un pas sensuel, pour s'arrêter à quelque centimètre de lui à peine. Ce dernier continuait de l'a fixé longuement, avant de l'a dévisagé complètement. Au moins elle ne manquait pas d'audace, et l'empêchait ainsi de se mettre à bailler. Certes il n'avait pas envie de dormir, d'où sa présence à cette heure dans cette forêt. Tout cela pour bien avouer qu'elle le distrayait à merveille. Elle répondit donc à la remarque de l'aristocrate par la provocation, chose qu'il appréciait d'une certaine façon, et méthode qu'il utilisait assez souvent lui aussi. Il se décolla alors lentement du tronc sur lequel il y était adossé et fit, à son tour, un petit pas vers elle. Minimisant ainsi le peu d'espace qui les séparaient déjà. Il connaissait les règles du jeu, et savait faire en sorte de ne pas perdre tout en savourant la chose. C'est donc d'une voix toute aussi charmeur et trainante qu'il répliqua :

" M'y voir ? Vraiment... hum intéressant, mais étrangement touchant de votre part... "

Un sourire suivit d'un regard pétillant de malice se dessina progressivement sur son visage d'ange. Il reprit alors doucement le pas, s'approchant de la demoiselle, l'a contournant un instant. S'amusant presque à l'a frôlé, pour enfin se pencher suffisamment de manière à lui susurrer à l'oreille d'une même intonation :

" Cependant, je dois bien avouer que votre robe est exquise... Cela me touche que vous vous soyez donné tant de mal, rien que pour moi... "

Il eut un sourire presque sournois lors d'un instant. Il tourna quelques instants le dos à Maëlle, s'y séparant de deux pas tout juste, et laissa son regard divaguer dans la noirceur du peu d'horizon qui s'offraient à eux. Un léger soupire s'échappa d'entre ses lèvres. Se qui l'amusait le plus en cet instant c'est qu'il était persuadé qu'elle ne connaissait même pas le chemin pour sortir de cette forêt. Sinon elle serait déjà partie depuis longtemps peut-être. En quelque sorte, il était son seul espoir.

Maëlle était une habitués de ce genre de jeu, et elle n'avait pas peur de le dire. Que ne ferait-elle pas pour conserver sa petite fierté intacte ? Oh elle serait prêt à bien des choses, mais le plus souvent, il ne s'agissait que de jeux innocents. Elle se souvenait encore que, peu de temps après sa rupture plutôt brutale avec Alex, elle avait demandés à son meilleur ami d'enfance de se faire passer pour son nouveau petit ami. Alex était devenu complètement fous quand il les avait vu tout les deux, en train de s'embrassaient juste sous son nez. La demoiselle ne put s'empêcher de sourire à l'évocation de se souvenir. Oui, il valait mieux ne pas compter parmi ses ennemis, car elle était capable de faire preuve d'une bassesse et d'une envie de trahison absolument à toute épreuve. Mais sous ses airs froid et indifférent, la jolie blonde bouillonnait intérieurement. Malcolm l'exaspérait par dessus tout, il le savait parfaitement, et en jouer très habilement, ce qui ne faisait qu'augmenter l'agacement le Maëlle. Mais pas question pour elle de se laissait faire. Pourquoi ne pas déposer les armes pendants qu'on y est ?! Non mais ! *Tu n'es pas sur un champ de bataille, mais dans une forêt potentiellement dangereuse, alors évite de perdre le seul allié que tu puisse trouver...* Oui, il fallait bien avouer qu'elle s'était mise dans une drôle de situation, et en entrant dans le jeu de son adversaire, elle n'arrangeait pas vraiment ses affaires, mais tant pis. Maintenant, il était trop tard pour faire marche arrière, elle était engagé, elle irait jusqu'au bout. Mais quand même... La belle n'était pas tranquille, après tout, elle était en terrain inconnus ici, et complètement inoffensive, avec une cheville qui, si elle n'en souffrait plus, la gênait tout de même pour marcher, alors de là à courir, surtout avec les racines, les pierres, les arbres, dans le noir... Miss Willington ne bougea pas d'un cil quand le jeune aristocrate fit n pas vers elle, réduisant encore la distance déjà courte qui les séparait. Quand il s'exprima d'une voix chaude, elle commença à douter de sa stratégie,mais ne se démonta pas, après tut, ce n'était pas son genre...

MALCOLM ;; M'y voir ? Vraiment... hum intéressant, mais étrangement touchant de votre part...

Effectivement il était de notoriété publique dans Londres que Maëlle Rebecca Willington et Malcolm Thomas Sweeney ne se supportait pas. En fait, la rumeur n'était pas exacte, il est vrai que parfois, il faisait tout pour s'éviter, mai quelques fois, la tentation était trop forte et il reprenait leur gue-guerre en se moquant complètement des conséquences qu'elle aurait sur l'un ou sur l'autre,ou sur l'entourage des deux jeunes gens. La belle douta encore plus de sa stratégie quand il fit un nouveau pas vers elle et lui murmura, le plus tranquillement du monde.

MALCOLM ;; Cependant, je dois bien avouer que votre robe est exquise... Cela me touche que vous vous soyez donné tant de mal, rien que pour moi... "

*Dans quoi est-ce que tu t'es encore précipité tête baissée Maëlle ? Pourquoi ne réfléchis-tu donc jamais ?!* Oui, c'est vrai que c'était une des caractéristiques de la blondinette. Elle fonçait droit devant, sans rien voir, sans rien anticiper, et réfléchissait après. Pas très malin, je vous l'accorde, mais c'est une stratégie comme ne autre. Oui, dans la vie de la belle, tout à toujours était question de stratégie, les requins de New York ne lui ont guère laissai le choix. Une véritable bataille pour le pouvoir et la survie... Il fallait un mental d'acier pour résister à cette pression, et Maëlle avait la chance d'avoir un fort caractère, qui lui permettait de très bien vivre cette vie de fous. Bref, ma belle hésita pas, et répondit au jeune homme d'une voix relativement provocatrice. Si son frère la voyait ainsi, elle n'aurait jamais plus le droit de faire un seul mètre sans une escorte... L'aîné des Willington était bien trop protecteur envers sa cadette, qui profitait pas mal en son absence. "Quand le chat n'est pas là, les sourires dansent."

MAËLLE ;; Doutez vous donc tant de... l'affection... que je vous porte ?

Le mot "affection" avait, certes eut un peu de mal à passer, mais il faut bien dire que ce n'était pas le terme exactes pour qualifier ce qu'elle ressentait pour ce petit aristocrate orgueilleux... Malcolm lui tourna le dos et elle en profita pour souffler. Elle contrôlait approximativement la situation pour l'instant -excepté, bien sur, le fait qu'elle soit perdu et à la merci des bêtes sauvages- mais elle craignait tout de même un dérapage... Mais pas question de s'arrêter là pour la jolie blonde. Elle se tourna à son tour, la main droite sur la hanche, plus par habitude qu'autre chose. Elle fit quelques pas en direction du beau jeune homme, le contourna et se posta devant lui, séparée de lui seulement par quelques centimètres et planta ses yeux azurs droit dans les siens.

MAËLLE ;; Je sais que je ne suis pas la personne la plus prévenante de votre entourage, mais tout de même, mon coeur n'est pas de pierre...

Là, Maëlle dut se mordre la lèvre inférieure pour réprimer un éclat de rire, amis l'éclat qui brillait dans ses yeux la trahissait, et c'était un éclat qu'elle ne pouvait faire disparaitre, même avec la meilleure volonté du monde...

Chaque personne sur cette terre a des points faibles tout comme des points forts. Certain savait bien les métriser et d'autre non. Les deux jeunes gens qui se trouvaient en cet instant, perdu au beau milieu d'une forêt en étaient l'exemple. Peu importe le lieu, l'humeur ou l'état dans lequel ils étaient, ils n'hésiteraient pas un seul à instant à se vouer à de majestueux face à face. Comment s'en lasser aussi ? Telle est la question...

Leurs différents face à face avaient déjà pris de nombreuses formes. Soit cela prenait la forme d'un véritable combat de gladiateur, passant donc par la rage et la colère, soit cela pouvait rester aussi calme qu'une petite tornade en plein désert. La situation que Malcolm préférait, était tout de même quand cela se passait en public. Ce n'était pas très simple, mais le duel était encore plus rude. Car celui ou celle qui faiblissait devant tout le monde risquait d'en prendre un sacré coup sur une partie de son honneur. Heureusement qu'après les vengeances existent. Et c'est ainsi que se déroulait leur petit jeu, il n'en finissait jamais, et cela convenait parfaitement aux deux jeunes gens. Voir même à leur entourage par moment, cela pouvait fortement divertir. Elle, comme lui, avaient un mental d'acier et un bon caractère de feu. Choses qui rendaient donc le jeu fort intéressant. Le fait que Maëlle fasse partie des rares femmes de cette époque à avoir ce genre de caractère, faisait justement en sorte que Malcolm ait un minimum de patience ou tenue avec elle.

Le jeune aristocrate entra donc dans le jeu de la belle demoiselle. Usant comme toujours de sa capacité à simuler, presque à la perfection, des sentiments ou expressions du visage particulièrement réaliste. En cet instant, elle jouait la carte de la provocation et de la séduction. Un des domaines que Malcolm appréciait et dans lequel il se débrouillait plutôt bien. Il décrocha à nouveau quelques mots sur la tenue vestimentaire de son ennemie préférée, et s'impatientait déjà de sa réaction. Et il avait bien raison. Malcolm manqua alors de laisser échapper un drôle de rire d'entre ses lèvres, mais y déposa délicatement sa main lors d'un instant pour noyer le poisson. C'est le mot "affection" qui le fit tiquer ainsi, heureusement qu'il savait pertinemment que c'était du jeu. Il pouvait presque ressentir à distance à quel point Maëlle s'était du mal à prononcer ce mot. Il l'a comprenait après tout, c'était la même chose pour lui. Rabaissant doucement la main de son visage, il ne put malgré tout enfuir son sourire. La belle blonde vint alors se poster juste devant lui, toujours aussi proche. Une distance qui ne l'effrayait nullement. Tout deux jouaient souvent avec le feu. Leurs regards se perdirent alors l'un dans l'autre. Il n'y avait aucune tromperie de part leurs regards, leurs yeux exprimaient plus de choses que se qu'ils ne laissaient paraître.

Cette fois ce fut le tour de Maëlle de manquer de rire sous son nez suite à sa dernière remarque. Malcolm quand à lui en avait bien envie aussi, mais peut-être pas pour les mêmes raisons. Il arqua alors les sourcils, ne sachant pas s’il devait encore suivre son chemin ou non. En tous cas, il avait bien envie de passer à la vitesse supérieure, de lui faire peur. Il savait très bien se qu'elle attendait de lui. Et comment réagirait-elle si tout à coup il l'a laissé en plan là, au beau milieu des bois ? Un sourire narquois se dessina lentement aux coins de ses lèvres, ne cessant toujours de quitter des yeux la jeune femme. D'une voix toujours aussi chaude, mais sous-entendant d'ironie, il lui lança :

" Vous ? Un coeur de pierre ? Bien sûr que non... cette pensée n'a jamais traversé mon esprit, loin de là... "

* Par contre, je sais que le mien est capable de l'être à tout moment. * A cet instant, un autre petit bruit se fit entendre derrière le dos de la jeune femme. Mais l'aristocrate n'y prêta aucune attention, bien trop occupé à s'amuser avec la blondinette et à chercher une manière de l'a faire paniquer. Il leva alors un instant ses yeux au ciel, arrivant à peu près à deviner l'heure qu'il pouvait bien être par l'emplacement de Lune dans le ciel, n'ayant pas de montre sur lui en cet instant. Il regarda à nouveau intensément la demoiselle face à lui, avant de reprendre d'une voix encore plus envoutante qu'auparavant mais aussi sournoise :

" Et donc... qu'avez vous l'intention de faire ma... chère ?? "

Il fallait dire qu'il avait le don d'énerver Maëlle avec certaines manies mais elle aussi. Rien que son regard pouvait l'énerver comme jamais par moment, et celui qu'elle avait en cet instant en était l'exemple. Seulement il fit comme si de rien n'était, bouillonnant surtout de l'intérieure.

En voyant le sourire narquois et arrogant de Malcolm, Maëlle replongea presque instinctivement dans ses souvenir. Ce n'était plus Malcolm en face d'elle. Elle n'était même plus dans une forêt, ni en Angleterre. Elle ne voyait plus qu'Alex en face d'elle, avec cet horrible sourire sur le visage, les building de New York n'existant plus, seule la haine que le jeune homme provoqué en elle comptait, cette haine qui la submergeait, l'étouffer, faisait monter des larmes de colère et de douleur dans ses yeux. Elle avait pourtant sincèrement aimé Alex. Et maintenant, tout ce qui importer pour elle, c'était qu'elle lui fasse du mal, il devait souffrir, mais comment pourrait-elle le faire souffrir autant que li la faisait souffrir ? Seule cette question, sans réponse, comptait pour elle. Elle aurait voulut le frapper, le frapper jusqu'à sa mort, c'était tout ce qu'elle avait besoin de faire. Mais ce n'était pas ce qu'elle avait fait. Les frêle doigts de la demoiselle se portèrent au cou du jeune homme. Elle se jeta sur lui et tenta en vain de l'étrangler. Geste dérisoire, mais sur le moment, la jolie blonde avait eut l'impression qu'il la soulagerais, ce qui ne fut même pas le cas. Maëlle fut jeté à terre, mais la haine l'aveuglé, peu lui importait qu'elle fasse figure de chaton en face de lui, peu lui importait que les gens dans la rue les regardait, tout les deux, les yeux ronds, elle se foutait aussi complètement de l'agent de police qui arrivait en courant. plus rien n'avait d'importance pour elle, juste la trahison de celui qu'elle aimait. Brusquement, Maëlle se heurta à nouveau à la réalité. Elle cligna des yeux, un peu ébahit. Malcolm avait repris sa place et chassé Alex, mais son sourire, lui n'avait pas changer. Il avait, d'ailleurs eut l'effet d'un électrochoc sur la demoiselle. Là, elle ne tenta pas d'étrangler son interlocuteur, mais une lueur de haine brillait dans ses yeux. La voix du jeune home lui parut d'abord un peu lointaine.

MALCOLM ;; Vous ? Un coeur de pierre ? Bien sûr que non... cette pensée n'a jamais traversé mon esprit, loin de là...

La voix chargé d'ironie du bel aristocrate finit de la ramener définitivement sur Terre. La jolie blonde se rendit soudainement compte qu'elle avait serré les poings. Elle détendit ses doigt et essaya de se calmer un peu. Un bruit se fit entendre dans un bosquet derrière elle. Elle se sentait particulièrement vulnérable et n'aimait pas dut out ça. Elle se se retourna pas mais elle frémit et ferma les yeux un peu plus longtemps que nécessaire, en avalant sa salive avec difficulté. Pas vraiment dans son environnement naturelle, Miss Willington était plutôt habitué au imposant building et au foule qu'aux arbre et au bruits inquiétant...

MALCOLM ;; Et donc... qu'avez vous l'intention de faire ma... chère ??

La belle se concentra une nouvelle fois sur la conversation, rien ne devait la distraire. Elle ne parvenait pas à lire ce qu'elle provoquait réellement chez Malcolm, mais elle savait que tout ce l'aspect extérieur du jeune homme était faux, ses yeux, son sourire, sa voix, ses manies... Il aurait put mourir de peur ou être à deux doigt d'exploser, elle ne l'aurait pas sut tant sa maitrise de soi était impressionnante. Elle ne l'aimait pas, mais devait bien reconnaitre que là, elle n'avait plus du tout l'impression de contrôler quoique se soit, et ça l'effrayer, mais ça, pas question que son adversaire le découvre. La peur est la pire des faiblesses, et Maëlle était bien placé pour le savoir. Elle s'approcha un peu plus du jeune homme et murmura

MAËLLE ;; J'ai l'intention...

Elle ne termina pas tout de suite sa phrase et s'arrêta quelques secondes pour regarder le visage du jeune homme. Elle était encore troublé d'avoir soudainement replongé dans ce souvenir qu'elle pensait avoir enfouit à jamais. Elle n'avait plus la force de jouer, plus la force de mentir.

MAËLLE ;; De vous ordonner de me sortir d'ici au plus vite.

Elle dit ses mots en reculant de quelques pas. Sa cheville recommençait à la faire souffrir, et elle était fatigué. Elle ne ovulait pas abandonner, mais son ton dur semblait sans appel. Elle savait parfaitement que donner des ordre à Malcolm n'était pas une bonne solution, mai plutôt mourir que d'être... gentille ! Un hurlement se fit entendre au loin, et ça n'avait rien d'un cri humain. C'était comme dans les films, Maëlle reconnut le hurlement des loups. Son visage se décomposa en un instant, et le peu de couleur qui restait sur son visage disparut. Elle regarda autour d'elle. Le vent secouer doucement les branches et elle avait une soudaine envie de tomber dans les pommes... Elle essaya de reprendre contenance mais ses doigts tremblaient frénétiquement.

MAËLLE ;; Au secours. J'vais mourir, j'en étais sur...

Murmura-t-elle tout bas. Si bas que le jeune homme ne pouvait que deviner ses lèvres bouger. Pourquoi devait-elle toujours se fourrer dans des situations si compliquées ?! *Parce que tu es stupide...* Élémentaire mon cher Watson...

C'est alors que la jeune demoiselle sembla s'évader lors de quelques instants. Malcolm ne le remarqua pas vraiment mais pouvait bien le voir dans son regard et surtout dans ses réactions. Voilà qu'il était en train de jouer au bourreau à merveille, s'y sentant aussi à l'aise dans ce rôle. S'amusant aussi à lui faire ce sourire qu'elle détestait tant, et lui lançant des remarques de plus en plus ironiques. * Que demande le peuple... * C'est surtout quand il concentré son regard azuré dans celui de la belle blondinette qu'il remarqua qu'elle semblait... absente. Mais bon, cela n'avait aucune importance, il n'allait pas s'arrêter là tout de même au contraire, autant en profiter. Elle en aurait fais de même de toute manière. A sa dernière remarque, elle sembla enfin de retour sur Terre. Malcolm en eut un sourire un peu plus intense et presque moqueur. Allait-elle finir par craquer ? Il venait de lancer une de ses cartes favorites. Qu'avait-elle l'intention de faire à présent ? Il n'allait pas tarder à le savoir heureusement. Cependant elle semblait toujours aussi troublée.

Elle débuta alors sa remarque, se concentrant intensément sur le petit minois d'ange de l'aristocrate, qui semblait toujours en attente de sa réponse. Il se mordit légèrement la lèvre, l'a fixant de la même manière. C'est alors qu'elle lâcha enfin le morceau. L'hypothèse de Malcolm se confirma une fois de plus. Elle l'ordonnait de l'a faire sortir de cette forêt. Malcolm laissa un silence s'installer durant deux petites secondes puis se mit à lui rire au nez. Elle ?? Lui donner un ordre ? On aura tout vu tiens... Elle devait plaisanter. D'un autre côté cela ne l'étonnait pas plus que ça, il avait commencé à s'en douter un peu.

" Et... donc vous croyez vraiment que vais "obéir" à votre demande ? "

A présent, il pouvait être certain d'être celui qui tenait entre ses mains la suite des évènements mais aussi le sort de la jeune femme. Il avait le choix entre l'abandonner là au beau milieu de la forêt, chose qui le tentait grandement, ou alors céder à la pitié et l'emmener avec lui jusqu'à la sortie. Tout de même, la première solution était bien trop cruel, de plus, elle risquait de ne pas sortir vivante de cette forêt si il l'abandonnait. Et dans ce cas il perdrait sa "copine" favorite. Chose bien dommage il devait l'avouer. Il allait donc opter pour la seconde solution, mais chercha une autre solution pour ne pas que ce geste soit réalisé de part l'ordre qu'elle venait de lui donner. Seulement, un grand bruit vint le faire sortir de sa maitrise des plans diabolique. Des cris de loups qui raisonnèrent longuement tout autour d'eux. Malcolm fut parcouru d'un grand frisson désagréable. Tout à coup, cela le fit beaucoup moins rire. Les cris étaient proche, même trop proche. Et il avait déjà vécu ce genre de situation il y a plusieurs années. Mauvais souvenir d'ailleurs.

Le regard du jeune aristocrate se posa lentement sur la belle blondinette, qui semblait aussi tétanisé que lui. Instinctivement, il regard tout autour de lui sans trop bouger, pour voir si un quelconque était déjà là. A première vue non, heureusement. Malcolm savait qu'à présent il ne valait mieux pas perdre de temps. Ils étaient sur leur territoire, et cela était une raison suffisante pour que ces bêtes les attaques. Il s'avança alors d'un pas plutôt vif vers Maëlle, tout en lui saisissant un instant le poignet pour qu'elle le suive sans perdre de temps.

" Il vaut mieux pas perdurer trop longtemps ici... "

Pour le moment, il n'était pas nécessaire d'en dire plus à la demoiselle sachant que cela pouvait créer rapidement la panique. Tout en s'assurant tout de même qu'elle le suivait, il commença alors à serpenter d'un pas rapide, mais sans courir, entre les arbres. Tout en jetant quelques petits coups d'œil légèrement inquiet derrière eux de temps à autres. Le problème étant que Maëlle semblait avoir de plus en plus de difficultés à le suivre...

Maëlle devait bien l'avouer, et bien que cela la dégoute, elle avait besoin de Malcolm pour sortir d'ici. Seule, elle ne pourrait jamais. Elle ne savait même pas où elle était, elle commencé à avoir froid, et sa cheville se rappela à son bon souvenir. Pourquoi n'était-elle pas rester chez elle, dans son lit, à regarder ses souvenir ?! Pourquoi avait-il fallut qu'elle n'en fasse qu'à sa tête et qu'elle sorte, qu'elle vienne se promener... En plus venir se promener dans les bois n'était certainement pas la chose la plus intelligente qu'elle ait pu faire dans sa vie... Mais il était trop tard pour que la jolie blonde s'apitoie sur son sort. Quand elle ordonna au bel aristocrate de la sortir d'ici, elle se doutait qu'il ne se courberais pas devant elle, elle savait qu'il n'obéirais pas. Quand il éclat de rire, Miss Willington eut envie de le gifler, mais contrôla ses mains de son mieux. Si elle s'avisait de frapper le jeune homme, il pouvait très bien décider de la laisser ici, et, peut-être qu'un beau jour, on découvrirais son cadavre... La belle frémit rien qu'à cette pensée. Non, elle ne se laisserait pas tuer.

MALCOLM ;; Et... donc vous croyez vraiment que vais "obéir" à votre demande ?

*Pour être franche ? Non* Mais elle n'allait certainement pas le supplier, il ne manquerait plus que ça. Là, la jolie blonde eut envie de pleurer. Elle se mordit les lèvre pour refouler ses larmes. C'était comme si elle se rendait compte, pour la première fois qu'elle n'était plus chez elle. Elle se sentait complètement perdu, et aussi très seule. Elle aurait tout donner pour retrouver New York, ouvrir les yeux et voir le plafond de sa chambre, regarder par la fenêtre et voir New York, les taxis jaune, les building qui semble n'en plus finir, pour se promener, encore une fois sur Manhattan la main dans la main avec Nolan... Mais rêver était devenu inutile pour Maëlle. Alors elle se concentra sur ce qui se passait autour d'elle. C'est là qu'elle entendit le hurlement des loups. Elle était complètement tétanisé. Instinctivement, son regard se tourna vers le seul soutien dont elle disposait, soit Malcolm qui, tout comme elle, avait perdu son arrogance. Il fit quelques pas vers la petite New Yorkaise, top effrayée pour bouger et lui saisit le poignet en l'entraînant vers... Quelque part. Miss Willington pria pour que le jeune homme sache parfaitement où ils allaient et ne les jette pas dans la gueule du loup, c'est le cas de le dire...

MALCOLM ;; Il vaut mieux pas perdurer trop longtemps ici...

*En voilà une idée qu'elle est bonne...*. Il n'empêche que dans cette situation, la demoiselle faisait bien moins la fière. Là, elle n'aurais pas oser faire une de ses petites remarques exaspérante dont elle avait le secret. Après tout, l'enjeu était un peu trop gros pour qu'elle prenne le moindre risque... Les premier mètres se firent sans difficultés pour l'agile danseuse. En tant normal, se glisser entre les arbres, éviter branches basses et racines aurait était un jeu pour elle. Mais là, sa cheville commençant à tirer un peu trop à son goût, et à provoquer un engourdissement dans tout son mollet. Elle se force quand même, essayant d'oublier la douleur, chantant, dans sa tête, une chanson que Nolan lui avait un jour fait découvrir. Mais rien n'y fit, la douleur était bien là, et Maëlle commençait à ralentir. Elle avait de plus en plus de mal à avancer, et au bout de quelque pas, elle se transforma en automate. Un pas de plus, un autre, encore un, sans réfléchir, juste en essayant de ne plus penser à la douleur lancinante qu'elle ressentait. Mais même la meilleure volonté du monde, elle avait trop de mal à avancer. Elle s'appuya dos à un arbre, sa cheville douloureuse ne touchant pas le sol, la tête en arrière, ferma les yeux et soupira.

MAËLLE ;; On va mourir...

Elle en avait marre [comme la marre au canard ? o.O"]. Alors elle laissait un peu tomber les efforts du langage soutenu. Elle aurait bien voulut laisser tomber, mais rien que le faite de penser qu'elle pourrait se faire dévorer... C'était parfaitement répugnant. Un nouveau hurlement se fit entendre et elle ouvrit brusquement les yeux. En fait, non, pas question qu'elle meurt, pas ici, pas comme ça. Elle n'avait pas le droit de mourir dans l'ombre, sa mort serait tragique, romantique... Mais certainement pas glauque ! Elle se redressa immédiatement. Sa douleur à la cheville semblait soudain si loin. Bien sur elle était toujours présente, mais peut importe quand un loup énorme lui arracherait le bras, la douleur serait bien pire.

MAËLLE ;; En fait non.

La belle se remit en marche. Pas question d'abandonner si facilement. Elle buta une nouvelle fois sur une racine et marmonna un juron. *Je vais faire raser cette satané forêt, ça va pas tarder !*

MAËLLE ;; A combien de temps sommes nous de l'orée du bois ?

Elle se tourna vers Malcolm en quête d'une possible réponse qui pourrait la rassurer. Très hypothétique tout ça, mais Maëlle devait absolument se raccrocher au peu qu'elle avait si elle ne ovulait pas devenir folle.

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