Louisa Dartmoor-Haal
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Sujet: William Mac an Bhaird ~ "L'amour prend patience" ~Jude Law Mar 11 Mai - 0:05 |
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MAC AN BHAIRD William Kean, Arthur
LIBRE RÉSERVÉ PRIS feat Jude Law Maquizz | Histoire de William Mac an Bhaird
-Né en 1834, il a tout juste 25ans...vous croyez qu’il a assez de bouteille pour ce boulot, demande l’inspecteur McLelann d’un ton soupçonneux ? Le commissaire Campbell éclata d’un rire sonore, et reposa bruyamment son verre de whisky sur le bureau de bois. -Allons, vous ne le connaissez pas, McLelann, ça se voit d’ici ! Laissez-moi vous en brosser un rapide tableau…soyez sûr, ça vaut bien un Turner ! McLelann cala sa chaise contre le mur, la basculant sur les deux pieds arrière. Il sorti en bougonnant une blague à tabac râpée de sa poche, et sans dire un mot, fronçant les sourcils, il entreprit de rouler les miettes dans la fine feuille de cigarette. -Allez-y, Campbell, puisque vous êtes si fin… Le commissaire sourit, et buvant une gorgée d’alcool, accouda ses bras sur le bureau. -Imaginez-vous un beau jeune homme. Blond, la mine plus irlandaise que ce whisky, un regard profond et expressif, une attitude réservée et plus mystérieuse qu’une rue de Dublin passé minuit ! Il aime prendre son temps, c’est un sang froid, et il ne parle que pour bien dire. Du moins en affaire ! Je l’ai croisé l’autre jour au pub, je peux vous assurer qu’il n’a pas la langue dans sa poche, mais le garçon est plus discret qu’une tombe ! Il possède un rare talent de la comédie…vous devriez en prendre de la graine, McLelann ! Sans laisser le temps au vieil inspecteur de s’offusquer, Campbell poursuivit. -C’est lui qui a dévoilé les dessous de l’affaire O’Blairhy. Vous vous rappelez ? Le mari tombé du balcon de l’opéra, mais aucune trace de culpabilité pendant des jours. Un sacré nœud qu’il a démêlé dès que j’ai décidé de l’appeler. Pas un magicien, pas non plus le meilleur, mais un fin limier, avec un sens aigu de l’observation, et surtout, il ne dévoile rien avant qu’il n’ait tout réuni…plus facile, il ne laisse pas de chance aux coupables. Bref, à peine 25ans et déjà trois ans de bons états de service. Il a commencé à donner des coups de mains à quelques policiers à Londres, pour se faire son argent, puis les gars, contents, lui ont fait une lettre pour moi. Il bosse seul, il vient de finir sa thèse sur les sectes, sciences occultes, et tout ce foutoir des ces illuminés fanatiques. Sacrément calé sur le sujet, même s’il n’en parle pas beaucoup! Il est en lien avec les bas fonds de Dublin, comme avec ces aristos...il ne prend jamais parti...ou du moins, ne le montre pas! Un type discret et fiable.
Campbell se tut, et termina d’un trait son whisky, observant à la dérobée son collègue. Celui-ci tirait sur sa cigarette d’un air absent, et soufflant une fumée âcre, il se racla la gorge, et reposa les quatre pieds de la chaise à terre.
-Bien. Mais il vient d’où, votre bonhomme ? -D’une excellente famille, McLelann, ne craigniez rien ! Son père est un ancien professeur d’histoire de l’art à Oxford, riche comme Crésus par son père qui a misé là où il fallait, et qui est revenu au pays après la mort de sa femme. Le petit est né en Angleterre. Oh, ne faites pas cette tête-là, Mc Lelann ! Campbell éclata de rire, et face à la mine sombre de l’inspecteur, reprit son sérieux, et continua. -Etudes à Dublin, puis évidemment à Oxford. Vous imaginez qu’il est rentré facilement, par son père. Apparemment, niveau excellent, garçon intelligent, passionné de sciences naturelles, de physique, mais aussi de tout ce qui est relations humaines…ça se voit, il sait choisir les mots qu’il faut ! -Une femme ? des enfants ? des maîtresses ? -Rien, McLelann. Pas de sœur ni de frère non plus. Peut-être une petite amie il y a dix ans, mais malgré toutes celles qui le mettraient bien dans leurs lits, il est loin de tout ça! Un garçon calme, je vous dis ! Il fera l’affaire dans vos services ! -Comment est-il joignable ? -Télégramme chez lui. Mais il est à Londres pour le moment. Il ne m’a pas donné de date retour. -Embêtant, marmonna McLelann…mais je le garde sous le coude, votre Mac an Bhaird.
| ........Franc, Calme, Généreux, Loyal, Réservé, Pessimiste, Misanthrope, Lunatique, |
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Amis de William Mac an Bhaird
- Spoiler:
| Louisa DARTMOOR-HAAL • Cousine trop aimée • feat Lucy Boynton William et Louisa se connaissent depuis toujours, mais l’écart d’âge qui les sépare ne les a pas lié immédiatement. William a toujours considéré Louisa comme cette petite cousine, que son père a pris sous son aile : cette petite qu’il considère presque comme sa petite sœur. Petite, Louisa a toujours beaucoup admire ce cousin qu’elle voyait comme un héros à prendre comme modèle. Elle a Oxford, lui reparti en Irlande, quelques années ce sont immiscées entre eux, mais alors que William retourne tout juste à Londres, après presque 5ans en Irlande, il découvre la jeune fille qu’est devenue Louisa, et malgré ces huit ans entre eux, il ne peut s’empêcher d’être attiré par elle, et inversement. Mais ni l’un, ni l’autre n’oseront dévoiler ce sentiment, les laissant chacun enfermés dans leur propre raison. Pour William, Louisa est la fraîcheur même, cette petite naïveté qu’elle montre, alors que son cerveau est en ébullition. Ils sont tous deux aussi proches que le sont un frère et une sœur, et Louisa n’hésite pas à se confier à lui, qui sait l’écouter, et l’aider s’il le faut.
Il songe ainsi de plus en plus à elle, imaginant qu’elle ne le voit toujours que comme ce cousin, de huit ans son aîné. Ils ne sont pourtant pas de la même famille, Garrett Mac an Bhaird n’étant qu’un oncle d’autres cousins de Louisa; ils ne sont donc pas lies par le sang. Mais la situation sociale aristocrate de Louisa peut être un frein à un éventuel avenir ensemble. Les Dartmoor-Haal restent très fiers de leurs origines. |
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